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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 16:07
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 13:51
Un "amendement Charb" pour défendre le pluralisme de la presse écrite

Source de ces infos lors des voeux 2015 du PCF de Pierre Laurent et sur le site de l'Humanité

 

Ces dernières années, Charb a essayé de trouver, tous azimuts, les moyens de faire vivre, ou survivre, Charlie Hebdo. Sur la dernière Fête de l’Humanité, en septembre 2014, il avait demandé à Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, de l’aider dans sa démarche. Les deux hommes se connaissaient de longue date : Charb dessinait pour l’Humanité et l’Humanité Dimanche depuis fort longtemps, et Pierre Laurent a été directeur de la rédaction du quotidien jusqu’en 2009.

 

Un texte avait déjà été proposé, sous forme d’amendement au Code général des impôts, dans le cadre de la loi de finances 2015, mais rejeté, sous le prétexte qu’il existe d’autres dispositifs d’aide à la presse pour que vive le pluralisme.

 

Après l’échec de cette première tentative, Pierre Laurent aurait dû revoir Charb courant janvier. Après le carnage de la semaine dernière à Charlie Hebdo, Pierre Laurent a rencontré le dessinateur Luz qui lui aurait demandé de tenter de passer à nouveau cet amendement, renommé pour le coup « amendement Charb ». Ce texte est en réalité un petit aménagement de la loi existante. Il permet d’exonérer en partie les dons réalisés au terme de souscriptions, « à travers un fonds de dotation dont la gestion est désintéressée », aux entreprises de presse de moins de cinquante personnes « dûment inscrites, auprès de la Commission paritaire des publications d’information générale et politique. Il existe déjà une réduction d’impôts, de l’ordre de 66 %, pour les dons effectués auprès des journaux. En abaissant le seuil du nombre de salariés, l’amendement permettait et permettra peut-être à de plus petites structures, comme Charlie Hebdo, d’en bénéficier. Pour l’heure, Charlie Hebdo n’a eu droit, malgré sa situation critique, à aucune aide à la presse avant le drame. 

 

Les parlementaires étaient nombreux à afficher le "Je Suis Charlie". Eh bien de par leur vote sur cette proposition d'amendement, on pourra bientôt vérifier s'ils étaient vraiment pour la liberté d'expression, s'ils étaient vraiment "Charlie".

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 15:48

Les rassemblements et marches citoyennes de ce week-end avaient pour symbole les mots clés « Je suis Charlie », dans une mobilisation du « tous ensemble » contre le terrorisme et pour la liberté d'expression.

 

Quant à la polémique concernant la participation du FN à ces marches républicaines, celui-ci s'est lui-même mis en marge. L'attitude de leur président d'honneur (?!?) qui en pleine prise d'otage avait tweeté un portrait en noir et blanc de sa fille, sourire aux lèvres, avec apposé le slogan "Keep calm and vote Le Pen" (restez calmes et votez Le Pen) était déjà très choquante. Mais il a poursuivi en lançant samedi un « Je ne suis pas Charlie ».

 

C'est la même attitude qu'a adopté Jean-Romée Charbonneau, le chef de file du FN dans le département des Deux-Sèvres. A l'occasion d'une conférence de presse (NR du 12 janvier) sur les prochaines élections départementales, il en a profité pour donner son point de vue sur ces rassemblements déclarant « Moi, je ne suis pas Charlie. Je ne suis pas concerné par le rassemblement de Niort qui était une sous-manifestation d'une manifestation nationale qui a prononcé l'exclusion du Front national ». Et d'ajouter que l'Etat aurait dû « rappeler à l'ordre ce journal comme on rappelle à l'ordre les automobilistes qui franchissent la ligne blanche ».

 

Rappeler à l'ordre ? Avec une telle conception de la liberté d'expression, il s'excluait lui-même de ces rassemblements qui défendaient justement cette liberté d'expression. Certains voudraient nous faire croire que le FN a changé ...

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:07

Entre le réveillon de Noël et celui du jour de l'an, dans une longue interview au quotidien espagnol El Mundo, Manuel Valls promet encore des sacrifices aux Français. « Je ne veux pas dire aux Français que d'ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices », déclare-t-il.

 

Mais ces sacrifices ne valent pas pour tous. Toujours entre Noël et le Jour de l'An, c'est un arrêté publié au Journal officiel qui prévoit une revalorisation de « l'indemnité de responsabilité » des trente recteurs d'académie. Fixé à 15200 euros en 2010, le montant annuel de la part fixe de cette prime a bondi à 25620 euros. Cela entraîne de fait une hausse de la part variable basée sur un pourcentage de la part fixe. La prime peut ainsi atteindre 37 140 euros à l’année.

 

Petit rappel. Le point d'indice dans la fonction publique est gelé depuis 2010 et le revenu moyen d'un professeur des écoles français est de 17% inférieur à la moyenne de l'OCDE.

 

C'est peut-être la récompense à ces recteurs qui défendent dans leurs académies la politique d'austérité de ce gouvernement, y compris pour l'éducation nationale.

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 21:11
Grèce, le tournant anti-austérité ?
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 15:18
Dédiabolisation, ne pas se laisser embrouiller
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 23:13

Les dirigeants de la commission européenne, son président Jean Claude Juncker en tête, ne cessent de donner des leçons sur les budgets des États et les recettes pour résorber la dette. Au nom de la dette, ils imposent aux États des politiques d'austérité. Pourtant, alors que ce même Juncker était 1er ministre du Luxembourg, des accords fiscaux secrets entre le Grand Duché et 340 multinationales (parmi lesquelles les français Axa et Crédit Agricole) ont été passés, privant de milliards d'euros de recettes fiscales les Etats où ces entreprises réalisent des bénéfices. On retrouve aussi Moscovici, nouveau commissaire européen, qui donne des instructions à la France après avoir pourtant géré les affaires économiques.

 

Ils sont mal placés pour donner des leçons. Mais pire encore, ils veulent s'immiscer dans le vote en Grèce, ce pays qui est pourtant dans l'histoire le berceau de la démocratie. L'élection présidentielle initialement prévue en février a été avancée de deux mois par le premier ministre conservateur Antonis Samaras. La politique d'austérité a mis ce pays à genoux. Le fardeau de la dette publique ne s’est pas allégé pour autant : il est passé de 120 % du PIB en 2010 à 177 % prévus cette année. De quoi réjouir les créanciers qui louent ouvertement les hauts rendements de la dette grecque.

 

Dans un contexte social explosif, marqué, ces dernières semaines, par des mobilisations massives, et face à la montée de Syriza (équivalent du Front de Gauche) qui pourrait l'emporter en cas de législatives anticipées, les dirigeants de la commission européenne font de l'ingérence. C'est Juncker qui donne d'arrogantes consignes de vote, disant sa préférence pour des « visages familiers » plutôt que des « forces extrêmes » au pouvoir en Grèce. C'est Moscovici, dépêché à Athènes pour qui « un tel travail a été fait par les autorités grecques, tant d’efforts, tant de choses accomplies que ce serait dommage de ne pas continuer ».

 

Dommage de ne pas continuer ? Moscovici se moque des Grecs. En septembre, selon les chiffres officiels, 25,7 % de la population active était toujours privée d’emploi. Ce taux grimpe à 49,8 % chez les moins de 25 ans. La Grèce détient le record européen du taux de pauvreté (23,1 %). La pression fiscale étrangle les classes populaires, le système public de santé est détruit, le patrimoine grec est dilapidé.

 

Finalement, ces dirigeants européens invitent les Grecs à voter pour la dictature de la finance et font fi de la démocratie. Syriza exprime précisément la volonté de se libérer de la tutelle de la troïka (FMI, BCE et Commission européenne) pour rompre avec des politiques d’austérité aux effets catastrophiques.

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 22:16

Selon un sondage publié en début de mois, six Français sur dix (62%) sont favorables à l'ouverture des magasins le dimanche mais dans le même temps, ils sont aussi nombreux à être opposés à l'idée de travailler eux-mêmes ce jour-là.

 

Cherchez l'erreur, à moins que ce soit de parfaits égoïstes !

 

Et quant au gouvernement socialiste qui met en avant cette loi, il a la mémoire courte. Une trahison supplémentaire !

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 15:59

Article de Lucien Sève, philosophe marxiste, publié dans l'Humanité du mardi 9 décembre

 

 

A l’obsédante campagne sur le « coût du travail » qui serait cause de nos malheurs, on riposte souvent : ce qui nous écrase est le coût du capital ! On n'en dira jamais trop sur le coût du capital, mais on semble ainsi admettre l'idée de coût du travail. Or. c'est une énormité.

 

1 - Avec la nature, le travail est la source de toute richesse sociale. Étant source de la valeur économique, il n'en a pas lui même, comme le courant électrique qui fait briller l'ampoule est en lui même dépourvu de brillance. N’ayant pas de valeur, le travail ne saurait avoir de coût. La formule « coût du travail » est un non-sens.

 

2) Ce non-sens recouvre la confusion du « travail » avec la « force de travail ", ensemble des capacités qu’un individu met en œuvre dans son travail. La force de travail, dont la production et reproduction exigent des biens eux-mêmes produits. a de ce fait une valeur, et un coût pour qui l’achète.

 

3) Cette confusion est entretenue à plaisir, a montré Marx, parce qu'elle masque le secret du profit capitaliste : la force de travail peut produire bien plus de valeur qu'elle n'en a. Ce qui coûte au capital n'est pas le travail, source de ses profits, mais l’appropriation privée de cette poule aux oeufs d'or qu'est la force de travail. Dénonçant le « coût du travail », il ne cesse en fait de se plaindre que la poule aux oeufs d'or doive quand même être assez nourrie pour pouvoir pondre.

 

4) On nous dira peut être : ne jouez pas sur les mots, le capital doit bien payer les salaires et les charges ! Mais c'est la valeur créée par la force de travail et appropriée par le capital qui en vérité les paie, et bien au delà ! Qui joue sur les mots ? L'expression « coût du travail » est une radicale falsification des rapports économiques.

 

Veut-on une preuve courte de ce qui précède ? Elle tient en une question : si pour le capital le travail était un coût, nous expliquera-t-on pourquoi il met un tel acharnement à vouloir en allonger la durée hebdomadaire ?

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 17:07

« Je proposerai la création d'une taxe sur toutes les transactions financières » ; ça faisait partie de la promesse n° 7 du programme " le changement c'est maintenant ". Ce changement qu'on attend toujours, enfin plus vraiment avec eux.

 

Malheureusement, encore une promesse bafouée. Selon un communiqué de presse des associations Oxfam, Attac, Aides et Coalition plus, « le soi-disant « compromis » de taxe sur les transactions financières proposé par le ministre des Finances français a abouti à un échec des négociations ». Lors du dernier conseil de l’année des ministres européens des Finances, un accord n'aura pas été possible entre les 11 états membres concernés de la zone euro.

 

Les ministres des Finances européens réunis à Bruxelles autour du projet de taxe européenne sur les transactions financières (TTF) n’ont pas accepté la proposition au rabais portée par la France. Même les sociaux-démocrates allemands et autrichiens ont exprimé, en amont de cette rencontre, leur mécontentement devant la position française a minima.

 

Michel Sapin, en dévoilant la position française le mois dernier, s’est fait officiellement l’avocat personnel des grandes banques françaises. La France va se priver de milliards d’euros de recettes supplémentaires par an afin de protéger les privilèges du lobby financier. Et pendant ce temps, le gouvernement poursuit les coupes dans les services publics, dans les dotations aux collectivités locales etc.

 

On voit à quel point le discours du Bourget, avec son ennemi qui s'appelait la finance, c'était du pipeau.

 

Voir communiqué sur site Oxfam

Pierre Moscovici et Michel Sapin se congratulent au sommet Ecofin à Bruxelles, le 9 décembre 2014 (Photo Emmanuel DUNAND / AFP).

Pierre Moscovici et Michel Sapin se congratulent au sommet Ecofin à Bruxelles, le 9 décembre 2014 (Photo Emmanuel DUNAND / AFP).

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