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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 15:59
Niort - Jeudi 11 avril 2019, on manifeste pour le pouvoir d'achat des retraités
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13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 15:38
Contre la vie chère, vendredi 14 décembre 2018, 3 rassemblements dans les Deux-Sèvres
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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 07:26

Communiqué de la Fédération CGT Spectacle

 

 

Jouer du pipeau pendant la chasse aux sans-papiers ? Non merci !
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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 07:22

Depuis quelques jours, les révélations des « Paradise Papers » sur l’optimisation fiscale des multinationales et des grandes fortunes font scandale.

Des chiffres faramineux commencent à être avancés ; au minimum 20 milliards d’euros chaque année échapperaient à la solidarité nationale de notre pays.

Le gouvernement, qui est au service des puissances financières, surfe sur le dumping fiscal mondial, au lieu de centrer son intervention sur la satisfaction des besoins sociaux.
Il facilite, comme beaucoup d’autres, la déréglementation et la mise en concurrence des salariés et des systèmes sociaux.

Cette même logique se traduit, dans les entreprises, par plus de pression sur les salariés et sur les capacités de production, par des fermetures des sites, des délocalisations et des attaques sur le droit du travail pour augmenter les profits.

Afin de réduire ou de ne pas payer l’impôt sur leurs profits, les entreprises font du lobbying auprès des États et ceux-ci mettent en place des dispositifs qui leur permettent d’échapper à l’impôt soi-disant en toute légalité.

Pis encore, ces entreprises profitent souvent de multiples aides et exonérations fiscales et sociales.

Ce qui risque de se traduire d’ailleurs, une nouvelle fois, par un record, en 2018, concernant le crédit d’impôt et divers dégrèvements accordés par l’État aux entreprises ; pouvant atteindre 172 milliards d’euros.

Ces privilèges généreusement distribués aux fameux « premiers de cordée », souvent les mêmes qui optimisent le rendement de leurs dividendes dans des paradis fiscaux, ont un coût en constante augmentation, une efficacité sur la création d’emploi totalement nulle, une traçabilité déficiente et des contrôles inexistants.

Nous le constatons, encore une nouvelle fois, la richesse des plus riches ne sert pas à relancer l’économie, ni l’investissement, encore moins à moderniser nos services publics pour répondre aux besoins des populations ou améliorer l’existence des plus modestes.
Il faut tirer la leçon de cette réalité indéniable.

L’État doit prendre toute sa responsabilité pour mettre fin à cette situation scandaleuse et revenir sur certaines décisions comme celles prises sur l’ISF qui relèvent de l’indécence.

Il est grand temps qu’on demande des comptes aux entreprises, aux actionnaires ou grands patrons qui ont profité de quelques aides que ce soit et pris dans les filets.
Il faut leur demander de rembourser les aides accordées, que des pénalités leur soient imposées, comme à tout citoyen qui aurait enfreint la loi, et que l’on renforce les services de l’état pour se donner les moyens de contrôler efficacement.

Au lieu d’orienter encore plus le système fiscal et social vers la satisfaction des détenteurs de capitaux, l’État doit opérer une véritable réforme fiscale, pour plus de justice sociale et plus d’efficacité économique.

Le scandale des « Paradise Papers » confirme le bien-fondé des mobilisations contre les ordonnances Macron comme les autres mesures antisociales car elles relèvent de la même logique qui est celle des paradis fiscaux.

Communiqué CGT

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 18:22

 

 

Après la loi Travail, le gouvernement va-t-il encore se coucher devant le Medef ?

 

Alors que la ministre du Travail a consulté les organisations syndicales et patronales et que la question des négociations assurance chômage se pose, Manuel Valls vient d’écarter une augmentation des cotisations sur les plus hauts salaires et de s’aplatir, encore une fois, devant les hurlements de Pierre Gattaz.

 

La CGT a rappelé à Myriam El Khomri ses propositions pour permettre la pérennité de l’assurance chômage dont la dette sert d’instrument de chantage pour baisser les droits :


• surcotisation sur les contrats courts pour lutter contre la précarité ;
• taxation des ruptures conventionnelles, particulièrement celle des séniors, dont la majorité correspond à des licenciements déguisés ;
• augmentation des salaires des femmes, pour supprimer les discriminations, facteurs d’inégalités, et accroître d’autant le volume des cotisations ;
• déplafonnement des cotisations et allocations des cadres gagnant plus de 12 812 euros par mois.

 

Toutes ces mesures permettraient à la fois d’augmenter le financement de la protection sociale et d’améliorer l’indemnisation des privés d’emploi.

 

Valls écarte donc cette dernière proposition soutenue par tous les syndicats de salariés, représentant une augmentation du plafond de cotisations pour les 133 000 plus hauts salaires de France et travaillant essentiellement dans les entreprises du CAC40.


Par contre, il n’a aucunement renoncé à reculer la borne d’âge permettant une indemnisation plus longue des chômeurs de plus de 50 ans. Plutôt le RSA pour les chômeurs âgés que de mettre à contribution les entreprises sur les salaires de leurs dirigeants ?

 

Les arbitrages en faveur du patronat se poursuivent dans la lignée du pacte de responsabilité, des exonérations patronales multiples et de la loi travail…


La CGT appelle le gouvernement à donner enfin suite à ses propositions pour tous les salariés, femmes et hommes de tous âges.

 

CGT à Montreuil, le 3 octobre 2016

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 16:40

« Notre CCN s’ouvre dans un contexte particulier.

Je me dois de perturber l’ordre du jour de nos travaux, ainsi que le Bureau l’a dit hier à la Commission Exécutive Confédérale. Personne ne comprendrait et n’accepterait qu’ils se déroulent comme prévu, comme si rien ne s’était passé et je dois vous dire …, moi non plus.

Cela fait 7 jours que, chaque minute qui passe, je pense aux syndiqués de notre CGT, aux militants, aux dirigeants dans les professions et les territoires, aux salariés de la maison confédérale, des structures professionnelles et territoriales.

En clair, je pense à celles et ceux qui font la CGT.

Vous me permettrez aussi d’avoir une pensée pour mes proches, celles et ceux qui m’ont vu et aidé à grandir ma vie durant.

Un dirigeant, quel que soit son niveau de responsabilité, faut-il le rappeler ici, est avant tout une femme ou un homme.

Comme la direction confédérale, j’ai reçu nombre de messages, croisé des regards, eu de nombreuses conversations et c’est à cela que je pense en commençant cette intervention.

J’ai aussi lu la presse, écouté la radio, regardé la télé.

Je ne ferai aucun commentaire sur le traitement de l’information pour me concentrer, devant vous, sur les faits, le pourquoi, et tirer les enseignements qui s’imposent.

Je me souviens de notre CCN au congrès de Toulouse et des propos que je vous avais tenus.

Vous remerciant de votre confiance et mesurant le poids de la responsabilité que vous m’avez confiée, je vous avais dit les trois mots qui ont toujours guidé ma vie et mes engagements.

Je me permets de vous les rappeler aujourd’hui : honnêteté, loyauté, transparence.

Ce n’est pas une simple addition de mots. C’est une ligne de conduite, un état d’esprit et une manière d’être que je souhaite faire partager dans la CGT.

Dans une organisation comme la nôtre, il est juste et bon, normal et essentiel, que les débats aient lieu dans nos structures, nos organisations, entre militants, dans les syndicats et avec les salariés.

Mais un syndiqué en responsabilité ne peut pas faire comme si la responsabilité n’évoluait pas avec le mandat que lui confient les syndiqués, les organisations.

Des dirigeants qui s’expriment, sous couvert d’anonymat, selon la formule trop connue et entendue, fragilisent l’organisation. Lorsqu’ils se répandent dans la presse en disant que le Secrétaire général de la CGT rencontre les Ministres en dilettante, c’est toute la CGT qu’ils offensent.

C’est le contraire de la responsabilité et donc d’être responsable.

Chacune, chacun a droit à la parole, doit participer à la prise de décision. Encore faut-il que cela se fasse au bon endroit, dans l’organisation et les lieux que nous avons collectivement mis en place.

La confiance n’est pas un acte naturel. Elle se construit, se mérite et s’organise entre nous. 

Avec respect, sans naïveté, dans la responsabilité que nous ont confié les syndiqués, nous avons en charge de diriger la première organisation syndicale du pays qui fêtera l’année prochaine ses 120 ans.

Comme vous, je ressens sur mes épaules le poids de l’histoire. Je mesure la responsabilité qui est la nôtre au regard de nos prédécesseurs, de la situation présente, de la place de la CGT dans notre société, des oppositions de classes dans le pays, des défis qui sont devant nous et des attentes des travailleurs.

La logique de blocs, de tendances, d’écuries, ne sera jamais dans ma logique parce qu’elle n’est pas celle de la CGT.

Plus encore, il est du devoir du Secrétaire général de lutter contre ces logiques quand elles existent.

Je crois fondamentalement au travail collectif, c’est ma conception d’une direction au service de ses organisations, de l’intérêt des salariés, de notre pays.

Une confédération est un outil de rassemblement, un acte volontaire pour débattre, pour décider et agir.

Je dois aussi vous dire que je ne sais pas ce qu’est la prétendue « ligne Lepaon ». La seule que je connaisse est celle que nous ont donné les syndicats réunis en congrès à Toulouse et j’entends bien débattre de sa mise en œuvre dans le profond respect des décisions et orientations validées par celles et ceux qui font la CGT.

Il y a un peu plus de deux mois, lors de notre assemblée de rentrée, nous faisions ensemble l’analyse de l’intense campagne idéologique menée à l’encontre de la CGT.

Nous y faisions le constat d’un déchainement médiatique haineux, porté par un vocabulaire et une chronologie directement liés aux conflits alors en cours : celui des cheminots, des salariés de la SNCM, des intermittents du spectacle.

Nous en avions décortiqué les objectifs et les leviers.

Nous n’avions encore rien vu.

Depuis une semaine, la CGT essuie une tempête médiatique plus forte encore. La séquence politique dans laquelle nous sommes nous conduit à penser qu’après cet épisode d’autres sont susceptibles d’advenir.

En effet, un document a été subtilisé de l’intérieur de la CGT. Si l’auteur de cet acte avait eu comme préoccupation l’intérêt des finances de la CGT, il avait à sa disposition toute une palette de possibilités pour attirer notre attention sur un éventuel problème. Il pouvait saisir l’Administrateur, un membre du Bureau, un membre de la Commission Exécutive Confédérale, le secrétaire général, sa fédération, son union départementale, la Commission Financière de Contrôle, dont c’est précisément le rôle. Il a donc choisi volontairement, un mois avant une élection professionnelle décisive dans la fonction publique, de nuire à la CGT, à ses syndiqués, à ses militants. Il est responsable aujourd’hui des conséquences de ses actes.

C’est ce qui a fait dire au Bureau confédéral, dans son communiqué de mercredi dernier, que rien ne nous détournera de nos objectifs revendicatifs.

J’ajoute à l’attention du Premier Ministre, qui a donné le coup d’envoi au déferlement médiatique : qu’il s’occupe des affaires de la Nation pour lesquelles des résultats sont fortement attendus, et qu’il laisse la CGT s’occuper des siennes.

Volontairement, je ne me suis pas exprimé publiquement.

Je sais que cela ne vous a pas facilité la tâche, confrontés que vous étiez à devoir apporter des réponses aux militants et aux syndiqués de vos organisations sans avoir tous les éléments de réponse en main.

Je sais aussi que vous avez fait face à la déflagration. Je voudrais personnellement vous remercier de votre engagement. C’est cela la force de la CGT, celle qui nous est d’ailleurs reconnue :

–       Savoir se serrer les coudes lorsque l’organisation à laquelle chacune et chacun d’entre nous tient comme à la prunelle de ses yeux, est attaquée.

–       Savoir d’emblée identifier les objectifs politiques de ces attaques.

–       Enfin, savoir faire front, même lorsque des interrogations, des doutes, voire des désaccords subsistent et qu’ils demandent des explications entre nous.

C’est la raison pour laquelle j’ai réservé mon expression aux premières et premiers dirigeants que vous êtes.

Notre réunion du CCN qui devra parler de bien d’autres choses me donne l’occasion de le faire en direct.

Comme vous, j’ai découvert, par la presse, le devis et le montant des travaux réalisés dans l’appartement que j’occupe. Un logement qui fait 79 m2 et non pas 120 m2 comme cela circule dans la presse.

J’ai donc demandé à la CFC de prendre toutes initiatives et dispositions pour contrôler la procédure et les montants des travaux réalisés dans l’appartement ainsi d’ailleurs, pour être complet, que ceux réalisés dans le bâtiment confédéral au 8e étage, là où se situent mon bureau et ceux du secrétariat général.

J’ai aussi demandé à la CFC de visiter l’appartement pour qu’elle s’assure de la réalité des travaux et qu’elle rende compte au CCN du niveau des prestations dans cet appartement loué par la confédération. Je souhaite sincèrement les en remercier. Je sais que ce n’est pas facile mais c’est utile.

Chacune et chacun d’entre vous sait que j’habite en Normandie.

La demande d’éléments de compréhension de la part des militants et des adhérents de la CGT est saine. Elle participe de la confiance que nous avons entre adhérents de la CGT quelles que soient nos responsabilités.

La Commission Financière de Contrôle a, dans des délais très courts, produit un rapport que vous avez sur vos tables. Je passerai la parole à Michel Faivre Picon, Président de la commission à la suite de mon intervention.

Avant même cette intervention, il nous faut tirer enseignement de ce que nous avons vécu pour prendre les décisions qui s’imposent.

J’ai commencé mon propos en faisant le lien entre la campagne médiatique de cette semaine et les précédentes.

Elles ont toutes le même objectif.

Pourtant, les précédentes sont restées dans le cercle très restreint des chroniqueurs, des observateurs de la vie publique, voire, pourrait-on dire, d’un microcosme très éloigné des préoccupations des syndiqués de la CGT et des salariés.

Celle-ci est encore beaucoup plus violente. Les effets qu’elle produit sont d’une autre nature.

Dans un contexte de crise économique, sociale, politique et morale majeure, les initiateurs et les complices de cette entreprise de déstabilisation visent à faire vaciller la représentation sociale de la CGT aux yeux des salariés.

La CGT, rempart de ceux qui ne comptent pas, contre ceux qui décident des affaires du monde serait-elle en train de changer de camp ?

Deux choix de gestion de la CGT peuvent en effet blesser ou déstabiliser militants et syndiqués de la CGT. C’est le cas, à la fois du choix du lieu et du montant des travaux.

Le choix de Vincennes d’abord. Pour les franciliens et les habitants du Val de Marne, la commune a la réputation des beaux quartiers.

Eux seuls d’ailleurs ont cette référence.

Chaque ville a ses codes sociaux, ses quartiers emblématiques, populaires ou chics.

Depuis, Grenoble, Caen ou Lille, Vincennes n’a pas de connotation sociale particulière.

Vincennes a été choisi parce c’est à côté de la porte de Montreuil.

Beaucoup d’appartements ont été visités par le personnel administratif de la confédération ; cet appartement-là correspondait aux critères recherchés : la proximité de la confédération, la discrétion, le calme et la sécurité, mais également un certain degré d’urgence. Loger plusieurs mois à l’hôtel, ce n’était pas les meilleures conditions pour exercer un mandat aussi exigeant, et loin de ma famille.

C’est aussi simple que cela.

Je vous confirme, puisque la question a été posée, que la solution d’un logement en HLM était d’emblée exclue. D’une part parce qu’il y a pénurie de logements sociaux en Ile de France, d’autre part parce qu’il s’agit d’un logement loué par la confédération.

Nous le savons, la symbolique ouvrière est partie prenante de notre histoire CGT. Nous en sommes fiers. La presse utilise précisément cette légitime fierté comme ressort pour déstabiliser et atteindre profondément chaque adhérente et adhérent au cœur de notre système de valeurs. Elle a voulu instrumentaliser notre histoire en exhibant une vision misérabiliste du monde du travail.

Or, le monde du travail est divers, composé d’ouvriers, d’employés, de techniciens, de cadres, de chômeurs, de retraités, ruraux ou citadins, habitant Aubervilliers, Saint-Denis, Vincennes, Saint-Mandé, Clichy sous-bois, Nanterre, Montrouge, Montreuil, République, Bastille ou Barbès …

Le montant des travaux effectués dans l’appartement ensuite. Il est de 105 000 euros.

Cette somme fait partie des investissements que la confédération engage chaque année pour permettre son fonctionnement.

Le montant de 105 000 euros est élevé. Il s’explique par l’importance des travaux qui ont été réalisés dans cet appartement.

Il s’est d’ailleurs trouvé quelques médias et journaux ayant gardé la tête froide, l’Humanité, Rue 89 ou le Nouvel Observateur, par exemple, pour faire la part des choses, rester dans la rationalité des chiffres de l’immobilier en région parisienne, faire le parallèle entre les 130 000 euros de devis de travaux annoncés et les centaines de milliards d’euros d’évasion fiscale organisée.

Mais cette somme, les syndiqués la comparent à leurs salaires, leurs retraites, leurs indemnités de chômage, leurs difficultés de vie pour joindre les deux bouts à 10 euros près.

C’est précisément le calcul fait par les acteurs de l’opération médiatique.

Je vais adresser, dès cet après-midi, une lettre du Secrétaire général à l’ensemble des syndiqués de la CGT. Je demande à chacune et chacun d’entre vous d’en assurer la diffusion dans les organisations.

Les syndiqués de la CGT doivent pouvoir être rassurés sur leur organisation, être à l’aise pour en parler avec leurs collègues de travail. C’est le sens du message que je leur envoie.

Il faut cependant aller plus loin. Cette opération visant la CGT révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions de notre maison.

Il y a donc une faute collective qui ne peut à aucun moment masquer les responsabilités individuelles.

Vous allez prendre connaissance  du rapport de la Commission financière de contrôle sur les factures, la réalité des travaux et des équipements de l’appartement.

Je rappelle que nos comptes sont doublement audités : par la Commission financière de contrôle d’une part, par le commissaire aux comptes d’autre part. Ils sont publiés, consultables. Notre budget est présenté au Bureau et à la CEC. Les comptes de la CGT sont arrêtés par le Bureau et approuvés par la CEC.

Une question demeure cependant. Elle est parfaitement légitime. Est-ce que le choix budgétaire de dépenser 105 000 euros de travaux dans un appartement dont la CGT n’est pas propriétaire était pertinent ?

Les arbitrages et la décision finale, qui engagent le budget de la confédération n’ont été ni débattus ni validés par une instance. Dans le fonctionnement qui est le nôtre aujourd’hui, une seule personne peut prendre cette décision sans être tenue d’en référer à priori à nos instances.

C’est une faille qu’il faut absolument corriger.

Dès la semaine prochaine, je soumettrai au Bureau confédéral, selon la procédure en vigueur, le recrutement d’un Directeur administratif et financier. Celui-ci rendra compte de son activité conjointement à l’Administrateur de la CGT et au Bureau confédéral.

Il aura d’abord la charge de proposer à la direction confédérale un ensemble de règles permettant de sécuriser notre fonctionnement et nos décisions budgétaires.

Il devra notamment faire au Bureau confédéral une proposition du montant pertinent d’engagement de dépenses de fonctionnement et d’investissements à partir duquel le Bureau confédéral devra donner son accord.

Mes chers Camarades, nous avons pris ensemble des engagements devant les syndicats réunis en congrès.

Mettre en œuvre nos résolutions pour rendre la CGT accessible, utile et solidaire.

Faire vivre notre démarche de proposition, de contestation, d’action et de négociation.

Nous avons besoin aujourd’hui de passer à la vitesse supérieure car les salariés attendent des résultats concrets.

Je considère que nous avons un problème de fonctionnement du Bureau confédéral qui handicape notre capacité collective.

La qualité des personnes n’est pas en cause, mais l’engagement au sein même du Bureau confédéral pose problème.

Nous devons, ensemble, relever ce défi politique. Je crois en les capacités de chacune et chacun pour le faire.

Le Bureau confédéral se doit d’être plus que le rassemblement de porteurs de dossiers, aussi aiguisés soient-ils.

Il doit avant tout préparer et mettre en œuvre les décisions de la CEC.

La participation au Bureau confédéral ne peut pas se faire en fonction des ordres du jour et de leur intérêt.

Cela pourrait nous conduire à ne plus travailler collectivement et donc à ne plus être la CGT.

Je m’y refuse.

Dès jeudi, je recevrai individuellement chaque membre du Bureau confédéral afin de m’assurer de leur engagement et adhésion à l’esprit d’équipe.

Si nécessaire je reviendrai vers le CCN.

Comme les statuts confédéraux nous en donnent la possibilité entre deux congrès, je vais proposer au Bureau de vendredi prochain de présenter à notre prochaine CEC du 12 novembre, un renforcement de notre Bureau actuel par deux membres supplémentaires, une femme et un homme, issus d’une profession et d’un territoire.

Le CCN du mois de février sera amené, conformément à nos statuts à se prononcer par un vote sur cette proposition.

Voilà les mots que je voulais réserver aux dirigeants de notre CGT, et à travers eux, aux syndiqués, aux salariés. »

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:53

Ce matin à l'heure du petit déjeuner, j'ai cru que j'allais avaler mon café de travers. A 7h50, Laurence Parisot, l'ex-présidente du Medef était l'invitée d'Ilana Moryoussef sur France-Inter. Suite à sa contribution de la veille dans les Echos, voilà qu'elle se dit en désaccord avec la position de Pierre Gattaz, son successeur, considérant que la question des intermittents du spectacle est loin d'être un simple problème comptable, qu'elle renvoie au statut de la culture dans notre pays. Pas question pour elle de supprimer le régime spécifique, donc les fameuses annexes 8 et 10 comme le propose le Medef dans son projet de négociation de la convention assurance chômage. Pourtant, en 2003 et 2005, elle était à la tête du Medef et avec la CFDT caressait le rêve de créer une caisse complémentaire et d'exclure ainsi du champ de la solidarité interprofessionnelle les intermittents du spectacle.

 

Je ne sais pas si Madame Parisot participera le 27 février à la journée d'actions programmée ce jour-là pour la défense des droits sociaux des travailleurs du spectacle ? Ah non, j'ai failli m'étrangler une fois, mais pas deux quand même.

 

Pour la région Poitou-Charentes, le rendez-vous du 27 février est fixé à 11h - Place du Maréchal Leclerc (Ancienne Place d'Armes) devant l'ancien théâtre.

 

Mais par contre, qu'en est-il réellement de ce fameux déficit estimé pour la cour des comptes à 1 milliard d'Euros alors qu'un rapport parlementaire parle lui de 320 millions d'Euros. Une coordination d'intermittents du spectacle que Pôle emploi contacte régulièrement afin d'avoir des éclaircissements sur le fonctionnement de ce régime estime qu'il n'y a pas de de déficit.

 

Qui a raison, qui a tort ?

 

Regardez cette vidéo explicative, c'est probablement ce qu'a fait Laurence Parisot.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 21:39

La casse générale continue, sans aucun complexe, dans la continuité des agressions au droit du travail, aux retraites, à la sécurité sociale et d’autres encore, le MEDEF veut faire reculer les droits des demandeurs d’emploi.

Ayant bien compris l’oreille attentive et la soumission totale du gouvernement aux dogmes libéraux au service du capital, le MEDEF demande la suppression pure et simple des annexes 8 et 10 de l’assurance chômage. Il entend supprimer le régime spécifique d’assurance chômage des “intermittents du spectacle” !

 

Le patronat – Medef en tête – a transmis  une « proposition de document-cadre pour l’accord national interprofessionnel relatif à l’indemnisation chômage » qui s’en prend violemment aux droits des demandeurs d’emploi. Dans ce document il est recommandé, sous couvert d’équité, de reconfigurer  et de niveler  par le bas les droits de tous les chômeurs.

Au nom du rétablissement de l’équité entre les demandeurs d’emplois, il propose ni plus ni moins la suppression des annexes 8 et 10 applicables aux artistes et techniciens du spectacle vivant et enregistré engagés par intermittence.

En effet, dans ce document, on peut lire : « Afin de rétablir l'équité entre les demandeurs d'emploi, il est proposé :

  • d'aligner le régime des annexes 8 et 10 sur le régime de droit commun rénové (mise en oeuvre de droits rechargeables) ;
  •  
  • de demander à l'Etat de prendre en charge, s'il considère qu'il relève de l'intérêt général de mieux indemniser les demandeurs d'emploi affiliés aux annexes 8 et 10 que ceux des autres secteurs, le surcoût de ce traitement plus favorable. »
  •  

Lors de la séance de négociations sur l’assurance chômage qui a eu lieu le jeudi 13 février au siège du Medef, la délégation patronale a maintenu ses positions les plus dogmatiques et les plus rétrogrades : baisse des droits pour tous, en particulier pour les salariés précaires relevant de l’activité réduite, les intérimaires ou bien encore les intermittents du spectacle. Pour les artistes et techniciens du spectacle vivant et enregistré, le patronat entend transférer le financement des annexes 8 et 10 à l'Etat. Or, les professionnels du spectacle n'ont pas choisi la précarité mais des métiers qui les y contraignent : ils et elles le payent cher, notamment en période de crise violente aggravée par les mesures d’austérité budgétaires.

 

Face à ce diktat patronal, le gouvernement doit garantir les droits sociaux des salariés !

 

Assurance chômage, la CGT déchire les propostions provocatrices du Medef.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 18:32

Après le festival de Cannes, où la palme d'or a été décernée au film d’Abdellatif Kechiche, « La vie d’Adèle », le canard enchaîné titrait sur « Le revers de la palme » dénonçant les conditions de tournage, « des journées de seize heures payées huit, du travail non payé imposé le samedi », « le doublement du temps de tournage prévu » mais avec un budget qui ne bouge pas.

 

Le cinéma ne peut  pas être une zone de non-droit.

 

Ces problèmes devraient trouver une réponse avec le texte de la convention collective étendue de la production cinématographique qui devait entrer en vigueur au 1er juillet mais qui vient d'être reporté au 1er octobre. Ce texte étendu est celui proposé par l’API (Gaumont, Pathé, UGC, MK2), seule organisation représentant les employeurs à l’avoir signé le 19 janvier 2012 avec tous les syndicats de techniciens et d’ouvriers, à l’exception de la CFDT. Par contre, il y a eu une levée de bouclier de la part de nombreux syndicats de producteurs indépendants, car cette convention collective est une petite révolution au sein de ce monde d'arrangements en marge de la loi. Elle prévoit, entre autres, des minima salariaux, et le paiement des heures supplémentaires, du travail de nuit ou du dimanche. Autant de points sensibles pour les films à petit budget.

 

Dans un entretien accordé à Télérama, Alain Guiraudie, le réalisateur de “L'Inconnu du lac”, prend la défense de ce texte décrié.

 

Entretien Télérama

Il nous faut une régulation collective.
Les négociations individuelles, ça suffit.”

 

Serait-ce une bonne chose que la convention collective étendue entre en vigueur dès aujourd'hui ?

Oui. Il nous faut une régulation collective. Les négociations individuelles, de gré à gré, ça suffit. Or, la convention collective signée par l'API est la seule qui existe en droit. Le texte alternatif proposé par les producteurs indépendants n'a aucune valeur. Pas plus que les propositions faites par la SRF. Il ne suffit pas de se réunir entre copains et de rédiger un texte pour qu'il ait force de loi. Et puis soyons sérieux : la SRF propose une convention collective à tiroirs, sous conditions.

Il faudrait indexer les revenus minimums des techniciens aux budgets des films. Et tant pis pour le principe du « à travail égal, salaire égal ». Tant qu'on y est, pourquoi pas un Smic spécifique aux boîtes de moins de cinquante employés ? Faut-il comprendre que les films en dessous de 4 millions d'euros ne se font qu'avec de la passion ? C'est à se demander si ce petit monde adhère au principe même d'une convention collective…

Personnellement, j'estime qu'il est intéressant de réaffirmer tout haut l'idée qu'un film coûte de l'argent en salaires. Pour faire du cinéma, il ne suffit pas d'avoir une caméra, des idées ou de l'enthousiasme : sans le travail des techniciens, rien ne se ferait.

Arrêtons aussi d'associer systématiquement cinéma de la diversité et films pauvres. Cela induit l'idée que l'audace artistique est consubstantielle aux petits budgets. Je commence à en avoir marre qu'on me dise que mes films sont importants tout en me donnant des miettes pour les réaliser. Si vraiment on estime qu'ils ont leur place en salles, alors que le CNC s'en donne les moyens ! Quel cinéma veut-on défendre dans ce pays ? Va-t-on laisser la loi du marché l'inféoder ou décider qu'on met la main à la poche pour défendre les œuvres qui méritent d'exister ?

 

Ne craignez-vous pas que la convention collective signée en janvier 2012 accélère les délocalisations ?

Ce risque existe. Mais la façon dont les uns et les autres le brandissent me rappellent l'histoire des ouvriers de Continental. Il y a cinq ans, on leur a dit qu'ils devaient renoncer aux 35 heures sous peine de voir les sites français fermés. Cinq ans plus tard, ces mêmes sites ont fermé boutique. Dans le cinéma, les délocalisations sont déjà une réalité. Aujourd'hui, on peut très bien prendre l'argent du CNC et le dépenser ailleurs. Là encore, pour que les choses changent, il faut peut-être en passer par des mesures réellement coercitives.

 

“Pourquoi un film français ne pourrait-il pas
se faire avec plus de 60% d'argent public ?”

 

Faut-il, comme le demandent notamment les représentants de la SRF, remettre à plat tout le système de financement du cinéma français ?

Absolument. Il faut rendre le CNC à sa mission initiale : la régulation. C'est à lui de rééquilibrer le marché et de réorienter les moyens vers les films plus difficiles, moins mainstream. Le rééquilibrage ne viendra pas de Gaumont, de Pathé ou de MK2… Pour l'heure, l'argent du CNC repart beaucoup vers les structures et les films les mieux dotés. Pourquoi un film français ne pourrait-il pas se faire avec plus de 60% d'argent public ? Pourquoi, le CNC ne monte-t-il pas au créneau là-dessus ? La commission européenne a bon dos… On ne peut pas rester dans le statu quo actuel.

 

Quels seront les premiers effets de cette convention collective ?

Honnêtement, je n'en sais rien. Mais si vous aviez demandé à un petit artisan de 1936 à quoi ressemblerait sa vie avec les congés payés, il vous aurait probablement fait la même réponse. Je pense que, à l'époque, beaucoup de voix ont dû s'élever pour dénoncer cette mesure qui risquait de couler les petits patrons…

De la même manière, quand, en 2003, le bénévolat sur les courts métrages est devenu illégal, on a entendu des cris d'orfraie. Dix ans plus tard, il me semble que les courts métrages existent toujours. Si la convention est étendue aujourd'hui, certains films ne pourront sans doute pas se faire. Mais sur tous les autres, les travailleurs seront payés correctement.

 

Et tant pis pour les films qui ne pourront pas se faire ?

Mais chaque année, des films ne se font pas faute d'argent ! Pourquoi les gens se réveillent-ils maintenant ? Moi-même, il y a deux ans, j'ai renoncé à un projet. Cela m'arrive aussi régulièrement de reporter un tournage. Ce genre de mésaventures fait partie de ma vie de cinéaste depuis vingt ans. Mais les réalisateurs et producteurs du cinéma du milieu ignoraient peut-être cette réalité jusqu'à ce que l'idée de payer les gens correctement les fasse paniquer. Avec la convention collective, il y aura peut-être moins de films produits chaque année en France. Mais vous les voyez, vous, les deux cent soixante-sept films annuels dans les salles ? De fait, aujourd'hui, seuls quelques titres monopolisent les écrans.

 

“Le salaire ne doit plus
être la variable d'ajustement.”

 

Auriez-vous pu réaliser L'Inconnu du lac dans le cadre de cette convention ?

Oui, car nous nous y serions pris autrement. La production aurait dû se bouger le cul pour trouver plus d'argent. Lequel a d'ailleurs été trouvé, auprès d'Arte, a posteriori, c'est-à-dire une fois le film monté. Il n'était donc pas si introuvable que cela. Pour pouvoir payer les gens au tarif, il ne manquait que 100 à 200 000 euros à L'Inconnu du lac, comme à tous ces films à 1 million qui sont devenus la caution des cinéastes du milieu pour refuser la convention collective. Admettons même que cela représente chaque année 30 millions d'euros : s'il y avait une vraie volonté politique, ce serait facile de les trouver au CNC, qui brasse 150 millions d'euros par an.

 

Certains craignent que, pour le même tarif, les producteurs privilégient les techniciens confirmés au détriment de la jeune génération…

Si les producteurs travaillaient avec les techniciens débutants parce qu'ils étaient moins chers, j'aimerais être au courant. Généralement, surtout dans le cinéma d'auteur, le réalisateur décide avec qui il veut travailler. C'est ridicule, les quatre ou cinq grands chefs opérateurs qu'on a en France ne vont pas pouvoir faire tous les films. Pareil pour les stars du montage. Le salaire ne doit plus être la variable d'ajustement. Pour le reste, au moment de se lancer dans la fabrication d'un film, les choix à faire restent les mêmes : miser sur un casting cher et prestigieux ou pas, réduire ou pas le temps de tournage, etc.

 

A-t-on sacrifié la justice sociale à la diversité du cinéma ?
Oui, comme si l'art autorisait tous les passe-droits, comme s'il était au-dessus du droit du travail. L'industrie du cinéma est même peu à peu devenue un laboratoire du libéralisme. Où le CDD et la précarité sont la norme. Quand j'étais technicien, je passais mon temps à pointer au chômage.

 

Quel impact la discorde de ces derniers mois aura-t-elle à long terme sur le cinéma français ?
Je suis incapable de me prononcer là-dessus. Les clivages se sont affirmés. Mais quant à savoir comment cette affaire va se terminer, je suis comme tout le monde. J'attends.

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 22:40

La CGT, la FSU et Solidaires ont appelé à manifester mercredi 1er mai, journée internationale du travail, sous le signe du refus du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, qui est, selon les trois syndicats, "la copie conforme des exigences du Medef" et "un recul historique".

 

« Contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social, pour la solidarité internationale et européenne »

 

A NIORT, rassemblement devant l'Hôtel de Ville à 10 heures

 

Et pour d'autres lieux, cliquez sur ce lien

 

1er Mai : 279 manifestations contre l'austérité, pour le progrès social

 

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