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  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 06:42

Nous sommes au 21ème siècle, Macron casse le Code du travail, parce que c'était soi-disant un frein pour les entreprises. Et la protection des salariés, il s'assoit dessus. Billet publié dans le supplément 'Communistes' de L'humanité.

 

Il s’appelait Alain Gérard. C’était un militant du PCF de longue date, depuis la JC. Selon ses amis, il avait été de tous les combats, de toutes les réunions, manifestations, collages, distributions, Fêtes de l’Huma. Toujours dispo. Toujours prêt.
Alain Gerard était ouvrier, dans un Monoprix, au Raincy, depuis 34 ans. Et toujours au SMIC. Ces dernières années, il fatiguait. Il y avait trop de pression sur son travail. Il était en attente d’un RDV à la Médecine du travail qui n’est pas venu.
Le 5 octobre, il s’est suicidé sur son lieu de travail. Selon une information du Bondy Blog, confirmée par France Bleue et le journal Le Monde, il s’est défenestré.
La direction n’a même pas fermé le magasin pour la journée. Selon Bondy Blog, consigne a été donnée aux employés de « garder le secret » !
« A la question de savoir pourquoi un salarié se donne la mort sur le lieu de travail, note Le Monde, plusieurs employés du Monoprix font référence à des conditions matérielles de travail difficiles, à des arrêts maladie fréquents ou à des abandons de poste ».
Les amis d’Alain ont aussitôt manifesté leur solidarité à la famille.
Mais côté patron, la seule morale, ce fut : circulez, y a rien à voir.

Gerard Streiff

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8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 23:03

Le 9 octobre 1967, Ernesto Guevara mondialement connu comme le Che, était exécuté en Bolivie sur ordre du dictateur Barrientos et de la CIA.

 
A l’occasion du 50ème anniversaire de sa mort, l’Humanité du 9 octobre publie un cahier central de huit pages.
 
Sous la Une de l'Humanité, une adresse de Jean Ortiz à ceux qui "revisitent" l'histoire du Che...
50ème anniversaire de la mort d’Ernesto Che Guevara
Un peu de respect, bordel de merde !

Merde, merde et merde !! Je viens de faire, comme d’hab, ma revue de presse. Ce matin, c’est « A mort le Che ! » avec l’éminente spécialiste de la sexualité de DSK, qu’elle appelle fort élégamment le « roi des porcs » dans son best seller malodorant, et interdit, « Belle et bête »... Un livre sulfureux, pour « vendre ». Cette dame, de « haut » niveau scientifique, recommence une opération du même acabit avec Che. De la psychologie de bazar, des rumeurs élevées au rang de vérités historiques, des ragots de bistrot... On connaît la dame et son éthique. Mais que « Sud-Ouest dimanche », un journal d’ordinaire de qualité, où j’ai de nombreux amis, lui cire les pompes, je ne le comprends pas. Ou plutôt si, je comprends tout.

 

Les « décideurs » ont converti en mercenaires de la plume, pour défendre le système, des littérateurs vénaux, afin de cracher sur le Che. Nous l’avons déjà écrit. Mais la ficelle est aussi grosse qu’une bitte d’amarrage (rien à voir avec les phantasmes de la dame). Ce sont les stigmatiseurs qui se couvrent de crachats. Mais attention, en criminalisant le Che, c’est d’abord nous qu’ils visent, nous tous qui voulons rompre avec le capitalisme. Il ne doit pas y avoir d’alternative ! Le capitalisme est l’état naturel de la société... Point à la ligne. Escrocs !

 

Et pourtant, une information plurielle aurait été possible aujourd’hui. Quasiment aucun journal n’évoque l’excellent documentaire de Tancrède Ramonet, ce soir, sur la 5. Tancrède porte le nom de son père, et sent le « rouge et noir ». Et puis il y a aussi le livre « Vive le Che ! » qui depuis juin fait son chemin, remplit les salles, sans l’aide des médias dominants nationaux. Avec les coups de main de quelques journalistes locaux, qui eux, respectent la déontologie du métier. Et pas parce qu’ils parlent de mon bouquin, mais parce qu’ils le confrontent, ont le courage de ramer à contre-courant, et d’envoyer bouler les idées dominantes.

Un spécialiste, y compris reconnu, parce qu’il est, et reste, communiste, qu’il n’a pas trahi, qu’il assume ses engagements, avec liberté, critique et fidélité, demeure, pour les « chiens de garde », un « dangereux communiste ». Je m’en réjouis presque. Même affaibli, nous continuons à leur pourrir la vie.

 

Au nom des miens, je l’ai répété mille fois, j’essaie d’être communiste. Jusqu’au bout. Que l’on attende de moi aucun exhibitionnisme, aucune repentance obscène. Je suis bien dans mon identité. J’ai des amis libertaires, trotskistes, prêtres, occitanistes, arabes, palestiniens, gitans, hamonistes, malabaristes... J’apprécie la capacité d’écoute et la simplicité de Pierre Laurent. J’aime la verve et le charisme de Mélenchon, ses meetings « pédagogiques », d’éducation populaire ; mais je n’accepte pas que qui que ce soit me demande de renoncer à ce que je suis. Je n’ai pas besoin de label, ni de passer sous les fourches caudines de la « radicalité ».

Radicalisme, rupture, radicalité, révolution, anticapitalisme, horizon communisme, socialisation, lutte des classes, internationalisme, ne sont pas pour moi des vains mots, ni des mots marketing. Ils structurent ma vie ; j’ai beaucoup donné, je ne demande en retour que le respect. Je ne supporte plus les invectives entre frères de combat de classe, les petits calculs politiciens, « hégémoniques »... Je ne suis ni mélenchoniste, ni hamoniste, ni suiviste..., peut-être « ortiziste », et simplement révolutionnaire, donc critique.

 

Je suis immensément heureux que le PCF rende hommage au colonel Fabien, ce lundi à 18h30, à ce Che que brandissaient les « gauchistes » en mai 1968, et que les miens considéraient alors comme un irresponsable, un boute feu, un exportateur de révolution, etc. Le Che était un communiste « sui generis », comme tous les jeunes qui en ces années 1960, libérés des dogmes soviétiques par la révolution cubaine, prirent les armes au nom de l’expérience, et l’espérance, cubaines. Et en moururent. Ils allèrent jusqu’au bout d’un sacrifice consenti. Ce sont nos frères, nos camarades. Ils sont des nôtres. Il était temps de les revendiquer... Miguel Henriquez, Roque Dalton, Tamara, les camarades tupamaros, montoneros, de l’ERP, guérilleros guatémaltèques, fondateurs du Front sandiniste, du Front Farabundo Marti, etc. Ils sont patrimoine commun, comme le Che, patrimoine commun de tous les révolutionnaires.

 

Jean Ortiz

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19 septembre 2017 2 19 /09 /septembre /2017 08:35

Certains médias ont réduit la fête de l'Huma a une petite phrase sur une absence. Cela leur évite de parler des dizaines de débats de la fête, de la dénonciation du libéralisme macronien, des rencontres de salariés en lutte, des spectacles ...

Quelques images de la fête.

 

Quelle belle fête de l'Humanité 2017
Il fallait parfois jouer des coudes dans les allées

Il fallait parfois jouer des coudes dans les allées

Un public nombreux pour assister au procès des ordonnances Macron sur la Loi travail

Un public nombreux pour assister au procès des ordonnances Macron sur la Loi travail

Que de monde sur l'espace de la grande scène

Que de monde sur l'espace de la grande scène

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14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 06:44
Et n'oubliez pas  la fête de l'huma les 15-16-17 septembre 2017
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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 18:10

Muriel Pénicaud, la ministre du travail, est complètement discréditée pour poursuivre la réforme du code du travail. L'Humanité vient de révéler ce jour qu'en 2013, elle a réalisé une plus-value boursière de 1,13 million d’euros sur ses stock-options en tant que dirigeante de Danone, profitant de la flambée en Bourse qui a suivi l’annonce de 900 suppressions d’emplois du groupe en Europe.

 

Et c'est cette même Pénicaud qui dans la nouvelle loi travail XXL, destinée à satisfaire les appétits du patronat, veut entre autres mesures plafonner les indemnités prud'homales.

 

Il parait que Macron était à cheval sur la morale, la transparence et l'éthique. Si Muriel Pénicaud entre dans ces cases, les clés de la Banque de France peuvent être confiées au plus grand des escrocs.

 

Pour savoir comment elle a réalisé cette plus-value, Voir l'article de l'Humanité.

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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 17:15
Déclaration des député(e)s communistes et républicains suite aux révélations du journal L'Humanité sur Muriel Pénicaud
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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 17:07

Lecteur régulier de l'Humanité quotidienne (pris chaque jour en kiosque) et de l'Humanité Dimanche (abonnement), je tenais à vous faire part de mon ressenti.

 

Dans le numéro de l'HD du 6 novembre, à la rubrique Social/Lutte des classes, mon hebdo épingle le quinté de tête des boîtes à outils patronales, véritables chiens de garde du patronat. Je ne peux que me réjouir et approuver le contenu de cet article dans l'Humanité Dimanche, qui plus est dans une rubrique intitulée « Lutte des Classes », un terme qui pour certains aujourd'hui est considéré comme un gros mot, qui appartiendrait à une période révolue. Parmi ces cinq, on retrouve l'IFRAP, avec à sa tête une certaine Agnès Verdier-Molinié, incontournable de l'émission « C dans l'air » et qu'on entend également sur les ondes des radios, y compris publiques, en tant qu'experte. Experte en libéralisme, ça c'est certain.

 

Dans l'Humanité quotidienne du 27 octobre, la rubrique Débats & Controverses titrait « Plus de droits au travail = moins d'emplois ? Le Code du travail est-il un atout pour le développement économique ? »  Parmi les intervenants de cette rubrique, le responsable du service juridique de la CGT, un ancien inspecteur du travail, et … cette même Agnès Verdier-Molinié. Elle y expliquait en 76 lignes pourquoi le code du travail est un frein à l'emploi, qu'il déclenche la peur de l'embauche. Elle y revendique en matière de licenciement « l'employeur seul juge » etc. Tout à fait ce que revendique Gattaz, et la casse du Code du travail est un sujet sur lequel le gouvernement "socialiste", qui n'a rien de gauche, s'apprête à céder.

 

Pourquoi donner la parole à cette chienne de garde du patronat ? Puisque la télé ou à la radio nous abreuvent des propos de ces soi-disant experts, alors de grâce, nul besoin d'en rajouter dans l'Huma. Leurs arguments sont connus, puisqu'ils sont régulièrement dans les médias. Autant garder la place dans l'Huma pour les dénoncer puisque ce n'est pas possible autrement, les médias n'invitant pas les journalistes de l'Huma ou ceux qui ne sont pas bien pensants par rapport à leur doctrine libérale.

 

Pour ma part, j'ai envie d'un journal de classe, de combat, pas d'un journal qui dériverait vers du social-libéralisme, clin d’œil à la parole fréquemment donnée à des socialistes. Et que dire de la publicité pleine page d'Air France s'excusant auprès de ses clients de la gêne occasionnée par la grève des pilotes ! Même si je comprends les difficultés financières de la presse, et encore plus quand elle d'opinion, je ne conçois pas qu'on puisse accepter une telle publicité.

 

Cordialement vôtre.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 18:50

La Fête de l'Humanité comme vous ne risquez pas de l'avoir vue dans nos médias. Retrouvez un aperçu de la diversité des débats, des rencontres, des spectacles et des concerts de la Fête de l'Humanité 2014.

Le journal de la Fête - Partie 1

Le journal de la Fête - Partie 2

Le journal de la Fête - Partie 3

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:59

Dans le supplément Cactus de l'Humanité quotidienne du jeudi, j'ai apprécié "le grain de sel" de Aline Pailler. J'aimerais entendre ces mêmes propos dans la bouche des dirigeants de mon parti. Un changement radical est indispensable pour notre société, on voit à quoi nous mènent les compromis, voire les compromissions. La capitalisme n'apporte que désespoir, on ne peut se contenter d'accompagner ses victimes.

Aline Pailler est journaliste et productrice à France-Culture. Elle a été députée européenne du Parlement européen (1994-1999) sous les couleurs du Parti communiste français.

 

Cactus Le grain de sel d' Aline Pailler

 La colère a ses raisons...

  

La planète croule, les esprits sont enchaînés par la peur, les élites et les contre-pouvoirs attablés dans les médias ou les salles de réunion surchargées par l’agenda des relations sociales et autres négociations de pactes sociaux ! Allons-nous réciter longtemps encore la litanie des ­récriminations sur les effets du capitalisme ? Allons-nous finir par vivre en charognards sur le dos des ­cadavres du ­capitalisme et ­recycler notre colère en fonds de commerce ? Transformons nos innombrables débats en combats. Combattons ce que nous dénonçons, transformons la conscience et l’analyse en outil de destruction de ce qui nous opprime. « Oh  ! mais quelle violence  !  », diront effarouchés ceux qui ne veulent pas changer le système mais le réformer et/ou accompagner ses victimes tout en les laissant glisser inexorablement vers l’abattoir.

 

La violence est partout, dans la rue, sur les trottoirs, dans les entreprises, les bidonvilles. La guerre est mondiale et la dignité humaine partout bafouée. Ça suffit ! Groupons-nous, fédérons notre énergie à combattre le même ennemi : le capitalisme. Jaurès qui, comme Marx, est expurgé de ce qui pourrait déranger l’ordre établi, publiait en 1895 l’article « Plutôt l’anarchie que le despotisme ». Il y mettait notamment en cause le salariat, comme Marx, qui prônait son abolition. Il y a des pistes pour déboulonner le capitalisme. Et si la première étape était de le saboter ? Que tous les débats critiques consacrent la meilleure partie de leur temps à inventer et organiser la riposte. Cessons de faire semblant de croire à ce qui a donné de nombreuses preuves de son inefficacité à transformer le monde : les partis de gouvernement, les syndicats réformistes, les élections en régime ­capitaliste, la démocratie délégataire. Puisons certes dans le passé mais ne nous y enterrons pas avec nos rêves bafoués et trahis ! Nous honorons Mandela mais que savons-nous de l’organisation Abahlali baseMjondolo qui construit l’autonomie avec les populations des quartiers délaissés par les services publics en Afrique du Sud ?

 

Nous allons commémorer une défaite, les quarante ans du coup d’État au Chili, mais que savons-nous des luttes des Mapuche ? Si nous fêtions une révolution qui dure depuis le 1er janvier 1994 au Chiapas (Mexique), la révolution zapatiste qui construit de manière autonome une société avec son système de santé, d’éducation, de justice, de gouvernement ? Pourquoi taire ces ­victoires et ces chemins vers l’autre monde que nous revendiquons dans nos slogans ? Mais l’Europe, la France même ne sont pas un désert en matière d’initiatives, d’expériences et de construction théorique et pratique d’une société non capitaliste. Il nous reste à inventer dans nos pays les chemins buissonniers pour construire des territoires libérés et autonomes : quelle belle perspective que de cesser de seulement survivre ! Enfin nous allons ressentir au plus profond de soi et collectivement la joie de vivre !

 

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