:
Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister.
La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
Richard Virenque, recordman du maillot de meilleur grimpeur du tour de France va élire domicile dans le plat pays, un paradoxe !Ces derniers temps, c'est très à la mode d'émigrer en Belgique. Il parait que pour lui aussi, ce n'est pas pour des raisons fiscales.
Est-ce un départ à l'insu de son plein gré ?
Selon ses dires, il s'y installerait pour développer les activités de sa société qui produit une boisson énergisante. De l'EPO en
canettes ?
Concernant Virenque, une chose est sûre, sur un plan statistique, ça ne
rentre pas dans le cadre de la fuite des cerveaux !
La flamme olympique est l'un des symboles les plus important des Jeux Olympiques. Trait d'union entre les Jeux Antiques et les Jeux
modernes elle apporte un message de paix. Elle est employée depuis 1928 pour symboliser le lien entre les jeux modernes et la Grèce antique.
Allumée lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Londres au coeur du Stade olympique, la flamme olympique a été déplacée pour
permettre le bon déroulement des épreuves d'athlétisme. Mais hormis les athlètes et spectateurs qui auront accès à l'enceinte du stade, elle ne sera pas visible de l'extérieur. La vasque
olympique est désormais cachée dans un coin du Stade olympique et certains spectateurs regrettent de ne pouvoir ni la voir ni la prendre en photos.
La flamme « n'a pas été créée pour être une attraction touristique », leur répond Sebastian Coe, le président du
comité d'organisation.
Dans un précédent article, j'avais déjà eu l'occasion de souligner la dérive de « l'esprit olympique ». En voilà encore une
nouvelle preuve puisque même la vue de la vasque olympique par tous n'est plus possible.
Lakshmi Mittal, le propriétaire indien d'ArcelorMittal, et son fils, se sont offerts le plaisir de porter la flamme olympique à travers Londres » Comment
? En étant le sponsor d'une tour baptisée«The ArcelorMittal Orbit»qui s'élève sur 115 mètres entre le stade et la piscine olympiques.
Cette construction, composée de 1.400 tonnes d'acier tubulaire et imaginée par le plasticien britannique Anish Kapoor, a coûté 21 millions d'euros, financés à hauteur de 18 millions par
ArcelorMittal et par la mairie de Londres pour les 3 millions restants.
Cité par le site officiel des JO-2012, Lakshmi Mittal a déclaré« "Quand je
pense aux parallèles entre moi-même et un athlète olympique, je crois que le monde des affaires est marqué par des principes très similaires de persévérance et de dur labeur ».
Les principes de Mittal, c'est faire toujours plus de fric. Pour accroître encore sa fortune, il
a décidé d'acheter à tour de bras des mines de fer, une activité extrêmement rentable aujourd'hui et qu'il finance, selon les syndicats, en liquidant les hauts-fourneaux dont il dispose en Europe
et notamment à Liège, des outils qui sont bénéficiaires, mais pas assez toutefois à ses yeux. Depuis que M. Mittal est devenu le numéro un de l'acier, il a congédié directement près de 70.000
travailleurs dans le monde.
Dans un courrier adressé au président du CIO, les syndicats disent ne pas comprendre
«que l'Olympisme puisse récompenser ceux qui broient des vies ».
La charte olympique fait référence aux notions de« responsabilité
sociale »et de« respect des principes éthiques fondamentaux universels ».Mais manifestement, ce sont les capitaux et la loi des sponsors qui priment sur l'esprit olympique.
Le doigt sur la couture du pantalon pour ses généreux sponsors qui payent cher le droit de s'associer aux cinq anneaux olympiques, le
comité d'organisation des JO de Londres a mis sur pied une « branding police » afin de protéger la marque olympique. Celle-ci vient de tirer l'oreille d'un boucher anglais qui a dû
retirer de son étal un chapeler de saucisses représentant les anneaux olympiques.
Le CIO est bien tatillon … Il l'a beaucoup moins été à l'égard de Dow Chemical, choisi comme sponsor principal de ces JO de Londres. Il
faut dire que le contrat signé avec Dow Chemical prévoit le parrainage jusqu'en 2020 et représente un versement de 80 millions d'euros tous les quatre ans.
De quoi faire oublier le sinistre palmarès de l'industriel américain producteur du défoliant (l'agent orange) déversé par l'armée
américaine de 1961 à 1971 pendant la guerre du Viet-Nam et qui connaissait la toxicité du produit. Aujourd'hui encore, selon la Croix-Rouge, trois millions de Vietnamiens présentent des
pathologies graves (cancers, leucémies, diabètes, troubles neurologiques, déficiences immunitaires etc. ) liées à la dioxyne que contenait cet agent orange. En 1984, Dow Chemical s'appelait Ubion
Carbide, responsable de la tragédie de Bhopal en Inde, ce conglomérat chimique qui a mis en charpie les boyaux de près de 10 000 personnes. Près de trente ans plus tard, on estime que 800 000
personnes ont été touchées par le nuage toxique.
Alors, c'est qui le « méchant » boucher ?
A partir de l'article Humanité de FS
NDLR - Ce géant de la chimie est doté d'un cynisme à toute épreuve puisque Andrew Liveris, PDG de Dow Chemical a déclaré :« Grâce à notre engagement de longue date envers le développement durable mondial (...) Dow répond parfaitement à la vision du
mouvement olympique qui prône la paix ... »
La saison prochaine, des règles de fair-play financier (initiative chère à Michel Platini) doivent être mises en place qui imposeront
aux clubs européens de rééquilibrer leurs finances rapidement, sous peine de sanctions allant de l’amende à l’exclusion des compétitions organisées par l’UEFA.
Il est certainement grand temps. En Espagne le Real Madrid était endetté en 2011 à hauteur de 590 millions d’euros et le FC Barcelone
pour 578 millions ; en Italie la Juventus de Turin, l’Inter Milan et le Milan AC cumulent à eux trois 252 millions d’euros de pertes ; en Angleterre 17 des 20 clubs de première
division sont dans le rouge, notamment Manchester United avec 380 millions d’euros de dettes. En France, le PSG fait presque figure d’amateur avec un déficit estimé pour la saison 2011-2012 à 100
millions d’euros !
Cela n'a pas empêché cette semaine le Paris Saint-Germain de poursuivre sa campagne de recrutement et de garantir à la star suédoise
Ibrahimovic un salaire de 14 millions annuels net d’impôts; cela signifierait que c’est probablement le club qui paiera les impôts du joueur pour que la somme qu’il touche à la sortie
corresponde bien à 14 millions. Cotisations sociales et impôt sur le revenu à la charge du PSG, l’attaquant suédois coûterait aux environs de 80 millions d’euros par an au club de la capitale.
Avec son déficit actuel, cela signifie que le club de la capitale va devoir renflouer les caisses. Et il faudra en vendre des produits dérivés pour compenser un nouveau poids de 80 millions par
an … sans compter le coût des autres vedettes recrutées.
Il y a de quoi s'indigner de voir de telles sommes en jeu pour ce qui ne devrait rester que du sport, quand bien même pour certains
c'est leur métier. Mais peut-être bien que pour les clubs professionnels, ça pourrait se terminer plus vite qu'on ne le croit, comme pour la bulle des subprimes ?
Ces footballeurs, je veux parler de ces gamins millionnaires qui viennent de ridiculiser l’équipe de France, prennent les
français pour des cons. Même pas une once de réflexion. Leur capitaine Evra annonce comme un grand seigneur que les joueurs renonçaient à toutes les primes.
Ils ne renoncent à rien du tout. Dans un communiqué, la Fédération Française de Football précise que
« Conformément au principe en vigueur depuis la précédente Coupe du monde, en cas d’élimination à l’issue de la poule de qualification, aucune prime n’est versée aux joueurs de l’équipe
de France ».
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver (Covan) promettait des jeux exemplaires en matière de
respect de l’environnement.
Eh bien après l’échec de Copenhague, c’est là aussi un échec pour l’environnement. Faute de neige à cause d’une météo
clémente(ennuyeux pour des JO d’hiver),c’est un véritable ballet d’hélicoptères et une noria de 300 camions qui ramènent la neige des sommets. Tout ça plombe sérieusement le bilan carbone.
Le CIO quant à lui veut faire de ces jeux le symbole de la lutte anti-dopage. Le président du CIO Jacques Rogge souhaite
en faire les jeux les plus « propres » de l’histoire.
Pour ne pas ternir cette volonté, le comité d’organisation aurait pu éviter d’intégrer parmi les derniers relayeurs de la
flamme olympique le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, grand consommateur de stéroïdes anabolisants lorsqu’il était culturiste, faits qu’il a reconnu publiquement
en 2005.
Propos tenus par Rama Yade au sujet de la main de Thierry Henri : « Je ne pense pas que l'on puisse parler
de triche. Vous ne pouvez pas savoir exactement d'où vient le ballon et où il part. D'ailleurs l'arbitre n'a rien vu. »
C’est l’éthique de notre secrétaire d’état aux sports, l’arbitre n’ayant rien vu c’est le « pas vu pas
pris ».
D'ailleurs, quelques minutes après la fin de la rencontre, elle déclarait « cela fait partie du jeu ». Ah bon,
depuis quand « ne pas respecter les règles » fait partie du jeu ?
Rama Yade n’est pas vraiment à sa place au secrétariat d’Etat aux sports.On s’en doutait, mais on en a la confirmation.
A 48 heures de la clôture des JO, le sous-ministre des sports Bernard Laporte trouve que
la performance de l'équipe de France olympique est "belle" en nombre de médailles. Mais il se dit un peu déçu du nombre de médailles d'or, ajoutant, il faudra « analyser ces Jeux et
surtout repartir et envisager une meilleure performance pour Londres dans 4 ans. » Sur la rareté des médailles d’or, Bernard Laporte estime que « c’est difficile à
expliquer (…) Est-ce un problème de mental, est-ce un problème de préparation? Difficile d’y répondre aujourd’hui. Mais il est clair que nous devons trouver des solutions pour repartir d’un bon
pied et envisager de meilleures performances dans 4 ans à Londres.»
« Trouver des solutions, repartir d'un bon pied, envisager de meilleures performances », en clair, il manque des médailles d'or pour le bilan de notre sous-ministre des sports. Sa note
ne sera pas bonne. Mais cela me fait penser que les JO, c'est tous les 4 ans, un peu comme la coupe du monde de rugby qui se déroule tous les 4 ans également. Et qui est devenu l'entraîneur
de l'équipe de France de rugby après la coupe du monde de 1999 où la France avait perdu en finale (médaille d'argent) ? Bernard Laporte. Et qu'a fait depuis l'équipe de France de rugby avec
Laporte à sa tête ? 4ème en 2003 et 4ème en 2007. »
« Trouver des solutions, repartir d'un bon pied, envisager de meilleures
performances », plus facile à dire qu'à faire.
Notre sous-ministre des sports lui-même n'a pas montré l'exemple !
J’avoue que ça m’a bien amusé (je sais que ce ne sera pas le cas de tout le monde) quand
j’ai entendu le résultat du 1/8ème de finale de coupe de France entre Carquefou (ben oui, faut chercher sur la carte, c’est une ville de 17 000 habitants au nord-est de Nantes), et
Marseille, la ville qui a permis à la droite de sauver la face lors des dernières municipales.
Eh bien, le grand (?) OM s’est incliné contre un club amateur de CFA2 (soit 4 divisions
en dessous). David qui terrasse Goliath.
L’amusant dans l’histoire est de penser que le budget annuel de ce petit club est équivalent au salaire mensuel d’un
joueur marseillais présent sur le terrain. Et là, pas le prétexte d’avoir évolué dans un champ de patates …
Quand je pense que la ligue professionnelle de football a pu obtenir de Canal + et
d’Orange des droits télé pour un montant de 668 millions d’euros par saison (je trouve ce montant honteux dans un pays ou 7 millions de personne vivent en dessous du seuil de pauvreté), il
y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans le monde du football professionnel, et ce n’est pas que le ballon.