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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 19:41

« Le gouvernement fait ce qu’il faut et va dans la bonne direction. Pour une fois, reconnaissons-le ! » Ces propos étaient tenus par Pierre Gattaz en août 2014, et confirmés par le numéro deux du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux : « Le cap politique qu’a choisi François Hollande est le bon, et nous on pense qu’il faut aller plus vite et plus fort ». Suite au résultat désastreux des élections départementales le gouvernement dirigé par Manuel Valls ne veut pas faire mentir les dirigeants patronaux et entend poursuivre la même politique, celle adoptée en force à l'Assemblée Nationale grâce à l’article 49.3 sur la loi Macron. Ce texte est fondamentalement idéologique et touche de nombreux aspects du droit du travail et des domaines économiques. Voici quelques unes des grandes lignes : plus de facilités pour licencier, banalisation du travail le dimanche et du travail de nuit et risque d'extension à d’autres secteurs que le commerce, possibilité pour le patron de déroger au Code du travail, mise à mort des conseils des prud’hommes et de la médecine du travail, affaiblissement de l’inspection du travail, affaiblissement des instances représentatives du personnel.

 

Est-ce cela qu'attendaient les électeurs de gauche en portant au pouvoir Hollande en 2012 ? Assurément non ! Et ceux qui attribuent la défaite de la « gauche » à la désunion, se sont-ils un instant posés la question de la trahison du pouvoir en place et du refus des électeurs d'accorder une nouvelle fois leur confiance à leurs candidats, quelles que soit le type d 'élection.

 

Le gouvernement multiplie les gestes en direction du Medef, tout en donnant sans cesse des coups de plus en plus rudes contre le droit du travail. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement s'obstine à poursuivre le même cap et va même jusqu'à rendre responsable les salariés du taux de chômage en France. C'est ce qu'a fait le sinistre Macron en début de mois devant les étudiants d’une grande école de Berlin. « La France n’a pas réformé ces dix dernières années. Nos entreprises perdent des parts de marché, leurs marges sont trop faibles, nos gains de productivité trop lents. Le fait que la France soit l’un des pays qui protège le plus ses travailleurs est l’une des explications de son taux de chômage à 10 % . Protéger des salariés peut aussi tuer des opportunités pour les autres. Il faut accélérer les réformes parce que les Français veulent des jobs et une vie meilleure. ».

 

Quant aux promesses de Gattaz avec son pin's « 1 million d'emplois » épinglé à son revers, les français attendent toujours, malgré les aides publiques allouées sans conditions. Et comme l'écrit Laurent Mauduit dans Mediapart, « Faire une première loi pour apporter 42 milliards d’euros aux entreprises ; et puis en faire une autre, pour leur apporter encore 2,5 milliards de plus : tout cela est normal ! Mais prendre des mesures pour protéger les salariés ou d’autres pour contenir la boulimie de certains grands patrons ? Vous n’y pensez pas ! »

 

Ne soyons pas étonnés que les électeurs de gauche n'aient aucune envie de soutenir des candidats qui se réclament d'un parti (PS) qui assume clairement sa rupture avec les intérêts populaires. Et l'attitude de Martine Aubry, un temps critique de la politique gouvernementale, et qui bat aujourd'hui en retraite, montre que la construction d'une autre alternative à gauche est nécessaire et ne peut se faire autour du PS.

 

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 08:11
Il est donc urgent pour les progressistes de mettre sur pied une alternative politique, rassembleuse, qui apparaisse comme une perspective possible à notre peuple, une issue de secours face aux appétits de retour de Nicolas Sarkozy et à la menace lepéniste. À gauche, il n’y a rien de plus nécessaire. Notre peuple en a besoin.
Pour le gouvernement, c’est une Berezina, précédée par une longue retraite, des redditions devant le patronat, des abandons de postes et des retournements incarnés par le trio Hollande-Valls-Macron. Pourtant, on ne peut pas se contenter de dire « bien fait pour eux ». Ainsi, une défaite d’un binôme socialiste à Moulins, dans l’Allier, privera ses habitants d’une gestion de progrès animée par un communiste. L’arrivée de la droite à la tête de plus de 70 % des départements se traduira par une austérité aggravée et des reculs des missions sociales. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ignorons encore si l’extrême droite gérera un conseil départemental. Ce serait une mauvaise nouvelle pour la liberté, l’égalité et la fraternité. Tous les discours contre le Front national resteront des discours politiciens, sans un changement de cap qui permette à la France de renouer avec le progrès social. Dans ce cas, il pourrait engranger demain bien plus qu’une quarantaine d’élus.
 
Le signal est sans ambiguïté : si le pouvoir poursuit sa politique libérale, ses amis et le pays en paieront le prix fort. Sourd au message du premier tour, indifférent à l’abstention massive de l’électorat de gauche, Manuel Valls avait assuré dès lundi dernier qu’il poursuivrait et accélérerait ses « réformes ». Ce serait précipiter le pays dans un cul-de-sac périlleux. Le premier ministre peut toujours regretter la dispersion de la gauche… il en est un de plus grand commun diviseur. Il est donc urgent pour les progressistes de mettre sur pied une alternative politique, rassembleuse, qui apparaisse comme une perspective possible à notre peuple, une issue de secours face aux appétits de retour de Nicolas Sarkozy et à la menace lepéniste. À gauche, il n’y a rien de plus nécessaire. Notre peuple en a besoin.
 
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 16:39

 

« Monsieur le Président, je vous fais une lettre... »

 

Les membres des commissions d’enquête du Sénat sur l’évasion fiscale vous avaient adressé un courrier, Monsieur le Président du Sénat, il y a quelques semaines au lendemain des révélations de l’affaire « Swissleaks », impliquant la banque HSBC.

Nous avions jugé nécessaire de renouveler notre proposition de création d’une délégation sénatoriale permanente au sein de notre assemblée, qui serait en charge de la lutte contre l’évasion fiscale. Votre réponse m’est parvenue le 6 mars dernier. Sur un ton très courtois vous m’expliquez que cette demande « a retenu toute votre attention » et que vous « savez parfaitement la qualité des conclusions adoptées par ces deux commissions d’enquête », jusque-là l’espoir vit... mais tout à coup surgit un « malgré » et là ça se gâte, je cite : « ... malgré le fait que je partage pleinement l’objectif que vous poursuivez, je ne puis être favorable à la création de cette délégation permanente. »

Fin de citation et donc de non-recevoir ?!

Quels arguments invoquez-vous, Monsieur le Président ??

D’abord vous dites que d’une part, les représentants des groupes ont souhaité limiter la multiplication des instances internes et que d’autre part nous évoluons dans un contexte budgétaire contraint, un couplet très en vogue depuis... on ne sait plus combien de temps.

Je dois dire M. le Président que ces deux arguments me laissent un peu pantois, pour le premier d’entre eux je me permettrai de rappeler ici la décision prise par la nouvelle majorité UMP/UDI de créer sans sourciller quant aux finances publiques, une délégation aux entreprises, c’était le 12 novembre 2014. Délégation qui a déjà effectué 3 déplacements dans les départements du Rhône, de la Drôme et de la Vendée pour, selon l’objet de la délégation « recenser les obstacles à leur développement et proposer des mesures visant à favoriser l’esprit d’entreprise ».

On dirait du Gattaz... Le deuxième argument budgétaire tombera aisément lorsque nous aurons rappelé le coût de l’évasion fiscale pour notre pays chaque année compris entre 50 et 80 milliards d’euros. Glurps ?!

Vous renvoyez aux compétences de la Commission des Finances, mais le problème c’est que seuls la Présidente et le Rapporteur général de la commission peuvent lever le secret fiscal par rapport aux services du Ministère des Finances à Bercy.

Vous aviez là une occasion rêvée de redorer l’image du Sénat, au moment où le gouvernement grec inscrit la lutte contre l’évasion fiscale comme priorité pour redresser les comptes du pays et qu’une commission spéciale se met en place au sein du Parlement européen afin d’enquêter sur l’affaire « Luxleaks », au temps où votre ami Juncker dirigeait le Luxembourg.

« ... je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps... »
Quoi qu’il arrive nous on continue, pas question de déserter.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 14:24

Encore plus dangereux que les particules fines.

Alerte Pollution ce week-end
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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 07:26
Patrick Pelloux soutient les candidats du Front de Gauche

L'urgentiste et chroniqueur à Charlie Hebdo, explique son soutien aux candidats du Front de gauche. Entretien réalisé par Clotilde Mathieu dans L'Humanité du 20 mars 2015

 

Pourquoi soutenez-vous les candidats du Front de gauche aux départementales à Lille ?

Patrick Pelloux Ce sont des amis qui se battent sur le terrain depuis longtemps. Même s’ils ne changeront pas le monde, dimanche, le changement commence aussi en partant de l’échelon local. Les événements terroristes qui ont touché la France, puis le Danemark et maintenant la Tunisie nous poussent à faire bouger les choses, à nous battre et à soutenir ceux qui défendent les valeurs de gauche, la culture et donc la laïcité. Ceux qui luttent contre la crise sociale. Depuis combien d’années nous parle-t-on de la crise ? Les économistes nous servent à chaque fois les mêmes recettes avec toujours les mêmes conséquences, en mettant en accusation le monde du travail, les salariés. À l’image d’un médecin qui reprocherait à son patient d’être responsable de sa maladie.

Une abstention annoncée record, un FN mis en avant qui se sent pousser des ailes, deux mois après les attentats et la mobilisation républicaine du 11 janvier, comment vivez-vous cette situation ?

Patrick Pelloux Il faut arrêter de se leurrer sur le FN. Le dernier scandale au Parlement européen (où vingt assistants parlementaires sont accusés de travailler principalement pour le parti de Marine Le Pen aux frais du Parlement, sans traiter de problématiques européennes – NDLR) montre à quel point il fait partie du système. Le FN est une imposture : partout où il a des élus, il déverse une vision étriquée et punitive de la société, surtout vis-à-vis des classes populaires qu’il promet de défendre. Une vision éloignée de l’égalité de la République. L’abstention est un danger pour la démocratie et la République. Il y a une forme de prétention de la part de ceux qui ne votent pas ; sans doute pensent-ils que le droit de vote est inéluctable, garanti ? Sans doute ont-ils le sentiment que la société n’est jamais menacée ? Or, cette vague terroriste mondiale est une attaque contre les démocraties. Je suis pour le vote obligatoire, mais il faut prendre en compte le vote blanc.

Patrick Pelloux soutient les candidats du Front de Gauche
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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 23:04
Le 22 mars, je vote Front de Gauche

Face à la droite et l'extrême-droite, face aux renoncements gouvernementaux
 

Dimanche 22 mars, faisons entendre notre voix, une autre voix, nous sommes en colère mais nous ne nous résignons pas. Nous voulons un nouvel élan progressiste pour notre département et pour notre pays !

Le 22 mars, je vote Front de Gauche
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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 18:33

Le ministère de l’Intérieur a décidé d’étiqueter les binômes des élections départementales selon les intérêts politiques conjoncturels du gouvernement. Les binômes composés de titulaires issus du Parti communiste français-Front de gauche et d’Europe écologie les verts seraient étiquetés « divers gauche », alors que tous les binômes alliant un candidat du PS à un titulaire d’une autre formation de gauche, se verraient qualifiés « d’union de la gauche ». Ainsi le ministère de l’intérieur se permet de recomposer la vie politique française par voie administrative.

 

Cela aussi pose un problème de respect de la loi électorale. En effet les élections départementales ont été définies par le législateur comme un scrutin où les deux candidats titulaires sont à égalité de droit et de devoir. Il ne s’agit en aucune manière d’un scrutin de liste comme aux municipales ou aux régionales. Il n’y a donc aucune raison d’effacer l’appartenance politique d’un des membres du binôme au profit de l’autre, ni d’inventer des étiquettes politiques complètement décalées ou inexactes par rapport à la réalité des rassemblements noués au travers des binômes de candidats. Chaque membre du binôme avec sa formation politique peut légitimement se revendiquer de l’intégralité des voix qui se portent sur leur binôme.

 

C’est pourquoi le PCF demande au ministère de l’Intérieur d’arrêter de se mêler de politique. Il doit attribuer les voix de chaque candidat à sa formation ou au rassemblement politique auquel il se réfère. Toute autre solution produirait une comptabilité nationale faussée des voix qui profiterait notamment aux binômes 100% FN dont le score serait ainsi survalorisé.

 

Le PCF veut croire que le ministère de l’Intérieur renoncera à cette tentation étiquetage arbitraire des binômes pour retrouver le chemin de l’impartialité et de la rigueur au service de l’État. C’est pourquoi le PCF publiera ses propres totalisations nationales des forces politiques au lendemain du 1er tour.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:40

L’une des mesures de la loi Hamon les plus décriées par les chefs d’entreprise va être profondément modifiée dans le cadre de la loi Macron. Il s'agit de celle facilitant la transmission ou la reprise d’entreprises par les salariés. Madame la députée socialiste Dombre–Coste, chargée d’une mission d’évaluation des articles de la loi sur l’économie sociale et solidaire concernant le droit d’information des salariés vient de rendre son rapport. Les cessions d'entreprises ont concerné 1,3 million d'emplois en 2012 et 2013. Selon ce rapport, 2 patrons sur 3 ne sont pas gênés par le droit d'information et les entreprises cédées aux salariés sont plus pérennes que les autres, malgré cela, les propositions de la députée vont à l'encontre des droits des salariés.

 

La députée socialiste propose en effet de réduire le champ d'application de la loi uniquement aux « ventes » et non aux « cessions », qui elles, pourront se faire sans l'avis des salariés concernés. Elle suggère également de remplacer la sanction de « nullité de la vente » en cas d’infraction à la loi, par une simple amende civile.

 

Ces propositions vident de sa substance la loi Hamon et sont contraires aux engagements de François Hollande quand il était candidat puisqu'il voulait instituer un droit de préférence de rachat, à égalité d'offre, au bénéfice des salariés.

 

Et voilà comment, avec un amendement déposé en catimini, le gouvernement supprime une des rares mesures sociales prises depuis 2012.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 23:24

Dans un tweet posté le 17 mars (voir ci-dessous) le député d'Indre et Loire J-P Gille met sur le même plan le Front de gauche et le Front national, en les taxant de "frontamentalisme politique". Pire encore, il les assimile aux auteurs des attentats qui ont touché la France début janvier en assassinant lâchement des journalistes de Charlie-Hebdo ainsi que des innocents.

 

Honte à ce député PS qui ose mettre un signe égal entre les convictions et valeurs des gens du Front de Gauche (dont je suis) et  l'extrême droite. Et comme si cela ne suffisait pas, il établit un parallèle au barrage à faire au Front de Gauche (et au FN) pour les élections départementales et celui qui a eu lieu lors des rassemblements du 11 janvier contre les attentats.

 

Devant l'émoi qu'a suscité ce tweet au sein des organisations composant le Front de Gauche, il a cherché à apaiser la situation en déclarant : « Je pense que le FDG est sincèrement contre le FN, et je ne dis pas que les communistes sont des djihadistes, mais il y a une forme de fondamentalisme dans ces deux fronts politiques ». Ce n'est donc pas un dérapage.

 

Si face aux trahisons multiples de Hollande (entre autres "socialistes" ) voter PS à un second tour ou mettre un bulletin nul était devenu pour moi un dilemme, par son comportement, ce député PS apporte pour le futur la réponse à mon interrogation.

Le député socialiste Jean-Patrick Gille a t-il dérapé ?
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 14:50
Pour toute demande d'information :    aveclesgrecs@gmail.com

Pour toute demande d'information : aveclesgrecs@gmail.com

Appel unitaire en soutien au peuple grec

La victoire électorale de Syriza en Grèce le 25 janvier 2015 a suscité un grand espoir parmi les peuples européens, et toutes les forces sociales et politiques qui luttent contre l’austérité et pour la démocratie. Les engagements et premières mesures du gouvernement grec contre la pauvreté, la fraude fiscale et la corruption, pour la justice sociale et la défense de l’environnement, le droit des travailleurs et des migrants, ont suscité un soutien massif du peuple grec, et rejoignent et renforcent les combats de la gauche et de tous les peuples européens.

Aujourd’hui, le gouvernement grec est confronté à des pressions des institutions européennes qui contraignent la mise en œuvre de son programme pour lequel il a été démocratiquement élu. Nous nous opposons fermement à cette logique selon laquelle « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. », comme l’a affirmé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Les prochains mois seront décisifs pour que des politiques permettant de sortir enfin la Grèce de la crise économique et sociale dans laquelle cinq ans de cure d’austérité l’ont plongé, pour que le choix du peuple grec soit respecté, pour construire les bases d’une autre Europe : solidaire, écologique, juste et démocratique.

Nous, associations, syndicats et partis politiques, appelons toutes les forces progressistes en France à participer activement à la mobilisation internationale en faveur du peuple grec dans le bras de fer engagé avec les institutions européennes. Nous appelons à participer aux actions de solidarité avec la Grèce, comme celles qui ont eu lieu depuis janvier et qui s’organisent en France et en Europe, les 14 et 18 mars, le 9 avril, le 1er Mai, et à d’autres initiatives à construire… Nous soutenons la mise en place dans toute la France de collectifs unitaires et d’initiatives locales d’information, de mobilisation et de solidarité concrète en soutien au peuple grec.

 

Signataires :

ATTAC, CADTM, Collectif Roosevelt, Compagnie Erinna / Grèce Résistante, Club des socialistes affligés, Economistes Atterrés, EELV, Ensemble, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Grèce-France Résistance, GU, Jeunes écologistes, Les effronté-e-s, Nouvelle Donne, NPA, PCF, PCOF, PG, Marches européennes, Mémoire des luttes, République et socialisme, Solidarité France-Grèce Santé, Syriza Paris, Transform! 

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