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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:07

Suite à un précédent billet sur ce sujet, voici un autre témoignage, conséquence de l'état d'urgence décrété par le gouvernement. Pour l'instant, ce ne sont pas les terroristes qui sont traqués.

 

Publié sur blog  Le Monde 

 

Etat d’urgence : un assigné en garde à vue pour avoir assisté à son référé-liberté

 

Vouloir assister à son audience devant le tribunal administratif peut valoir une garde à vue… C'est ce qu'a appris G., mardi 8 décembre. Nous l'avions surnommé "l'assigné mobile" dans un post précédent : habitant de Montrouge (Hauts-de-Seine), il devait traverser la capitale quatre fois par jour (8 heures, 11 heures, 14 heures, 18 heures)… pour aller pointer au commissariat du 18e arrondissement de Paris, sans que rien n'explique ce choix géographique inattendu. 6 heures de transport par jour. Absurde et manifestement illégal : la loi du 20 novembre sur l'état d'urgence prévoit trois pointages maximum.

Mardi 8 décembre, l'arrêté de l'assigné mobile a donc été modifié, avec trois visites au commissariat à 8 heures, 14 heures et 18 heures. Ça tombait bien, puisque l'audience de son recours en référé-liberté contre l'assignation était prévue à 11 h 30 au tribunal administratif de… Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), qui est la juridiction compétente pour les Hauts-de-Seine, mais qui est située à plus d'une heure de transport en commun de Montrouge comme du 18e arrondissement (il faut suivre). Son avocate, Me Marie Dosé, avait prévenu la préfecture des Hauts-de-Seine de son déplacement.

Mais c'était sans compter avec les transports en commun franciliens. L'audience s'est finalement tenue à 12 h 30, pour se finir à 13 h 15. Un peu juste pour être à l'heure au commissariat. Son avocat le prend alors dans sa voiture, et tente l'impossible : Cergy-18e arrondissement en moins de 45 minutes. G. appelle le commissariat pour prévenir de son retard. En vain: quand il se présente à 14 h 40, il est immédiatement placé en garde à vue pour non-respect de son assignation à résidence, malgré les explications de son avocat. A 21 heures, il y était toujours. "Pour vérifications", explique-t-on au parquet de Paris. L'odyssée judiciaro-administrative de G. n'est pas finie…

 

Mise à jour: à 11 heures, mercredi 9 décembre, G. était toujours en garde à vue.

 

 

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:57

A lire ces témoignages de garde à vue en état d'urgence.

 

La nuit est tombée et cela fait environ deux heures que nous sommes encerclés avec environ 200 personnes dans un coin de la place de la République par un impressionnant cordon policier. Ceux-ci restent statiques pendant de longues minutes puis, suivant une logique qui m’échappe encore, s’avancent en petits groupes vers la foule pour en extraire une poignée de manifestants, a priori repérés à l’avance, qui seront ensuite emmenés vers les camions malgré quelques timides tentatives des autres manifestants pour les retenir.

 

La suite sur le site de Reporterre

 

Et ces images sur COP21 les violences policières place de la République qui viennent corroborer les témoignages sur les dérives de l'état d'urgence.

 

C'est bien en France que ça se passe.

 

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 04:04

Nul doute que le paysans bretons, comme ceux du reste de la France, sont victimes de la chute de leurs revenus due essentiellement à la pression de la grande distribution, à l'absence de prix garantis, et à la mise en concurrence avec d'autres pays producteurs. La violence organisée de certains agriculteurs a occasionné des milliers d'euros de dégâts qui vont être à la charge du contribuable.

 

Le responsable de la FDSEA du Finistère (par ailleurs porte-parole des bonnets rouges) parlait des « producteurs payés 7 centimes pour un produit vendu 7 euros en grande surface ». Mais dans ce cas, c'est bien la grande distribution qui garde ses marges et répercute la baisse des prix sur les producteurs. Alors pourquoi ne s'en sont ils pas pris aux Leclerc ou autre Casino ? Et comment peut-il « tirer un coup de chapeau à ceux qui ont osé faire ce qu'ils ont fait vendredi ».
 

On entend sur les médias nationaux qu'une enquête est en cours pour retrouver les coupables. C'est vrai que des dizaines de tracteurs qui déversent des artichauts, qui enfoncent l'accès aux bâtiments, y mettent le feu, bloquent le passage des pompiers, pas facile de les identifier … Par contre, pas de problème pour les mêmes médias qui trouvent eux à interviewer des agriculteurs ayant participé à ces événements et qui témoignent à visage caché. Mais que fait la police !

 

Pour les médias, ça fait de l'info, du sensationnel. La vente solidaire organisée chaque année conjointement par le PCF et le MODEF (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux) et qui permet de vendre à prix coûtant sur Paris et de nombreuses villes de banlieue pas moins de 50 tonnes de fruits et légumes en une journée et de soulever les problèmes de leur profession est moins spectaculaire pour les médias.

 

A la libération avait été mis en place un coefficient multiplicateur afin de protéger les paysans et les consommateurs des pratiques abusives des intermédiaires notamment en matière de marges. L’État fixait un taux légal à ne pas dépasser entre le prix d’achat au fournisseur et le prix de vente au consommateur, taux qui s’appliquait à la chaîne des différents intermédiaires prise dans son ensemble. C’est suite à la demande des représentants de la grande distribution que le coefficient multiplicateur instauré à la libération a été supprimé par le gouvernement Chirac issu des urnes en 1986. C’est le ministre de l’Agriculture de l’époque, François GUILLAUME, ex président de la FNSEA, qui a pris la décision de répondre positivement à la grande distribution.

 

Cette grande distribution, véritable monopole, tue non seulement les petits commerces mais tue également les producteurs.

 

 

Voir la déclaration du Front de Gauche de Morlaix

 

 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 22:11

Quarante points d'écart de popularité selon le baromètre Ifop-JDD. C'est parait-il le résultat du sondage Ifop pour le JDD réalisé du 4 au 12 avril. La question était de savoir si les personnes étaient satisfaites ou mécontentes d'une part de F Hollande en tant que Président de la République et d'autre part de M Valls comme premier ministre.

 

Les médias aiment les sondages. Ils en demandent et redemandent au point que lors des dernières élections municipales, ils se sont lamentablement plantés, au moins autant que le PS. C'est une étude de l’Observatoire de la vie politique et parlementaire qui le dit. Il souligne que les enquêtes d’opinion réalisées avant le premier tour des élections municipales ont sous-estimé le Front national et surestimé le PS par exemple. Ces enquêtes ont pourtant été abondamment commentées dans les médias. Grands consommateurs d’enquêtes d’opinion pendant les campagnes, télés, radios, presse écrite et même certains sites internet commentent le moindre point gagné, la moindre inversion de courbes. Ils n'hésitent pas à commenter le second tour alors que le premier n'a pas encore eu lieu. Il en a été de même tout le week-end au sujet de cet écart de popularité entre Hollande et Valls.

 

Nommé depuis à peine une semaine, son gouvernement depuis un peu moins encore, son discours de politique générale prononcé seulement le 9 avril, je ne vois pas comment on peut se dire satisfait ou insatisfait de Valls en tant que 1er ministre. Qu'on se prononce sur la personne, passe, mais pas sur son action de 1er ministre. Et puis là aussi, les médias stimulent l'opinion, depuis combien de temps nous parlait-on de remaniement ? Valls était déjà présenté comme le sauveur, plus jeune, plus dynamique que son prédécesseur. Oublié son score minable aux primaires socialistes.

 

Et puis, quelle stupidité de juger la popularité. Est-ce ça qui intéresse les français ? Le seul changement qui se fait jour avec Valls, c'est une inflexion encore plus à droite. Que les personnes interrogées ne soient pas satisfaites de Hollande en tant que président se justifie par le non respect de ses engagements de campagne. Mais puisque Valls va mettre en œuvre la même ligne politique droitière tracée par Hollande dans sa conférence de presse de janvier, je ne vois pas la différence.

 

Mais pendant qu'on nous parle de l'impopularité de l'un et de la popularité de l'autre, on évite de parler des conséquences de leur politique, services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal, un chômage dont la courbe ne s'inverse pas, la précarité qui s’étend, les jeunes qui galèrent, les salaires et les retraites en berne...

 

Alors populaires ou pas, c'est bien Hollande ET Valls qui vont nous faire les poches pour satisfaire le Medef.

 

 

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 16:23

En titrant ainsi, je fais allusion à un précédent billet où De Closets considérait que « les Français pleurent la bouche pleine ». De Closets se posait en défenseur de sa classe sociale car ce sont bien les actionnaires qui ont la bouche pleine et en réclament toujours plus.

 

Après les 20 milliards d'euros du crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice), F Hollande a annoncé dans sa dernière conférence de presse l'allègement des charges des entreprises avec notamment la suppression des cotisations de la branche famille pour une valeur de 30 à 35 milliards. Que croyez-vous que dit le patronat aujourd'hui ? Insuffisant ! Le Medef par la voix de Pierre Gattaz réclame désormais 60 milliards d'euros de baisse des prélèvements obligatoires, tout en ajoutant « N'attendons pas des mesures presse-bouton pour créer de l'emploi demain matin. »

 

Il n'y a bien que ce gouvernement social-libéral et la droite pour croire et faire croire qu'en accordant toujours plus d’allègements pour les entreprises on résoudra le problème de l'emploi.

 

Hollande voulait inverser la courbe du chômage fin 2013. C'est raté ! Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 6% en 2013. Pourtant, les diverses aides publiques versées aux entreprises au nom de l'emploi atteignent un chiffre record avec 230 milliards d'euros. Ça suffit ! Cette politique qui consiste avec des allègements de cotisations à remettre l'avenir économique de notre pays entre les mains des entreprises ne mène à rien. Le coût du travail n'est pas la cause du chômage, c'est le coût du capital.

 

Mais Hollande poursuit sur le même voie et satisfait les ambitions du Medef qui, malgré ses poches pleines, en réclame encore plus.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 23:02

A en croire François de Closets, « les français pleurent la bouche pleine ». C'est ce que titrait le quotidien local « La Nouvelle République » en rubrique locale économie, relatant la conférence donnée (à quel prix ?) par le journaliste-écrivain-essayiste à l'occasion des vœux des Chambres consulaires des Deux-Sèvres.

 

Le thème de sa conférence était, France le retour à la réalité en 2014, "Maintenant ou Jamais", titre de son dernier ouvrage. Selon lui « La France était en déclin depuis vingt ans, elle se trouve maintenant en phase de décrochage. Menacée d’être un pays en voie de sous-développement. Comme l’Italie ou l’Espagne, elle va connaître le choc de l’austérité. Une épreuve qui n’est imposée ni par la politique gouvernementale, ni par l’Europe, ni par l’Allemagne, mais par la réalité ». Ah bon ? Rien d'imposé par le gouvernement, par la troïka (Fonds Monétaire International, Banque centrale européenne et Commission européenne) ? La suite du constat est qu'il y a 35 ans, les prix étaient encadrés par l'État, les salaires indexés sur l'inflation et tout licenciement était soumis à autorisation administrative. Autant de « verrous » qui ne sont plus là. Mais ce n'est pas assez à ses yeux, nous aurions une institution judiciaire trop « antipatronale ». Vraiment ? Nous serions dans une situation difficile, une situation de guerre, qui n’a aucune raison d’être. Pour lui, la France a tous les atouts de la prospérité en main et la solution passe par une réduction des dépenses publiques de 1% par an pour revenir à l’équilibre.

 

Toujours ce même discours pervers. Le monde politique libéral et social-libéral, économique et médiatique est quasi unanime pour souligner que le coût du travail serait trop élevé en France et qu’il nuirait à la compétitivité des entreprises nationales. Par contre, on ne l'entend jamais parler du coût du capital, véritable obstacle au développement économique du pays. Pour la majorité de ces "experts", le principal obstacle au développement de la nation serait le coût du travail, c’est-à-dire les salaires et les cotisations sociales trop élevés. Cette réalité empêcherait les entreprises nationales d’être compétitives dans un marché mondialisé où la concurrence est de plus en plus féroce, et serait l’une des causes du déclin du pays.

 

Pourtant, le problème de la France n’est pas le coût du travail mais le coût du capital, c’est-à-dire la part des bénéfices versée aux actionnaires, qui a augmenté bien plus vite que les salaires et qui a atteint des sommets inégalés depuis trente ans. Selon l’INSEE, de 1980 à 2010, la part de dividendes est passée de 3% de la richesse nationale à 9%, ce qui représente une hausse de 180 milliards d’euros par an pendant trois décennies. En 30 ans, les dividendes payés aux actionnaires ont augmenté de 200%. Sur la même période, en euros constants, les salaires n’ont progressé que de 20%.

 

De Closets se pose en défenseur de sa classe sociale. Et ce sont bien les actionnaires qui ont la bouche pleine et qui en réclament encore et non pas les salariés ou les 8 millions de français qui vivent en dessous du seuil de pauvreté selon les derniers chiffres de l'INSEE.

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 17:49
EDF, hausse injuste des tarifs de l'électricité

C'est demain 1er août 2013 que prendra effet une première hausse de 5% des tarifs de l'électricité décidée par le gouvernement socialiste. Et une même hausse a d'ores et déjà été décidée pour le 1er août 2014; celle-ci venant s'appliquer sur la précédente, cela nous fera une augmentation de 10,25%. De sérieux bruits courent sur une autre augmentation de 5% en 2015.

 

« Le gouvernement a décidé de lisser, sur plusieurs années, les hausses de tarifs nécessaires à la couverture des coûts d'EDF, prévue par la loi, afin de protéger autant que possible le pouvoir d'achat des ménages », avait souligné dans un communiqué Philippe Martin, le nouveau ministre de l'Energie. Drôle de façon de protéger le pouvoir d'achat des ménages, quand on sait que ces hausses concernent les tarifs bleus, destinés aux particuliers et aux petites entreprises. Pour les tarifs jaunes, réservés aux grandes entreprises, l’augmentation sera plus faible (+2,7 % au 1er août 2014). Quant aux tarifs verts, pour les industriels, ils resteront inchangés. Quelle équité !!!

 

Ce jour, le site Capital.fr annonce qu' « Au top du CAC 40, l’action EDF s’est envolée de 7,39%. L’électricien a relevé son objectif de résultat brut d'exploitation pour l'ensemble de l'exercice, après un excellent premier semestre. »

 

Alors que certains n'arrivent déjà pas à boucler les fins de mois, que plusieurs millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, que les salaires stagnent, ces hausses, les plus fortes de ces dix dernières années, vont à nouveau amputer les budgets des ménages contribuant à encore plus de difficultés. En prenant cette décision, le gouvernement socialiste fait le choix de sacrifier la population.

 

Le temps viendra où le peuple ne supportera plus ces injustices, cette régression sociale.

 

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 17:54

L'austérité fait exploser la pauvreté.

Ce graphique est basé sur des chiffres de 2011. Comme la situation ne s'est pas améliorée depuis et que la plupart des pays d'Europe s'enfoncent dans toujours plus de rigueur, les perspectives ne sont pas réjouissantes s'il n'y a pas un tournant à cette politique  qui n'a qu'un objectif, satisfaire les marchés financiers.

Europe, voilà vers quoi mènent les politiques d'austérité
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 23:07

Par la voix de la ministre des affaires sociales Marisol Touraine, le gouvernement a déjà fait savoir que dans le cadre de la réforme des retraites « un effort sera nécessaire, auquel devront participer tous les Français ».

 

De qui se moque le gouvernement socialiste ? Du peuple de gauche qui lui a permis d'accéder au pouvoir et à qui aujourd'hui il demande des sacrifices tout en lui imposant une politique de rigueur. C'est inacceptable de demander un effort à tous les français alors que notre pays n'a jamais été aussi inégalitaire. C'est le très officiel INSEE qui le dit.

 

Et si cet effort demandé à tous est la seule réponse du gouvernement, il faut lui rappeler que ce n'est pas la crise pour tout le monde et que ce n'est pas à la majorité des français qui n'y est pour rien d'en subir de nouvelles conséquences.

 

Alors que le pouvoir d'achat des Français a reculé de 0,9% en 2012, que le taux de chômage crève les plafonds, que les smicards n'ont eu droit à aucun coup de pouce en 2013, le magazine Challenges révèle que dans la même année, les plus riches ont tiré d'énormes profits de la crise. En effet, les 500 plus grandes fortunes de France ont vu leur montant grimper de 25% durant la même période. Jamais depuis 1996, année où Challenges a lancé son classement des 500, leur fortune globale n'avait atteint de tels sommets. Celle-ci représente désormais l'équivalent du budget de l’État. La seule augmentation des 10 plus grandes fortunes suffirait à éponger le déficit du régime des retraites à l'horizon 2020.

 

Il est inacceptable de vouloir nous imposer de nous serrer la ceinture, de bloquer les salaires et d'exiger toujours plus de sacrifices pour la majorité des salariés, des retraités. Alors stop ! C'est d'une véritable politique sociale, et non pas libérale dont nous avons besoin.

 

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 23:01

Mercredi 19 juin 2013, hommage sera rendu à 264 personnes qui ont vécu à la rue et en sont mortes.

Cet hommage aura lieu à 19 heures, à la hauteur du 75 quai de Valmy.

Leur décès a été connu depuis 6 mois, parfois longtemps après leur mort. Elles et ils avaient entre 17 et 83 ans. 10% étaient des femmes. Ils avaient 49 ans en moyenne.

Ils sont morts parfois dans l'espace public, parfois en hôpital ou en structures. Ils sont morts bien souvent de violence, mais aussi de maladie soignée trop tard. Ils sont morts de ne pas avoir de chez-soi, de ne pas être utiles, de ne pas exister aux yeux des autres.

 

Le Collectif les Morts de la Rue

Le 19 juin, hommage aux morts de la rue
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