Les particuliers ayant subi des pertes boursières en 2008 pourront les déduire de leurs revenus imposables 2009, dans la limite de 10.700 euros.
Les particuliers ayant subi des pertes boursières en 2008 pourront les déduire de leurs revenus imposables 2009, dans la limite de 10.700 euros.
Il ne faudrait pas avoir la mémoire courte, ce serait dommage, car ceux de sa famille politique qui se présenteront à vos suffrages en 2009 et ensuite sont des soutiens sans faille de ce petit personnage. Merci à Plume au vent grâce à qui j'ai découvert cette vidéo instructive.
Je me prends à rêver qu'Arlette Chabot dans son émission "A vous de juger" diffuse ces images (on pourrait en ajouter, car il y a d'autres sujets où ses promesses ont été oubliées ou contredites) et demande ensuite des explications à Sarkozy.
Ce n'est qu'un rêve, dommage. Bon alors, avant de sonder les français sur la popularité de Sarko, obligation de faire visionner ces 4'12, car certains ne doivent pas être au courant de sa politique !
Le Sénat continue de se distinguer. Je faisais état dernièrement du vote des sénateurs de droite supprimant l'amendement qui soumettait à imposition les indemnités généreusement accordées à Tapie.
Ils poursuivent honteusement dans la même lignée. En effet, à l’instigation de Jean-Jacques JEGOU, Sénateur UDF du Val de Marne, un amendement rendant imposables les indemnités journalières accident du travail a été adopté. Cette mesure, consiste à prendre 520 millions d’euros dans la poche des salariés victimes d’accidents du travail, sans préjuger de leur incapacité future à exercer une activité professionnelle. Dans ce cas, ils devront par une pénible voie de recours demander le remboursement des impôts indûment payés.
Dans la foulée, les mêmes ont voté la taxation du produit des intérêts placés sur les plans épargne logement, qui
constituent pourtant un des éléments de l’épargne des ménages salariés.
Ils sont vraiment pourris ces sénateurs, car dans le même temps, cette droite sénatoriale s’est distinguée pour la défense des gros patrimoines, réclamant encore et toujours un allègement de l’impôt de solidarité sur la fortune et des droits de transmission.
Bravo à ces vaillants sénateurs de droite, les très gros contribuables leur disent Merci ! Pendant ce temps, les contribuables modestes et moyens sont taxés encore une fois.
« Je veux si je suis élu président de la République que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid... Parce que le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n’est plus choqué quand quelqu’un n’a pas un toit et qu’il fait froid, et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s’en trouvera remis en cause. » Déclaration de Nicolas Sarkozy le 18 décembre 2006 à Charleville-Mézières :
Mais tous les ans c’est pareil. Et nous voilà déjà à 6 morts depuis un mois.
Christine Boutin, la ministre du logement et de la ville veut « lancer une réflexion pour voir si on ne pourrait pas rendre obligatoire l'hébergement des personnes sans-abri quand la température devient trop froide en France ». Cachez ces morts que je ne saurais voir, c’est ça ? La ministre s’est-elle posée la question des conditions d’hébergement de ces SDF dans les foyers d’accueil. La saleté, la promiscuité, la violence, les vols, des lieux souvent indignes d’êtres humains.
Et pour se distinguer une deuxième fois cette semaine, Christine Boutin vient de donner sa vision de la solidarité. Concernant la condamnation de l'association Droit au logement (Dal) elle a estimé que cela relevait de « questions d'ordre public ». « Il s'agit d'une action en justice de la préfecture de police de Paris… Le tribunal a décidé, maintenant on suivra la procédure ».
Une belle leçon de charité de la part de l'intégriste catho Christine Boutin !
Une fois de plus, un fait vient contredire (ce n'est pas une surprise) les déclarations de Sarkozy et des siens sur leur volonté de moraliser le capitalisme et de mettre fin aux magouilles financières.
Dans le cadre du projet de budget 2009, les députés avaient voté un amendement prévoyant de soumettre à l'impôt les indemnités perçues au titre de "préjudice moral" à partir d'un montant de 200 000 euros. Cela faisait suite à la décision de justice concernant Bernard Tapie. Le seuil d'imposition laissait déjà une belle marge, car 200 000 euros, calculez combien d'années il vous faudra pour les gagner, et je pense que vous paierez des impôts sur ces sommes !
Mais Le Sénat , enfin les sénateurs de droite, avec le soutien du gouvernement, ont supprimé l'amendement voté par les députés soumettant à imposition ces indemnités. Dites moi, Tapie serait-il un ami de Sarkozy ? Et l'UMP ose parler d'éthique, de moralisation du capitalisme ? Alors qu'un tribunal arbitral (la justice pouvait pourtant suivre son cours) vient d'accorder 285 millions d'euros à Tapie dont 45 millions de préjudice moral, les sénateurs UMP osent annuler l'amendement qui aurait permis un minimum d'imposition !!!
Voilà toute l'éthique de l'UMP ! Et il est à se demander si Tapie ne veut pas jouer les provocateurs, ce ne serait pas une première. Il vient de déclarer qu'il entend utiliser l'indemnité perçue pour créer "un fonds de placement pour entreprises à la peine".
Ben voyons. Tapie, qui se présenterait à nouveau en sauveur d'entreprises, lui qui exigeait que les licenciements soient
faits avant qu'il en prenne le contrôle puis qu'il rachetait pour redresser leur situation. Plutôt pour en tirer les bénéfices possibles puis, basta ! Que reste t'il des entreprises Draeger,
Terraillon, Testut, Manufrance, Wonder ?
La décision de ces sénateurs est aussi morale que le personnage qu'ils veulent servir.
Alors on dit quoi M. Bouygues ? Merci mon ami Nicolas. Et on lui offre ses prochaines vacances ?
La majorité UMP montre son vrai visage. Je les hais.
« La vie des autres », c’est le titre d’un film diffusé dernièrement sur Arte, et qui traite de la surveillance de la police politique en Allemagne de l'Est (ex RDA) au début des années 1980. Il relate la mission d’un agent secret chargé d'observer un couple d'intellectuels. Dans nos pays occidentaux, on parlait de pays totalitaires en parlant de ces pays là.
En France, on pouvait dormir tranquilles, nous n’avions ni STASI, ni KGB. On avait les RG. Mais depuis 2007 (on se demande pourquoi ?), on sent un mauvais vent souffler qui a certains relents de ces polices politiques. Quelques exemples :
Vous avez entendu parler de ce manifestant condamné pour avoir brandi au passage de Nicolas Sarkozy une pancarte sur laquelle était écrit "Casse toi pov'con". Mais qui était le premier à avoir traité quelqu’un comme ça ?
Vous avez entendu parler de cette jeune femme de trente ans, de nationalité équatorienne et en situation irrégulière, victime d’une dénonciation d’un agent des services scolaires de la mairie du 5e arrondissement. Tiens, le fief de Jean Tiberi…quelqu’un de clean !
Vous avez entendu parler de Nicolas (tiens !) Princen, jeune diplômé d'HEC et de l'ENS, recruté au service de presse et de communication de l’Elysée au sein de la cellule Internet pour "surveiller ce qui se dit sur la Toile, traquer les fausses rumeurs et déjouer toute désinformation à l'encontre du Président".
Vous avez entendu parler de l’appel d’offres lancé par le ministère de l’éducation nationale et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il a pour but la mise en place d’une « veille de l’opinion » ciblant les médias, les sites internet politiques et syndicaux, ou encore les blogs, avec l’objectif de « repérer les leaders d’opinion » et d’anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise. Voir le Cahier des clauses
Et par un quotidien régional, on vient d’apprendre que depuis le 1er novembre et jusqu'à fin décembre, les patients de trois services de l'hôpital de Niort (médecine, chirurgie et obstétrique) font l'objet d'une enquête commanditée par le ministère de la Santé *.
Cette enquête suscite des réactions parmi les personnels chargés de son exécution. Il y a de quoi, car, au vu du formulaire à remplir, cela paraît destiner à recenser les situations de précarité. Le questionnaire comprend onze critères, parmi lesquels l'illettrisme, la maîtrise du français, les besoins de prendre un bain ou une douche à l'admission, le logement inadéquat, le niveau de revenu, l'absence de couverture sociale obligatoire, etc.
Les patients ignorent souvent ce recueil de données personnelles. Dûment étiquetée, la fiche est ensuite jointe au dossier médical. A la sortie du patient, elle est transmise au département de l'information médicale de l'hôpital, qui la fait suivre aux autorités de tutelle.
Les patients ne savent donc pas forcément que leurs réponses aux questions de routine sont formellement consignées pour une utilisation ultérieure.
Edvige n’est pas mort.
La vie des autres, ce n'est pas que chez les autres.
* Elle émane de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et de statistique (DREES) et de la mission T2A (Tarification à l'activité). L'hôpital de Niort a été sélectionné pour sa participation de longue date, avec une cinquantaine d'autres établissements, à une étude nationale sur les coûts.
Juste la veille du week-end de la Toussaint, les députés UMP ont adopté une disposition permettant à tous les salariés de plus de 65 ans de poursuivre, s’ils le veulent, leur activité dans la limite de 5 années supplémentaires, soit jusqu’à 70 ans. Est-ce avec une arrière pensée que cette décision a été prise la veille de la fête des morts ?
Bien sûr, ce n'est pas obligatoire, mais c'est un pseudo-volontariat. Le gouvernement utilise déjà tous les moyens pour reculer l’âge des départs en retraite; de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Cela les contraindra à travailler le plus longtemps possible. De nombreux retraités vivent déjà aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.
Vouloir faire travailler les salariés plus longtemps alors que les plans sociaux se multiplient et que ce sont les salariés de plus de 50 ans qui sont touchés dans les premiers, c’est une aberration ! Je suis moi-même parti il y a presque un an dans le cadre d’un plan de départ anticipé suite à une restructuration, à 57 ans à peine. Et c’est aussi ne pas tenir compte des millions de salariés astreints à des travaux pénibles et qui aspirent à prendre une retraite anticipée. C’était pourtant prévu dans la réforme Fillon de 2003, mais le gouvernement s’est montré incapable d’ouvrir ce nouveau droit. C’est aussi ne pas tenir compte du chômage qui est en hausse, quelle insulte vis à vis des demandeurs d’emploi. La seule chose que semble connaître cette droite, c’est travaillez le dimanche, c’est faites des heures supplémentaires, c’est travaillez jusqu’à 70ans, et pourquoi pas jusqu’à 75 ans ?
Je sais que c’est le cas de certains députés et sénateurs, mais somnoler sur les bancs de l’Assemblée ou du Sénat, n’est pas de la même pénibilité, et que je sache, ils bénéficient d’un régime spécial pour leurs droits à la retraite.
Non vraiment, ça devient insupportable. Demain, des enfants seront au chômage et leurs parents âgés seront au travail. Quelle est belle cette société !!!
On savait que Sarkozy n’aimait pas les manifestants, puisque lors de ses déplacements, les forces de l’ordre les maintiennent systématiquement à distance. Mais à présent, rien ne doit venir choquer sa vue.
En déplacement en banlieue parisienne pour y détailler le Grenelle de l’environnement en compagnie du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, et de sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet, pour éviter toute rencontre malencontreuse, l'Elysée a fait procéder à un déplacement de population honteux.
Une trentaine de caravanes de gens du voyage qui résidaient temporairement dans la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis), ont été contraintes d'aller s'installer dans la commune voisine de Sevran. Une manoeuvre qui scandalise Stéphane Gatignon, maire communiste de Sevran, où ces gens du voyage ont été déplacés. « Ça m'effraie, dans le sens où c'est vraiment l'idée que, quand le Président se déplace, tout doit être nickel », déplore Stéphane Gatignon qui dénonce « le fait du prince ». Il rappelle, dans un communiqué, que sur le parking de la gare RER de Sevran/Livry, où les caravanes ont été priées de s'installer, il n'y a "ni eau ni électricité ni lieu de sanitaires".
Le maire de Sevran dénonce une "dérive monarchique" et fait le parallèle avec des mœurs d’un autre temps.
SARKOZY ou la Sainte Russie Impériale ?
Voici plus de 200 ans, en 1787, le Feld Maréchal Potemkine, favori de la Tsarine Catherine II, ne craignait pas de faire construire des villages factices en Crimée pour faire la preuve de l'excellence de l'administration impériale et cacher la misère qui régnait dans les campagnes.
En 2008, il est des responsables politiques français pour agir de même.
Ainsi, émules de pratiques d'un autre âge, ils n'hésitent pas à conseiller le déplacement de familles de gens du voyage qui avaient installé leur campement à Vaujours, parce que cette présence pourrait indisposer le chef de l'Etat en visite dans cette ville ce mardi 4 novembre. Pour eux il faudrait cacher les conditions de vie de ces familles à Monsieur le Président.
Pour faire bonne mesure, et qu'il faut malgré tout rester humain, il est indiqué à ces familles un emplacement qui ferait l'affaire : la gare de Sevran/Livry sur les terrains RFF.
Le transfert est organisé le dimanche soir vers 20h, à la nuit tombée, afin de limiter les nuisances causées par un cortège d'une trentaine de caravanes dans les rues de Vaujours, Livry et Sevran.
C'est ainsi que trente familles et leurs caravanes sont venues s'installer sur le parking de la gare Sevran/Livry, sans opposition des forces de l'ordre. Elles ont été parquées dans des conditions d'hygiène inexistantes sur un terrain, sans eau, sans électricité, sans sanitaire.
De ce fait, les Sevranais qui fréquentent la ligne B du RER sont privés de places de stationnement par le fait du Prince.
Rappelons qu'à Sevran, solidarité n'est pas un vain mot. Sevran est une des rares villes de Seine-Saint-Denis à avoir aménagé un emplacement réservé aux gens du voyage, depuis des années maintenant. Emplacement qui doit être totalement rénové prochainement dans le cadre du projet de rénovation urbaine du quartier Rougemont.
A mes yeux, il ne s'agit pas d'un simple excès de zèle. Il s'agit bien d'une dérive du pouvoir.
Pour réussir il ne faut pas déplaire au souverain, il faut devancer et interpréter ces désirs.
Cette dérive monarchique est intolérable et témoigne du mépris affiché par ceux d'en haut pour ceux qui vivent et travaillent en Seine-Saint-Denis.
Faudra t-il vider Sevran de ses habitants lorsque le Prince daignera répondre à mon invitation pour visiter notre ville ?
Rappelons à ces zélés serviteurs que 2 ans après les événements de Crimée, la Révolution Française abolissait les privilèges...
Stéphane GATIGNON
Maire de Sevran
Conseiller Général de Seine-Saint-Denis
Stephanegatignon.blogs.nouvelobs.com
Comme c’est étrange, cela ne fait que confirmer mon article posté hier « Napoléon, le petit » ou Sarkoléon le petit ?
Mais à quand la révolution ?