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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 23:12

Rassurer les marchés, cette expression nous est servi à longueur de temps. Et pour les rassurer, ces marchés financiers exigent des gouvernements des plans d’austérité afin de s’assurer le paiement de la charge de la dette.

 

Ces politiques d’austérité sont inacceptables sur le plan social, car elles font payer le prix de la crise aux peuples qui n’en est pas responsable. Ce n’est pas la dépense publique qui est responsable de la situation de déficit et de la dette, mais le manque de recettes que ce gouvernement n’a fait que baisser depuis des années au seul profit des plus riches. Et cette dette oblige à emprunter ne serait-ce que pour rembourser les intérêts de la dette. Et à qui l'Etat emprunte t-il ? A ces mêmes marchés financiers qui détiennent cette dette puisque l’État et les Administrations publiques ne peuvent emprunter auprès de notre propre Banque de France ni la Banque Centrale Européenne comme il pouvait le faire avant les traités de Maastricht ou de Lisbonne.

 

Les politiques d’austérité entraîneraient une récession généralisée en Europe qui aboutirait à une baisse des recettes fiscales. En conséquence de quoi, les déficits publics augmenteraient encore alors que l’objectif des plans d’austérité est justement de les réduire.

 

Les injonctions de la part des marchés financiers démontrent qu’il ne sert à rien de vouloir les rassurer. La servitude des États et de l’Union européenne vis-à-vis des marchés financiers doit être cassée. Il faut en finir avec ces dirigeants au service de l’oligarchie financière.

 

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 23:48

Là, ce n’est pas la chanson de Léo Ferré mais l’histoire des paradis fiscaux. En conclusion du G20 de Cannes, Nicolas Sarkozy a assuré que les paradis fiscaux avaient du souci à se faire. Une liste de 11 pays qui les abritent devrait être publiée et ils seront « mis au ban de la communauté internationale ».

 

Mais comment est-ce possible ? Il reste des paradis fiscaux ? Pourtant, c’est le même Nicolas Sarkozy qui le 23 septembre 2009 sur le plateau de France 2 annonçait que le G20 de Londres avait mis un terme aux paradis fiscaux. « Il n’y a plus de paradis fiscaux » ; « Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé ». Je vous renvoie au billet fait à ce moment là sur cet enfumage de Sarkozy.

 

Pourquoi faire une même promesse aujourd’hui, c’est que le problème n’est donc pas réglé ? Pourquoi le croire davantage aujourd’hui ? C’est encore une intention qui sera à ranger dans l’étagère déjà bien remplie des promesses non tenues.

 

Jersey par exemple ne figure plus sur la liste noire ou grise. Pourtant 1500 Fonds d’investissements et une quarantaine de banques ont trouvé refuge dans cette île de 90000 habitants. La Société Générale et la BNP y sont présentes par exemple. Selon les statistiques officielles, plus de 350 milliards d’euros en dépôt et en cash circulent à Jersey.

 

En entendant Sarkozy, ils ont dû trembler , à moins qu’il n’aient chanter « Quand c’est fini N.I. ni-ni Ça recommence… »

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 23:40

Jeudi soir, l’entretien de Sarkozy avait été soigneusement mis en scène par l’Elysée. Une production réalisée par une société privée, Maximal Productions, qui appartient à 100% à Lagardère, un invité du Fouquet's le soir de l'élection de Nicolas Sarkozy. Et les deux journalistes intervieweurs, Pernauilt et Calvi avaient eux aussi été choisis par l’Elysée. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.

 

Quant à l’interview, ce fut une heure et quart d'autosatisfaction du président-candidat Sarkozy. Il est le sauveur, pas seulement de l’Europe, mais du monde, car si cet accord n’avait pas été signé, c’était une catastrophe pour le monde.

 

« Le problème, ce ne sont pas les agences de notation », a affirmé Nicolas Sarkozy, « le problème, c'est que nous dépensons trop », c’est le déficit de la France. « Plutôt que de s'énerver contre les agences de notation, réduisons notre déficit, remboursons notre dette, travaillons plus et travaillons mieux et il n'y aura plus d'agences de notation! » Et qui est responsable de la dette ? Tout le monde sauf lui. Ce sont les socialistes de 1981 avec la retraite à 60 ans, la nationalisation des banques, encore les socialistes de 1997 avec les 35 heures, mais aussi ceux qui ont intégré la Grèce dans la zone euro en 2001, là ce sont les chiraquiens. Il aurait été intéressant qu’il nous explique pourquoi depuis le début de son mandat en 2007, la dette a augmenté de plus de 700 milliards pour atteindre 1.650 milliards. Et la crise n'est responsable que du tiers de cette augmentation, selon une récente étude de la Cour des comptes.

 

Et c’est le bouquet quand il ose se poser en garant du modèle social français, santé, éducation, retraite, alors que sa politique mène à l’asphyxie des services publics et à la casse de notre système social.

 

Il a voulu préparer les esprits à de nouvelles mesures d’austérité, dont on ne saura rien, car elles ne seront annoncées qu’à l’issue du G20. Mais il n’a pas écarté l'idée d'une hausse de la TVA, cet impôt le plus injuste puisque pénalisant également les pauvres et les petits revenus.

 

Et pas un mot sur la situation de l’emploi. Avec la nouvelle hausse du chômage intervenue en septembre, le cap des 4,7 millions de demandeurs d'emploi (toutes catégories) inscrits à Pôle Emploi est franchi. Pas un mot du chef de l’Etat.

 

Enfin, en plaidant pour de nouveaux alignements sur l'Allemagne, il a décrété « obligatoire » la règle d'or sur laquelle les Français n'ont jamais été consultés. Il est vrai que même consultés, comme en 2005 sur le traité constitutionnel où les Français avaient majoritairement dit NON, cela n’avait pas empêché Sarkozy de ratifier le traité européen de Lisbonne.

 

Tout est fait pour les marchés financiers. D’ailleurs il suffisait de voir l’envolée des bourses aujourd’hui.

 

 

 

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 23:20

Les agences de notation, c’est l’austérité assurée pour les peuples. En effet, elles sont au service des marchés financiers, et comme chacun sait, dans  ce monde de la finance, le leitmotiv est : « toujours plus d’austérité » pour les salariés et « toujours plus de prospérité » pour les financiers.

 

Il faut savoir que les agences de notation financière sont des entreprises rémunérées par le demandeur de notation, donc nullement indépendantes. Certaines appartiennent à des financiers puissants. Ces agences sont des entreprises qui existent pour générer du profit. Moody’s emploie 45 000 personnes dans le monde et a réalisé en 2010 près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Moody’s par exemple est contrôlé à hauteur de 13 % par le milliardaire américain Warren Buffet. Ce dernier avait déclaré en 2010 que la lutte des classes existait mais que c'était les riches, les très riches, qui menaient la lutte victorieuse en leur faveur ! 

 

En pratiquant le chantage à la note, il en découle des plans d’austérité pour les peuples. Entre autres conséquences, l’augmentation les taux d’intérêt accordés aux emprunteurs qui mettent ainsi en difficulté et aggravent les difficultés financières des entreprises ou États concernés.

 

Au nom de quoi ces agences de notation décrètent droit de vie ou de mort sur des pays, sur des peuples ? Nous ne pouvons plus accepter ce chantage quotidien sans réagir. C’est bel et bien d’un changement de société radical dont nous avons besoin !

 

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Le PCF appelle à un grand rassemblement devant l'agence de notation Moody's à Paris le jeudi 27 octobre à 18h30 pour protester contre le chantage de ces agences. Tous les militants politiques, associatifs, syndicaux, les citoyens de toutes opinions à gauche, tous les progressistes sont appelés à se rassembler et à manifester leur refus de se laisser dicter la loi par les marchés financiers.

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 23:28

Depuis 1987, chaque 17 octobre est placé sous le signe de la Journée mondiale du refus de la misère. Eh bien c’est le jour qu’a choisi le maire UMP de Marseille pour prendre un arrêté contre la mendicité. Il fallait oser !

 

C’est la chasse aux pauvres qui est ouverte. Ce sont pourtant les principales victimes de la politique du gouvernement UMP, celui des amis de Gaudin maire de Marseille. Il n’est pas le seul, hélas, puisque le maire de Nice, UMP lui aussi, de même que le maire de Chartres, UMP également avaient déjà pris des arrêtés semblables, sans compter l’arrêté du maire UMP de Nogent sur Marne interdisant le glanage, sujet dont j’ai parlé dernièrement.

 

La préoccupation de l’UMP c’est avant tout « Cachez ces pauvres que je ne saurais voir ! »

 

Je voudrais reprendre cette citation d’Eugène Varlin, ouvrier imprimeur, membre de La Commune de Paris, assassiné le 28 mai 1871 : « Tant qu'un homme pourra mourir de faim à la porte d'un palais où tout regorge, il n'y aura rien de stable dans les institutions humaines »

 

C’est une phrase que feraient bien de méditer ceux qui imaginent traiter le sort des victimes de leur politique par des arrêtés. La contestation qui a gagné la Grèce et l’Espagne, après la vague révolutionnaire qui a déferlé en Amérique latine et plus récemment dans le monde arabe, pourrait bien ne pas s’arrêter là. Et c'est tant mieux. LUTTONS !

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 17:44
Journée d’action du 11 octobre

Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers et les choix politiques d’austérité qui en découlent et qui donnent encore et toujours plus de gages aux marchés financiers et aux agences de notations.

 

En Europe, plongée dans la pire des situations avec 23 millions de chômeurs, particulièrement les jeunes, l’unique réponse des dirigeants politiques est l’austérité : pression sur les salaires, réduction des services publics, de la protection sociale, des pensions, durcissement des conditions de travail et de vie.

 

En réponse à la crise, Sarkozy et sa clique annoncent de nouvelles coupes dans les budgets sociaux. Après avoir creusé la dette publique en versant des milliards d’euros dans les coffres des banques et des multinationales, le gouvernement présente l’addition à la masse de la population. Mais le remède est pire que le mal. En minant le pouvoir d’achat des ménages, cette politique sape la demande et aggrave la crise.

 

Manifestons tous ensemble le 11 octobre pour refuser ce diktat de la finance. 

 


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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 23:24

Dans son rapport annuel publié mercredi, le Fonds monétaire international, désormais présidé par Christine Lagarde, salue les efforts de la France, mais l'exhorte à aller plus loin dans la lutte pour la réduction du déficit public.

 

C’est un peu Christine Lagarde présidente du FMI qui donne la leçon à Christine Lagarde ancienne ministre de l’économie en revoyant à la baisse les prévisions de croissance de la France pourtant réalisées par l’ancienne ministre. Le FMI demande à la France de durcir sa cure d’austérité. Le FMI prône notamment une nouvelle réforme des retraites et des économies dans le domaine de la santé.

 

Au même moment, Sarkozy veut faire inscrire dans le marbre de la constitution la rigueur budgétaire sur les finances publiques, sa fameuse « règle d’or ». C’est avant tout la politique du chef de l’État qui est responsable de la dégradation des comptes publics.  Car  sous la présidence de qui cette dette s'est-elle accrue ? (voir tableau ci-dessous). Les recettes ont été fortement réduites par les somptueux cadeaux fiscaux octroyés aux grandes fortunes et aux actionnaires des grands groupes.

 

Demander un nouveau cycle d’efforts à une majorité de Français, qui peine à assurer le quotidien, pour combler les pertes creusées par les spéculateurs et l’appétit sans fin des financiers, ce serait condamner les Français à l’austérité à perpétuité.

 

Non à l’inscription dans la constitution de cette « règle d’or » !

 

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 08:41

 

huma-220711.jpgDans l'Humanité de ce vendredi, spécial crise de la zone Euro: comment la fortune des Bettencourt profite des dettes des Etats européens; l'analyse du sommet de Bruxelles; quelle Europe, quelle solutions ? Les points de vue de Francis Wurtz (PCF), Eric Coquerel (PG), Yannick Jadot (EELV), Olivier Besancenot (NPA) et Liêm Hoang-Ngoc (PS). L'analyse d'ATTAC.

 

Jeudi soir, la zone euro a crié une nouvelle fois victoire. A l'issue d'un énième sommet de crise sur la situation grecque et la crise de l'euro, elle a annoncé un deuxième plan d'aide de près de 160 milliards d'euros pour la Grèce, qui risque toutefois de provoquer un défaut de paiement du pays, inédit dans l'histoire de l'Union monétaire.

 

Le plan. Le montant de ce second sauvetage, qui doit permettre à Athènes asphyxiée par 350 milliards d'euros de dettes, de tenir jusqu'à mi-2014, est bien supérieur aux chiffres qui circulaient précédemment, proches du premier plan décidé en urgence mi-2010 de 110 milliards d'euros. Environ 109 milliards d'euros doivent venir de prêts de l'Europe et du Fonds monétaire international, le reste, 49,6 milliards d'euros, d'une contribution du secteur privé créancier de la Grèce, banques, compagnies d'assurance et fonds d'investissement. Soit 158,6 milliards d'euros au total.


Défaut de paiement. La participation des banques dans un plan d'aide de ce type est une première au sein de l'Union monétaire et pourrait déboucher sur un défaut de paiement de la Grèce, même de courte durée. Il est question de "quelques jours", selon un diplomate. Il n'empêche, la zone euro brise là un tabou au sein de l'Union monétaire.


Tout pour rassurer les marchés. Cette question de la participation du secteur privé a été à l'origine d'un rude bras de fer ces dernières semaines entre Berlin, soutenu par les Pays-Bas et la Finlande d'une part, la Banque centrale européenne, la France et de nombreux pays d'autre part. Ces différends ont alimenté la nervosité des marchés et créé des turbulences qui ont failli emporter l'Italie à son tour dans la tempête de la crise de la dette.


Nouvelle cure de libéralisme imposée à l'Europe en septembre. Des propositions pour améliorer la gouvernance de la zone euro seront faites "avant la fin de l'été" avec la chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé jeudi soir le président français Nicolas Sarkozy à l'issue du sommet de Bruxelles. La chancelière Angela "Merkel et moi sommes convenus qu'il fallait avancer dans la gouvernance économique dans les prochaines semaines de façon ambitieuse et volontariste", a affirmé le président français... La France se bat depuis longtemps pour un gouvernement économique de la zone euro, l'expression même était tabou. L'exemple doit être donné par l'Allemagne et la France."

 


 


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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 23:35

Dès sa prise de fonction mardi dernier, la nouvelle directrice du FMI a déclaré « La viabilité de la dette de la Grèce dépend essentiellement d'une mise en œuvre vigoureuse et dans les délais du programme d'ajustement, sans laisser de place aux dérapages, ainsi que de la poursuite du soutien des partenaires européens et de l'implication du secteur privé », et d'appeler la Grèce à poursuivre sa politique de rigueur.

 

Après le premier plan de rigueur déjà mis en place, le salaire minimum était passé de 700 euros a 550 euros environ.

 

Et cette ancienne ministre de l'économie, à présent à la direction du FMI, va elle toucher un salaire de 551.700 dollars annuels, soit au taux de change actuel, environ 31.700 euros par mois... Et cette somme n'est soumise à aucun impôt, grâce au statut de fonctionnaire international des salariés du Fonds Monétaire International. Elle est pas belle la vie ? Et c’est à ceux qui perçoivent moins de 600 euros par mois que ces gens-là prônent toujours plus de rigueur.

 

Voilà bien le vrai visage du système capitaliste.

 


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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 23:24

Je dis pseudo-révolutionnaire faisant référence à l'article précédent.

 

Les élections du 22 mai dernier en Espagne ressortent de plus en plus comme un cataclysme pour le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du président du gouvernement, José Luis Zapatero. Il a réalisé en définitive son pire score à des municipales depuis le chute de la dictature franquiste. Une sanction terrible avec le transfert de 600 000 électeurs vers le Parti populaire (droite) ou encore vers la coalistion de la gauche unie (Izquierda unida) avec 200 000 électeurs.

 

Face à la débacle, si Zapatero a reconnu la défaite majeure de son parti, il n'entend en rien modifier les orientations prises jusque là. Après avoir assuré que les législatives de 2012 ne seraient pas reportées, le chef du gouvernement socialiste a annoncé qu'il poursuivrait la politique d'austérité menée jusqu'alors.

 

Les urnes et la rue ont parlé, mais Zapatero fait toujours la sourde oreille.

 

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