Rassurer les marchés, cette expression nous est servi à longueur de temps. Et pour les rassurer, ces marchés financiers exigent des gouvernements des plans d’austérité afin de s’assurer le paiement de la charge de la dette.
Ces politiques d’austérité sont inacceptables sur le plan social, car elles font payer le prix de la crise aux peuples qui n’en est pas responsable. Ce n’est pas la dépense publique qui est responsable de la situation de déficit et de la dette, mais le manque de recettes que ce gouvernement n’a fait que baisser depuis des années au seul profit des plus riches. Et cette dette oblige à emprunter ne serait-ce que pour rembourser les intérêts de la dette. Et à qui l'Etat emprunte t-il ? A ces mêmes marchés financiers qui détiennent cette dette puisque l’État et les Administrations publiques ne peuvent emprunter auprès de notre propre Banque de France ni la Banque Centrale Européenne comme il pouvait le faire avant les traités de Maastricht ou de Lisbonne.
Les politiques d’austérité entraîneraient une récession généralisée en Europe qui aboutirait à une baisse des recettes fiscales. En conséquence de quoi, les déficits publics augmenteraient encore alors que l’objectif des plans d’austérité est justement de les réduire.
Les injonctions de la part des marchés financiers démontrent qu’il ne sert à rien de vouloir les rassurer. La servitude des États et de l’Union européenne vis-à-vis des marchés financiers doit être cassée. Il faut en finir avec ces dirigeants au service de l’oligarchie financière.