Je dis pseudo-révolutionnaire faisant référence à l'article précédent.
Les élections du 22 mai dernier en Espagne ressortent de plus en plus comme un cataclysme pour le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du président du gouvernement, José Luis Zapatero. Il a réalisé en définitive son pire score à des municipales depuis le chute de la dictature franquiste. Une sanction terrible avec le transfert de 600 000 électeurs vers le Parti populaire (droite) ou encore vers la coalistion de la gauche unie (Izquierda unida) avec 200 000 électeurs.
Face à la débacle, si Zapatero a reconnu la défaite majeure de son parti, il n'entend en rien modifier les orientations prises jusque là. Après avoir assuré que les législatives de 2012 ne seraient pas reportées, le chef du gouvernement socialiste a annoncé qu'il poursuivrait la politique d'austérité menée jusqu'alors.
Les urnes et la rue ont parlé, mais Zapatero fait toujours la sourde oreille.