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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 15:51

Le secrétaire général d'Alliance Police nationale a annoncé sur Europe 1 que son syndicat «organisera le 18 mai prochain une mobilisation nationale pour dénoncer ceux qui dénoncent des prétendues violences policières».

 

Que dire de cette scène de brutalité policière à la gare de Lyon. Un homme noir handicapé a été contraint de retirer ses prothèses lors du contrôle de police.

 

 

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 08:10

Jack Dion, journaliste à Marianne livre le billet ci-dessous à propos de la chronique économique de la matinale de France-Inter le vendredi.  Là il s'agissait de la chronique du vendredi 22 avril 2016 vers 7h40.

 

Et c'est toujours avec la bénédiction de Patrick Cohen, l'animateur de la matinale. Pour beaucoup dont je suis, c'est carrrément insupportable. J'avais déjà eu l'occasion d'évoquer cette chronique économique en octobre 2013 dans ce billet A quand une information et des médias pluralistes ? mais également dans celui-ci en décembre 2014 Et si on n'entendait plus Dominique Seux sur France Inter, ça nous ferait des vacances . Quant à Terra Nova, ce think tank au service du PS, voici le billet que je faisais en mai 2011, Terra Nova, ils se disent « progressistes » et veulent délaisser les classes populaires. 

 

En 2016, ceux-là sont toujours les bons chiens de garde du système.

Un bel exemple de pluralisme ... sur France-Inter
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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 12:03

 

Sur ACRIMED par Frédéric de Manassein (avec Mathias Reymond)

 

Nuit debout : France 2 annule un direct place de la République

Pourquoi donc un direct de France 2 (9 avril 2016) prévu depuis la place de la République a été annulé ?

 

Sur place, le cameraman est pourtant prêt depuis plus d’une demi-heure, le journaliste répète son texte consciencieusement, et le journal de 20 heures va commencer. À la télévision, Laurent Delahousse présente les titres et annonce : « nous serons en direct de la place de Nation mais également de la place de la République où va se tenir une nouvelle soirée pour les "Nuits Debout" ». Depuis neuf nuits, la place est occupée par des manifestants qui exigent beaucoup plus que le simple retrait de la « loi travail ». Le mouvement – « Nuit Debout » - se mobilise contre « l’oligarchie politique », ou les « faiseurs médiatiques d’opinions », et se prépare donc à passer une nouvelle nuit dehors.

 

Et puis, rien. Pas de direct.

 

Pourquoi ? Un problème technique probablement, sans rapport… avec les pancartes présentes derrière le journaliste : « Déformations télévisées », « Spectateurs du JT : levez-vous pour les Nuits debout ». Sans rapport non plus, nous en sommes certains, avec le slogan scandé en rythme par les manifestants : « France 2, debout, rejoignez-nous ! ».


Quel dommage ! Le journaliste en aurait sans doute profité pour faire remarquer que ces slogans ne sont pas anecdotiques puisque la critique des médias est bien présente place de la République : François Ruffin (réalisateur de Merci Patron ! et journaliste à Fakir) et Frédéric Lordon (économiste et philosophe) – deux acteurs de la critique des médias – contribuent activement au mouvement Nuit Debout [1], on y projette Pierre Carles, réalisateur de « Pas vu, pas Pris » et figure emblématique de la critique des médias, et les militants d’Acrimed sont présents pour distribuer des tracts et participer aux débats…

 

Au lieu de cela, ce soir-là, le présentateur du journal de France 2, a constaté impuissant que 64 % des Français « ne connaîtraient pas vraiment leurs revendications » bien que « 60% soutiendraient le mouvement ». Il aurait pu, aussi, s’excuser pour « cette interruption momentanée de l’information ».

 

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1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 14:34
Communiqué CGT au sujet de Macron, El-Khomri et Gattaz
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 17:44

Combien de fois on a pu nous asséner que la lutte des classes est une vieillerie d’un autre siècle, que c’est quelque chose de dépassé.

 

Pourtant, le multimilliardaire spéculateur américain Warren Buffett déclarait dans une fanfaronnade sur CNN en 2005 : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la gagner. » Personne ne peut contredire son propos alors que les 1 % des plus riches dans le monde possèdent davantage 
que les 99 % restant de la population mondiale.

 

Mais il n'y a pas que ceux qui appartiennent à ces 1% les plus riches qui nous prouvent que cette lutte des classes est toujours actuelle. Ce fut le cas en début de semaine avec des habitants des « beaux quartiers » de l'ouest parisien. Ces habitants du 16ème ont chahuté une réunion organisée par la mairie de Paris au sujet de l'implantation d'un centre (prévu pour accueillir 200 personnes dans des structures modulables) en lisière du bois de Boulogne pour sans domicile et familles en détresse. Cet arrondissement ne compte que 18 places d'hébergement contre plus de 1000 dans le 12ème ou le 20ème par exemple. Mais la solidarité, cette classe sociale du 16ème ne l'accepte pas. Elle veut défendre l'entre-soi. Que 21 personnes soient mortes dans la rue à Paris depuis le mois de janvier, peu leur importe. C'est un racisme social inacceptable. Pour eux « C'est un problème de juxtaposer des personnes extrêmement pauvres et des familles qui roulent sur l'or ». Mais le problème n'est-il pas plutôt dans la répartition des richesses ?

 

Quant à l'argument utilisé de défense du bois, plus grand espace vert de la capitale, cela « ne leur pose pas le moindre problème que 25 hectares de ce bois classé soient occupés par le Cercle du bois de Boulogne, le Polo de Paris, le Racing Club et le Cercle de l'étrier » dénonce la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Et d'ajouter, « Les riches voient très bien ce qui se passe en France et dans le monde. Ils voient bien que l'on ne peut semer la misère sans récolter la révolte ».

 

Mais entendra t-on Nathalie Kosciusko-Morizet condamner le maire LR du XVIème Claude Goasguen qui était en soutien des contestataires lors de cette réunion. Candidate UMP à la mairie de Paris, elle était allée se montrer fumant une cigarette avec des SDF ou allant en saluer un autre sur un trottoir. Soutenir l'implantation d'un centre qui leur est destiné ne serait que justice. Mais son opération n'était peut-être que de la com' ?

La lutte des classes existe bel et bien, la preuve par le XVI ème
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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 18:22

Les syndicats ouvriers, notamment la CGT, sont soumis à de la répression dans le cadre de luttes menées pour la défense de leurs emplois, avec à l'arrivée une criminalisation de l'action syndicale.

 

Colère ouvrière et sanctions, quelques exemples

 

En octobre 2015, des salariés d'Air France profitent de la tenue d'une réunion pour manifester contre les 3000 suppressions de postes envisagées. Un DRH d'Air France est bousculé et se fait déchirer sa chemise. Cela engendre dans les médias des cris d'orfraie. Six salariés seront interpellés à leur domicile à 6h du matin, comme des malfrats, et mis en garde à vue. Des poursuites judiciaires sont engagées, actuellement en cours, le jugement ayant été mis en délibéré. La direction a déjà procédé à des licenciements.

 

En 2014, chez Goodyear à Amiens, les salariés en lutte pour la sauvegarde de leur site retiennent une trentaine d'heures dans l'usine le directeur des ressources humaines et le directeur de la production. Aucune violence n'est commise, sinon celle de la direction de Goodyear qui a finalement fermé l'usine et a licencié les 1143 salariés. Début janvier 2016, le tribunal correctionnel d'Amiens vient de condamner à deux ans de prison, dont neuf mois fermes huit anciens salariés ayant participé à l'action.

 

Lundi dernier, une manifestation était organisée par la CGT devant une agence Pôle emploi à Mulhouse dans le cadre de la visite gouvernementale de Manuel Valls et Myriam El Khomry pour dénoncer le projet du gouvernement de casse du Code du travail. Un déploiement policier de grande ampleur entourait cette visite et les manifestants étaient empêchés de s'approcher de l'agence Pôle emploi en étant parqués pendant deux heures sur un parking. Un ancien responsable syndical CGT de chez PSA avait alors haussé le ton pour dénoncer ce gouvernement qui s’aplatit devant les patrons en attaquant nos droits et en facilitant les licenciements. Le militant syndical a été interpellé et a passé la nuit en garde à vue. Il a été libéré le mardi matin et comparaissait devant le tribunal vendredi dernier pour "outrages à personnes dépositaires de l'autorité publique". Ce syndicaliste CGT, Joël Morreau, a été condamné à 750 euros d'amende dont 500 euros avec sursis.

 

Ce ne sont que quelques exemples des poursuites à l'encontre de militants syndicaux. Des militants traités de voyous par Manuel Valls et souvent mis à l'index dans les médias, alors qu'ils ne font que lutter pour défendre leur emploi.

 

 

Colère agriculteurs et …

 

Parallèlement, le monde agricole connaît lui aussi des difficultés, notamment parmi les petits exploitants. Si les agriculteurs manifestent, c'est aussi pour défendre leur gagne-pain. On ne peut pas dire que leurs actions passent inaperçues. Ce ne sont pas seulement les magasins de la grande distribution qui sont bloqués ou visités. Des administrations publiques, centres des impôts, Direction des territoires, et même des mairies ont vu pneus et tas de fumiers déversés devant leurs accès. Et sur certains axes routiers, les pneus qui ont été enflammés entraînant parfois de sérieuses dégradations. Et c'est l'argent public qui est réquisitionné pour remettre en état.

 

Les dernières actions en date se sont déroulées au salon de l'agriculture. Le stand du ministère de l'agriculture a été mis sens dessus dessous. En entendant aux infos que des manifestants avaient été interpellés puis relâchés et qu'il n'y aurait pas de poursuites, étant donné qu'il n'y avait que des dégâts légers, je me suis dit qu'il n'y avait aucune crainte à mener ce type d'actions lorsqu'on est à la FNSEA. Voir ci-dessous des extraits rapportés par France-info et Le Parisien.

 

Les uns et les autres, ouvriers ou paysans, défendent le droit de vivre de leur travail. Mais comment se fait-il que les uns et les autres ne soient pas considérés de la même manière

 

Le titre de France-info suite à la destruction du stand du Ministère de l'agriculture au salon international de l'agriculture.

 

 

Le titre repris sur le site de France-info

Le titre repris sur le site de France-info

L'information donnée par Le Parisien

 

 

Mieux vaut être un agriculteur en colère de la FNSEA qu'un ouvrier en colère de la CGT
Le stand du ministère de l'agriculture Photo AFP/ Joel Saget

Le stand du ministère de l'agriculture Photo AFP/ Joel Saget

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 23:12

En début de semaine, en sortant de chez lui, un habitant de Niort (79) trouve un tract par terre à caractère clairement raciste, mais bien sûr anonyme. Voir article de metronews.

 

Les termes de ce tract tombent clairement sous le coup de la loi qui réprime les injures à caractère raciste. Il se rend donc au commissariat pour déposer plainte. Mais surprise quand la fonctionnaire de police lui demande pourquoi il veut porter plainte puisque "en tant que blanc, il n'est pas visé par le tract".  Antoine L. appelle alors la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité) qui lui recommande d'insister et de porter plainte contre X pour xénophobie, ce qu'il fera comme en témoigne le document que lui remet la police.

 

Il n'est pas certain que l'enquête de police puisse permettre l'identification du coupable. Antoine L. n'y croit pas : "Je suis allé voir si le tract était affiché sur la devanture de certains magasins de la rue Basse mais je n'ai rien trouvé. Je pense qu'on se dirige vers un classement sans suite". Mais si Antoine L. a tenu à déposer plainte, c'est parce que " les propos de ce tract sont inadmissibles et réprimés par le Code pénal. Je ne voulais pas laisser passer et j'ai agi en citoyen."


 

Par contre, informé par Antoine L, le quotidien local  La Nouvelle République du Centre Ouest n'en dira pas un mot. Le journal a adressé le tweet ci-dessous.

Est-ce que parler d'un acte xénophobe c'est en faire la "publicité" ?

Mais est-ce que pour un journal, dénoncer un acte xénophobe c'est faire de la publicité à l'auteur comme l'indique le tweet ? Pour ma part je ne le pense pas. Car il est parfois des silences qui tendent à banaliser sans se démarquer.

 

Fut-il isolé, cet acte méritait d'être dénoncé comme l'a fait ce Niortais.

 

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 17:37

C’était un 1er février, que l’abbé Pierre poussait un cri de détresse sur les ondes de Radio Luxembourg, créant un soulèvement de solidarité populaire. C'était en 1954. Il y a quelques jours, la Fondation présentait son 21e rapport annuel sur l'état du mal-logement : 3,8 millions de mal-logés, 15 millions de personnes touchées par la crise du logement, 8,6 millions de pauvres. L’Insee vient de confirmer cette nouvelle augmentation de la pauvreté : 14,2 % de la population y est désormais confronté. En 2015, 448 « SDF » sont morts, leur moyenne d'âge était de 48,6 ans.

 

Parallèlement à cela, en 2015, les 10 premières fortunes de France possédaient près de 200 milliards d'euros. La fraude fiscale est un manque à gagner pour la France entre 60 et 80 milliards chaque année. Les 62 personnes les plus riches du monde possèdent autant que 50% de la population mondiale (source Oxfam). Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépasse désormais celui des 99% restants.

 

Et pendant ce temps, les associations doivent faire face à des demandes d’aides toujours plus nombreuses. Il existe aujourd’hui à travers le monde des écarts de richesse qui apparaissent comme scandaleux face à la misère présente. La libéralisation de l’économie capitaliste est sans foi ni loi. Ce système renforce la paupérisation de la population.

 

A côté, il y a les associations qui occupent une place irremplaçable dans notre société. Elles complètent, voire pallient les carences des pouvoirs publics. Même si je ne pense pas que tous les moyens sont bons pour faire rentrer l'argent. Je pense au spectacle des enfoirés où un certain Zlatan Ibrahimovic, pour une soirée, a enfilé des gants de boxe pour défier à l'occasion d'un sketch le rugbyman Sébastien Chabal.

 

J'imagine qu'il a été sollicité, mais quel était l'objectif ? Faire croire que même les pétés de thunes sont solidaires ? Pour ma part, je trouve choquant cette présence au vu du contrat paraphé quelques jours plus tôt par ce joueur. Le Suédois touchait depuis juillet environ 800 000 € brut par mois, il bénéficie depuis janvier d'un salaire de 1,5 M€ brut, soit un peu plus de 1 M€ mensuels net de charges sans compter des bonus possibles en supplément selon les résultats. Oups !

 

Ce genre de mise en scène apporte quoi pour en finir avec la pauvreté et les discriminations ?

 

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 22:57

Dans le film « La loi du marché », le réalisateur décrit la cruauté de la société avec la violence des rapports humains dans le monde du travail. On y trouve un Vincent Lindon dans le rôle d'un agent de sécurité dans une galerie marchande. On lui demande d'espionner ses collègues pour que le patron puisse licencier du personnel et accroître les bénéfices. On sentait bien que ce film tenait autant du documentaire que de la fiction. D'ailleurs, en dehors de Vincent Lindon, les autres personnages étaient des acteurs non professionnels dans leur propre rôle.

 

Mais "La loi du marché", ce n'est pas que du cinéma. Cette semaine dans les Yvelines, une caissière d'un supermarché Carrefour Market vient de recevoir un courrier lui annonçant son licenciement pour faute grave. Fin décembre, la caissière est prise en faute par le vigile puis recadrée par sa hiérarchie. Il lui est reproché de ne pas avoir scanné un pack de bière d’une valeur de 5,02 €, ainsi que deux sacs en plastique d’un montant unitaire de 0,15 € est-il précisé dans le courrier adressé par son directeur. Cette salariée explique « Je suis travailleuse handicapée, c’était la fin de journée, j’étais épuisée. Le client était un habitué, il parlait beaucoup et j’ai oublié de scanner sa bière », dit-elle à son responsable. Elle reconnaît l’« oubli », et se défend d’une quelconque fraude.

 

L'employeur lui fait-il payer l'obtention récente de son CDI ? Employée depuis 2012, elle avait cumulé les CDD avant de réclamer un CDI qu’elle a fini par obtenir en septembre 2015, grâce aux délégués syndicaux locaux. Depuis, elle se disait « surveillée de près ». Quand elle s’est retrouvée avec ce client, elle avait le vigile en face d’elle et se savait surveillée par les caméras. Cela rend d’autant plus illogique les soupçons de fraude, analyse son défenseur syndical de la CGT qui a rapporté qu'il n’y a même pas eu de préjudice financier pour l’enseigne car le client a remboursé les marchandises.

 

Au fait, le groupe Carrefour a réalisé un chiffre d'affaires 2015 de 86,3 milliards d'euros.

 

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 06:27

Le mercredi 27 janvier 2016, à 14h, Bernard Mezzadri, maître de conférences à l’université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (UAPV), comparaîtra devant le tribunal correctionnel d’Avignon (Palais de justice, 2 boulevard Limbert) au motif qu'il aurait « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

 

Cette citation à comparaître fait suite à un message diffusé en mai 2015 par Bernard Mezzadri sur une liste de discussion interne réservée aux enseignants-chercheurs et personnels de son établissement (« debat-uapv »), où, à l’occasion de la rencontre d’une délégation de l’université avec le premier ministre, il rappelait ironiquement les propos de M. Valls sur le marché d’Évry – dont alors il était le maire –, dans les termes suivants : « J'espère qu'en cette grande occasion la délégation de l'UAPV comptera suffisamment de "blancos" (et pas trop de basanés), afin de ne pas donner une trop mauvaise image de notre établissement. »

 

Celui qui était alors président de l'UAPV, Emmanuel Éthis, et son service juridique ont cru de leur devoir de « signaler » au procureur de la république cette contribution, dont l’intention évidente était de dénoncer sarcastiquement les propos xénophobes de M. Valls.


Du reste, M. Valls a lui-même fait l'objet de deux plaintes pour provocation à la discrimination raciale, en raison de ses propos concernant les Roms en 2013, quand il était ministre de l'intérieur.


Les signataires de cette pétition dénoncent :
* le comportement des autorités de l’université d’Avignon et de son président d'alors, qui, au lieu de se poser en garants de la liberté de pensée et d’expression au sein de leur établissement, entendaient la museler par une sordide tentative d'intimidation ;
* la décision du procureur de répondre à cette sollicitation indigne ;
* le choix du chef d’inculpation, délibérément infamant, puisqu’il attribue calomnieusement au prévenu des idées et intentions contraires à ce qu’il a toujours défendu, jusque et y compris dans le message incriminé.


Les signataires de cette pétition :
* condamnent les propos de M. Valls auxquels Bernard Mezzadri faisait ironiquement référence ;
* demandent la relaxe pure et simple de Bernard Mezzadri.

 

Signez la pétition

 

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