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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 07:04
Bonnes fêtes de fin d'année
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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 06:47

Il y a quelques jours seulement, le gouvernement donnait la preuve que l'évasion fiscale n'était pas son domaine de lutte favori. (voir ce billet). Mais je viens d'apprendre par l'Humanité que les largesses de ce gouvernement Hollande-Valls ne s'arrêtaient pas là. En effet, Bercy s'avère être plus souple que Bruxelles sur la définition des paradis fiscaux.

 

Le ministère des Finances vient de retirer les îles Vierges britanniques et Montserrat, autre île des Antilles, de sa liste des États et territoires non coopératifs (ETNC) en matière fiscale, l’autre nom pour décrire des paradis fiscaux. « La quasi-totalité des demandes transmises aux îles Vierges britanniques a abouti », avance Bercy pour expliquer le retrait de sa liste de ce territoire d’outre-mer du Royaume-Uni. L’arrêté signé lundi par le ministre des Finances Michel Sapin concerne aussi Montserrat, territoire dépendant lui aussi du Royaume-Uni. Après ces deux retraits, la liste des États et territoires non coopératifs, mise à jour tous les ans, ne comprend désormais que six membres : le Botswana, Brunei, le Guatemala, les îles Marshall, Nauru et Niue.

 

Pour la Commission européenne, il y en a… trente dans son plan de lutte contre l’évasion fiscale des entreprises multinationales présenté en juin.

 

Cherchez l’erreur…

 

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 07:36

Le 10 décembre, le gouvernement danois a introduit une proposition de loi autorisant la confiscation de l'argent liquide et des bijoux transportés par les réfugiés arrivant dans le pays. Selon le Washington Post le ministre de l'Intégration danois explique que la loi donnera aux autorités «le pouvoir de fouiller les vêtements et les bagages des demandeurs d'asile –et des autres migrants qui n'ont pas de permis pour s'installer au Danemark– dans l'objectif de trouver des biens qui permettraient de couvrir leurs frais.»


 

La police ne pourrait confisquer que les objets d'une valeur supérieure à 300 euros, les objets considérés comme nécessaires au quotidien n'étant pas concernés. Il s'agirait surtout d'envoyer un message anti-réfugiés.


 

La plupart de ces migrants fuient des régimes brutaux et totalitaires en guerre en aspirant à vivre dans une société plus accueillante. La méthode envisagée n'est pas sans rappeler la saisie par les nazis  des objets de valeur possédés par les juifs pendant la seconde guerre mondiale. 


 

Oh qu'elle est belle cette Europe !!! 

 

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 23:32

C'est vraiment pas beau ce que vient de faire le gouvernement, manœuvrant en coulisse pour faire capoter une mesure de lutte contre l'évasion fiscale.

 

Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 2015, les députés avaient adopté début décembre une mesure de transparence fiscale, le reporting pays par pays, qui obligerait les entreprises françaises à rendre publiques des informations sur leurs activités et les impôts qu’elles paient dans tous les territoires où elles sont implantées. Rejeté au Sénat, le texte était de retour en deuxième lecture à l'assemblée nationale. Les députés ont à nouveau voté en scrutin public en faveur de l’amendement. Mais le gouvernement était défavorable à cette mesure et le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, était furax. Il a demandé une suspension de séance au cours de laquelle le gouvernement a orchestré les conditions d’un nouveau vote. Après les pressions exercées, l'amendement a cette fois été rejeté.

 

Comme le souligne Mediapart,  sans cette mesure de transparence essentielle pour mettre fin à l’évasion fiscale, les entreprises continueront à construire des montages fiscaux artificiels dans le but d’échapper à l’impôt et donc de priver les pays des recettes fiscales nécessaires au financement de leurs services publics. 

 

 

Souvenez vous de Hollande déclamant en fin de campagne présidentielle au Bourget « Mon ennemi c'est la finance ».

 

Et après le second tour des élections régionales et la colère sortie des urnes, n'avons nous pas entendu nombre de dirigeants déclarer qu'il fallait faire de la politique autrement ?

 

Ah que de belles paroles, mais les actes ne suivent pas. Pitoyable !!!

 

 

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 11:29

Après la lourde défaite aux élections municipales de 2014, un signal fort envoyé par les français à la gauche, le « je vous ai compris » de Hollande a été d'installer Valls à Matignon le 31 mars 2014, un des plus à droite au PS. Deux jours après après cette nomination, je titrais dans ce blog « Maintenant, ça suffit ! », rappelant que « Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme. En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent. »

 

Ont suivi les élections départementales de mars 2015 qui se sont traduites par une nouvelle Berezina. Sourd au message des électeurs, indifférent à l’abstention massive de l’électorat de gauche, Manuel Valls et son gouvernement se sont enferrés à poursuivre leur politique libérale effrénée. Casse des services publics, libéralisation du marché du travail, refus de toute augmentation des salaires etc.

 

Le résultat des élections régionales, nouvelle séquence politique catastrophique, est la suite des signaux envoyés précédemment.

 

Au lendemain de ces élections, la 1ère réponse envoyée par le gouvernement est un refus de tout coup de pouce au SMIC comme c'est le cas depuis 2008. Ce n'est pourtant pas une fuite en avant des salaires qui est responsable des 600 000 chômeurs de plus depuis l'élection de Hollande. Pour tous ceux qui attendaient une inflexion à la colère sortie des urnes, voilà la première réponse du gouvernement :Tout continue comme avant.

 

Avant qu'il ne soit trop tard, il est urgent que toutes les forces citoyennes, sociales et politiques qui ont envie de changement dans notre société, puissent se retrouver pour redonner de l'espoir en construisant un nouveau projet politique à gauche.

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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 21:44

Paru dans L'Humanité du 11 décembre 2015

 

"On nous refait le coup de la ligne Maginot "par Philippe Torreton, comédien et auteur.
 

Valls était beau l’autre soir à la télé, drapé de soieries yvette-hornérienne un soir de 14 juillet, il appelait à voter pour la droite en citant nommément les candidats. Ça y est, il peut la dire fièrement cette phrase, sans s’emmerder à trouver des astuces et des combines pour s’affirmer de gauche. Et c’est ainsi qu’au lendemain d’un vote particulièrement extrême, le front républicain nous refait son numéro de duettistes comme les derniers cachetons de Stan Laurel et Oliver Hardy qui ne se parlaient plus mais tentaient encore de faire rire à l’ancienne dans un monde passé au sonore et à la couleur. On nous demande de voter à droite pour barrer la route au Front national. Cela fait plus de trente ans que l’on nous remet les mêmes couverts pour manger la même soupe à la grimace, ce n’est pas bon mais ça fait du bien. Mais ça fait du bien à qui ? Ça rassure qui ce vote républicain ? Ça permet quoi ? L’eau monte à chaque marée d’équinoxe électorale mais le front de mer républicain résiste, on rebâti en hâte la digue en rajoutant un rang de parpaings et on se dit qu’on a fait le boulot.

 

Sauf que là, on nous demande de voter entre autres pour un Bertrand ou un Estrosi, c’est-à-dire ce que la droite fait de pire, les Las Vegas de la droite, des prêts-à-tout… Au nom d’un soi-disant front républicain, on nous demande d’aller voter pour des olibrius qui ont mené une campagne pratiquement indifférenciable de celle du FN pour contrer justement les candidats FN. C’est absurde, c’est tristement absurde. On peut manger de la merde sous la menace d’une arme, mais je crois qu’il y a des limites à l’humiliation. On voudrait renforcer le vote FN que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Il faut permettre au peuple de gauche de voter et, pour qu’il puisse voter, il lui faut des candidats. Ce n’est pas en s’asseyant à plusieurs sur le couvercle de la Cocotte-Minute en surchauffe que l’on fera retomber la pression, pour moi le front républicain c’est cela et pas autre chose. Plus de trente ans que l’on nous ressert avec les airs finauds et graves qui vont avec le coup du « vote de colère » et du « vote message » qu’il faut savoir écouter, évidemment, et que l’on a bien sûr compris. Trente ans que tout ce beau monde y va des mêmes phrases creuses, trente ans que les citoyens qui votent FN n’ont pas compris que vous les aviez compris, mais trente ans de colère, ce n’est plus de la colère, c’est un programme, Messieurs du front républicain, c’est une adhésion en parfaite connaissance de cause, on vote FN sans se cacher, sans prendre un air bougon, on vote FN tranquillement avec les enfants juste avant d’aller voir Mamie qui nous a préparé une blanquette de veau. Il est curieux de demander le retrait de ses candidats arrivés troisième mais de ne pas exiger la réciproque pour le camp d’en face. C’est moi qui vois le mal partout où se cacherait-il par là un petit calcul politique, comme un espoir de réciproque si jamais on se retrouve seul face au FN au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, plus on s’affichera grand seigneur aujourd’hui moins il sera possible à l’autre camp de ne pas appeler à voter « républicain » à son tour ? L’heure est grave et on nous refait le coup de la ligne Maginot républicaine…

 

Il faut entrer en résistance et résister, c’est d’abord étudier précisément ce que l’on va combattre et pour commencer ce combat il faut admettre un résultat, être capable de le constater, la France est majoritairement de droite et dans cette droite le FN est le parti phare. Ce n’est pas en s’abstenant ni en démissionnant des conseils régionaux que l’on va résister, c’est en y étant présent, en écoutant les débats, en participant aux votes, en dénonçant l’inadmissible qui ne tardera pas à pointer son nez, même si je pense qu’ils vont tout faire durant cette pauvre année qui nous sépare de la kermesse présidentielle de 2017 pour ne pas choquer le citoyen qui ne vote pas FN.

 

Ce front républicain est un abandon, c’est de la politique de tapis vert. Pour contrer le FN, il eût été préférable de ne pas hurler en sueur : « J’aime l’entreprise ! » Ou de déclarer sans sourciller que les Roms n’ont pas vocation à s’intégrer, mais au contraire donner le droit de vote aux étrangers extracommunautaires aux élections locales, au lieu d’abandonner cette promesse au lendemain d’une défaite électorale affichant une fois de plus un score important du FN, comme un acte d’allégeance ; c’était ne pas appeler les pays de l’Union européenne à restreindre l’accueil des réfugiés quelques jours après le 13 novembre, accréditant du même coup les thèses du FN qui voit en chaque réfugié un possible terroriste ; c’était ne pas marteler qu’il n’y a qu’une politique possible ; c’était ne pas couper les budgets de la Culture à peine arrivé au pouvoir mais au contraire soutenir les festivals au lieu de constater leurs fermetures avec un air de circonstance ; c’était ne pas abandonner les intermittents à la vindicte méprisante du Medef mais au contraire les défendre immédiatement, totalement. C’était de profiter d’un voyage au Luxembourg pour taper du poing sur la table en condamnant cette politique de dumping fiscal que pratique le grand-duché. Ne pas supposer le chômeur fraudeur et l’assuré social tricheur surtout lorsque des centaines de milliards nous échappent chaque année par l’exil et l’optimisation fiscale de nos si chers plus riches et de nos si aimées entreprises. C’était de ne pas appeler de ses vœux une jeunesse se rêvant milliardaire, c’était oser les Scop lorsque le grand capital détruit nos industries ; c’était ne pas se découvrir à moins d’un an de la COP21 une âme d’écologiste.

 

Lutter contre le FN, c’eût été avoir de la constance et des convictions, avoir encore un idéal autrement plus motivant que l’équilibre des comptes public et nous y emmener, oser le bonheur pour tous, c’était laisser le corps enseignant un peu tranquille pour une fois, l’écouter et lui donner de quoi enseigner, les profs connaissent leur métier, c’est leur passion et ils en ont marre qu’on leur dise ce qu’il faut faire à coup de réformes obscures et indéchiffrables dont le seul but est de transformer l’école en un tube par lequel on entre « espérant » pour en ressortir à l’autre bout « consommateur ». Lutter contre le FN, c’était être capable d’abandonner la rigueur budgétaire européenne pour une autre cause que notre sécurité immédiate, par exemple pour venir en aide à nos 5 millions de pauvres, pour construire ces logements qui manquent à plus d’un million et demi de personnes, c’était faire en sorte que les Français ne dépensent pas plus de la moitié de leur paye pour se loger ; bref lutter contre le FN, c’était rester de gauche, vraiment, réellement, de gauche à en mourir, de gauche à en tenir bon sous la mitraille, c’est revenir au plus vite et le plus farouchement possible aux valeurs de la gauche prolétarienne, redonner du sens au travail, à la culture du travail, son honneur et sa grandeur, au lieu de le détruire en faisant du travail une tâche à accomplir, tous les trois jours un homme ou une femme se suicide à cause de son travail qu’il ou elle ne reconnaît plus, le peuple de gauche avec ses valeurs et son honneur se fait humilier depuis des années sur l’autel de la croissance, des fonds de pension, du libre-échange, ce peuple d’un autre âge qui ne comprendrait pas l’évolution du monde et à qui on demande dimanche de voter comme un seul homme pour des candidats de droite en invoquant Jaurès.

 

 Il est grand temps que cesse cette comédie, le peuple de gauche doit reprendre la main dès lundi…

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 18:41

Si les élections étaient à la proportionnelle à un tour, les différents courants de pensée seraient représentés et il n'y aurait pas toutes ces tractations d'entre deux tours qui ne sont que stratégie contre-nature. On m'opposera qu'on ne peut laisser des millions de citoyens, pour ce qui concerne les élections régionales, livrés à la politique d'un parti, le FN, qui se prétend défenseur du peuple mais qui ne fait que le diviser, qui prône la discrimination, qui refuse la solidarité sociale, qui veut faire encore plus de coupes dans les dépenses publiques. Mais il faudrait se poser la question du pourquoi on en est arrivé là ?

 

Une partie de la réponse se trouve dans les chiffres suivants : 6 millions de de chômeurs, 9 millions de pauvres, 7 millions de retraités à moins de 1000 euros, 50 % de salariés à moins de 1650 euros, sans oublier le non respect des engagements. Alors que les électeurs de Hollande de 2012 attendaient une autre politique que celle menée par Sarkozy, François Hollande et le gouvernement Valls mènent une politique économique et sociale néolibérale au mépris des valeurs de la gauche et de l’espoir de changement qui avait pu exister au moment de son élection. L’abandon des couches populaires livrées sans vergogne à la logique de compétitivité, le dépérissement des services publics avec l’acceptation des exigences européennes en matière budgétaire, ou encore l’abandon de territoires ont désespéré l’électorat de gauche dont l’abstention est manifeste. Le PS au pouvoir a repris le programme et les mots de la droite au nom du pragmatisme économique et de l’impératif sécuritaire. Sur ce blog, j'ai eu maintes fois l'occasion de dénoncer cette politique.

 

Je vote dans la nouvelle région qu'est l'Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes. Il n'y a pas le risque que la présidence de cette région tombe dans les mains du FN trop loin en pourcentage, me reste le choix entre la liste de la candidate LR et la liste du candidat PS. Mais défendant des valeurs de gauche, je ne peux apporter mon vote pour quelqu'un qui défend et soutient la politique du gouvernement Hollande-Valls, cette politique de plus en plus austéritaire, mortifère socialement, sans parler des dernières mesures sécuritaires.

 

Pour être cohérent avec ce que je dénonce régulièrement dans ce blog, je voterai BLANC et continuerai de lutter entre autre pour un changement de république qui nous donnerait la proportionnelle, le non cumul des mandats, la limitation du nombre de mandats etc.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:07

Suite à un précédent billet sur ce sujet, voici un autre témoignage, conséquence de l'état d'urgence décrété par le gouvernement. Pour l'instant, ce ne sont pas les terroristes qui sont traqués.

 

Publié sur blog  Le Monde 

 

Etat d’urgence : un assigné en garde à vue pour avoir assisté à son référé-liberté

 

Vouloir assister à son audience devant le tribunal administratif peut valoir une garde à vue… C'est ce qu'a appris G., mardi 8 décembre. Nous l'avions surnommé "l'assigné mobile" dans un post précédent : habitant de Montrouge (Hauts-de-Seine), il devait traverser la capitale quatre fois par jour (8 heures, 11 heures, 14 heures, 18 heures)… pour aller pointer au commissariat du 18e arrondissement de Paris, sans que rien n'explique ce choix géographique inattendu. 6 heures de transport par jour. Absurde et manifestement illégal : la loi du 20 novembre sur l'état d'urgence prévoit trois pointages maximum.

Mardi 8 décembre, l'arrêté de l'assigné mobile a donc été modifié, avec trois visites au commissariat à 8 heures, 14 heures et 18 heures. Ça tombait bien, puisque l'audience de son recours en référé-liberté contre l'assignation était prévue à 11 h 30 au tribunal administratif de… Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), qui est la juridiction compétente pour les Hauts-de-Seine, mais qui est située à plus d'une heure de transport en commun de Montrouge comme du 18e arrondissement (il faut suivre). Son avocate, Me Marie Dosé, avait prévenu la préfecture des Hauts-de-Seine de son déplacement.

Mais c'était sans compter avec les transports en commun franciliens. L'audience s'est finalement tenue à 12 h 30, pour se finir à 13 h 15. Un peu juste pour être à l'heure au commissariat. Son avocat le prend alors dans sa voiture, et tente l'impossible : Cergy-18e arrondissement en moins de 45 minutes. G. appelle le commissariat pour prévenir de son retard. En vain: quand il se présente à 14 h 40, il est immédiatement placé en garde à vue pour non-respect de son assignation à résidence, malgré les explications de son avocat. A 21 heures, il y était toujours. "Pour vérifications", explique-t-on au parquet de Paris. L'odyssée judiciaro-administrative de G. n'est pas finie…

 

Mise à jour: à 11 heures, mercredi 9 décembre, G. était toujours en garde à vue.

 

 

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 16:55
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 09:40

« Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante »

 

Karl Marx

Dessin Nawak

Dessin Nawak

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