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La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
Qui a voté le Traité de Lisbonne, la directive Bolkenstein, la privatisation de la Poste, de l’électricité :
décryptage de quelques votes emblématiques au sein du Parlement européen, à quelques jours des européennes. Avec quelques surprises dénichées dans les votes enregistrés, à comparer aux discours
d’estrades tenus durant la campagne.
Comment les groupes politiques du Parlement européen se sont prononcés sur cinq dossiers
d’importance ?
Traité de Lisbonne
Le Parlement européen a adopté, le 20 février 2008, une résolution sur le traité de Lisbonne. « Le Parlement conclut que, pris dans son
ensemble, le traité de Lisbonne constitue une amélioration substantielle par rapport aux traités existants », explique la résolution qui se garde de faire mention des dispositions de
libéralisation et de déréglementation contenues dans le traité.
Le vote525 voix pour, 115 contre et 29
abstentions.
Aux voix des eurodéputés de l’UMP et du Modem pour l’adoption de la résolution s’ajoutent celles du PS, à l’exception d’André Laignel (contre)
et d’Henri Weber (abstention). Les Verts votent pour. Les eurodéputés communistes de la GUE-GVN votent contre.
L’amendement (32) proposé en février 2008, soit quatre mois avant le référendum en Irlande, par la GUE visant à engager le Parlement à
« respecter le résultat du référendum irlandais » (où le « non » au traité l’a finalement emporté) sera rejeté à l’époque par le Modem, les Verts et le PS, à
l’exception de deux socialistes qui le soutiennent (Françoise Castex et André Laignel) et de deux Verts qui s’abstiennent (Gérard Onesta et Hélène Flautre).
Rapport sur les services dans le marché intérieur (directive
Bolkestein)
La directive Bolkestein visant à libéraliser les prestations de services au sein de l’UE ouvrait la porte à un dumping social sans équivalent
entre pays membres. Une pluie d’amendements pour minimiser la portée de la directive, jusqu’à la proposition de son rejet pur et simple (GUE-GVN), a été déposée.
Amendement 321 (déposé par la GUE-GVN). Il met en avant le principe selon lequel ce sont bien les règles du pays qui accueille l’activité et
non celles du pays d’origine qui doivent être respectées.
La droite et le Parti socialiste européen (PSE) votent contre l’amendement, les socialistes français le soutiennent. Les Verts européens le
rejettent (à l’exception de Jean-Luc Bennahmias). En deuxième lecture alors que les Verts s’abstiennent, Daniel Cohn-Bendit vote contre l’amendement. (amendement 25 reprenant le contenu de
l’amendement 321)
Amendement 252 (déposé par le PSE). Il concerne l’exclusion des services sociaux du champ d’application de la directive service. Il est adopté
avec le soutien de la GUE-GVN, du groupe des Verts, ainsi que des élus du Modem.
Le voteEn première lecture, le 16 février 2006 : 394 pour, 215
contre, 33 abstentions.
La GUE-GVN, le PS français (Gilles Savary s’abstient) et les Verts votent contre la directive en première lecture. Le Modem et l’UMP ainsi que
leurs groupes respectifs (ALDE et PPE-DE) votent pour la directive Bolkestein, avec le soutien du Parti socialiste européen.
En deuxième lecture, le 15 novembre 2006, un amendement (38 et 39 GUE-GVN et Verts) propose de rejeter in fine la directive Bolkestein 105
pour, 405 contre et 12 abstentions.
Les Verts et le PS français (sauf Michel Rocard) soutiennent l’amendement de rejet de la directive. La droite et le reste du PSE votent contre
cet amendement de rejet.
Bien qu’amendée, la directive sera adoptée pour une entrée en vigueur le 28 décembre 2008, et une obligation de transposition dans les
législations nationales le 28 décembre 2009.
Ouverture à la concurrence
Le choix politique d’ouvrir à la concurrence l’ensemble des activités humaines n’a pas épargné les services publics. L’énergie, les services
postaux, les chemins de fer font tous l’objet de directives qui passent par le Parlement européen sous forme de résolutions.
1. Achèvement de la libéralisation du marché postal (rapport Ferber)
Le voteEn première lecture, le 22 avril 2009 : 512 pour, 155
contre et 13 abstentions.
Les eurodéputés socialistes français, Verts et la GUE-GVN votent contre la résolution, ceux du Modem pour.
En deuxième lecture, un amendement de rejet de la résolution est déposé par la GUE-GVN.
Seulement 4 socialistes français et un Vert soutiennent l’amendement de rejet.
2. Libéralisation de secteur de l’énergie
a)Marché intérieur de l’électricité (rapport Morgan)
Résultat final en deuxième lecture, le 22 avril 2009 : 588 pour, 81 contre et 9 abstentions.
La GUE-GVN ainsi que les Verts rejettent le texte (Jean-Luc Bennahmias s’abstient, les Verts avaient été les seuls eurodéputés français à
soutenir le texte en première lecture), alors que les socialistes français soutiennent le compromis, à l’exception de Marie-Noëlle Lienemann qui le rejette. Harlem Désir et Benoît Hamon
s’abstiennent.
b)Marché intérieur du gaz naturel (rapport La Russa puis Mussa) Résultat
final du vote en deuxième lecture, le 22 avril 2009 : 596 pour, 45 contre et 45 abstentions.
Les Verts s’abstiennent, le GUE-GVN vote contre, et le reste du Parlement vote le compromis de résolution (à l’exception de deux socialistes,
Marie-Noëlle Lienemann qui vote contre, et Harlem Désir qui s’abstient).
Droit des migrants
La « directive retour » (rapport Weber)
Appelé également « directive de la honte », le texte visait à « harmoniser » les conditions dans lesquelles les migrants
irréguliers sur le territoire de l’Union européenne doivent être détenus et « reconduits ». Il aboutit à un raidissement inédit en la matière et fixe à dix-huit mois d’emprisonnement la
peine encourue par les sans-papiers et une interdiction de séjour de cinq ans dans l’UE.
Sur le vote de la résolution, les Verts et le PS français (le PSE est divisé sur la question) rejettent la directive avec la GUE-GVN. Le Modem
est divisé : Nathalie Griesbeck, Anne La Perrouze et Bernard Lehideux sont contre ; Marielle de Sarnez, Jean-Marie Beaupuy et Philippe Morillon s’abstiennent.
Résultat final du vote en première lecture, le 18 juin 2008 : 369 pour, 197 contre, 106 abstentions.
Politique extérieure
Le rôle de l’OTAN dans l’architecture de sécurité de l’UE (rapport Vatanen)Le rapporteur du PPE, Ari Vatanen, indique que « le Parlement se félicite vivement de l’initiative française visant à réintégrer officiellement les
structures militaires de l’OTAN et salue les efforts déployés par la présidence française au sein du Conseil pour rapprocher l’UE et l’OTAN, en réponse aux nouveaux enjeux sécuritaires ». La
mise sous tutelle américaine de l’UE provoque un débat au Parlement, clos par un vote extrêmement serré.
Le voteRésultat final du vote du Parlement européen en première
lecture le 19 février 2009 : 293 pour, 283 contre, 60 abstentions.
La GUE-GVN et les Verts se retrouvent sur le thème du désarmement. La position du Modem est plus ambiguë dans la mesure où il rejette la
résolution (sauf Jean-Marie Cavada et Janelly Fourtou qui la soutiennent) mais vote contre la plupart des amendements de la GUE-GVN dont le nº 26 qui « souligne que toutes les politiques de
l’Union européenne doivent être pleinement compatibles avec le droit international » (soutien du PSE et des Verts, abstention de Jean-Luc Bennahmias).
Le résultat du vote sur l’amendement 27 (GUE-GVN) qui remet en cause les structures dites « Berlin Plus » qui encadrent la
coopération UE-OTAN est éclairant : GUE-GVN et Marie-Anne Isler-Béguin (Verts) votent pour, Marie-Noëlle Lienemann (PS) s’abstient et le reste du Parlement vote contre.
Avec les députés du groupe GUE-GVN, pas de mauvaises surprises lors des votes au parlement européen, mais un engagement clair pour obtenir
des avancées pour les droits des salariés, les services publics et pour la paix.
« Je serai un président comme Louis de Funès dans le Grand restaurant : servile avec les puissants, ignoble
avec les faibles. J’adore. » Nicolas Sarkozy prononçait cette phrase à la Réunion en février 2007.
Ignoble avec les faibles, depuis son accession à la présidence, lui et son gouvernement n’ont eu de cesse de nous le
démontrer.
Servile avec les puissants, là aussi il le démontre sans arrêt. Son bouclier fiscal en était un des premiers maillons.
Mais ce n'est pas encore suffisant. Le "Canard" nous apprenait cette semaine que les propriétaires d’établissements de jeux ont obtenu une baisse des prélèvements sur leurs recettes. D’après les
calculs des « Echos » du 25 mai, le Trésor public va renoncer en 2009 à 37 millions d’euros de taxes, et les communes à 3 millions.
C’est la crise, alors autant se priver de recettes qui seraient bien utiles socialement.
Mais qui en sont les heureux bénéficiaires ? Le principal est le groupe Barrière (casinos de Deauville, Cannes, La
Baule …) dont le PDG est le propriétaire du Fouquet’s. Ben voyons ! Celui qui avait accueilli un certain Nicolas Sarkozy le soir de son élection. Un pur hasard !
"Quousque tandem" (*). Jusqu'à quand en effet supportera-t-on les suicides de nos enfants dans les prisons, comme si elles étaient des
lieux de mort annoncée ... quitte à mettre sur le dos des surveillants, matons, une responsabilité qu'ils ne doivent pas assumer tant il est vrai que leur vie ressemble étrangement à celles de
leur "pensionnaires " ?
Jusqu'à quand supportera t on cette conspiration contre la jeunesse tout entière ?
Jusqu'à quand, ce dédain et cette indifférence à l'égard de la souffrance ?
Les inégalités, les humiliations, la douleur de la différence ne sont-elles pas suffisantes ? L'irrespect, l'injure, l'opprobre ne sont-ils
pas assez grands ?
Ceux qu'on met derrière les barreaux à 17 ans, 18 ou 20 ans ne sont que des enfants malheureux qu'on a privés d'espoir à la naissance alors
qu'on aurait dû leur apprendre l'amour et la fraternité ! Certains d'entre eux, nous le savons depuis toujours, font de la prison leurs Universités de la fureur et de la vengeance contre une
société sourde, aveugle et malheureusement pas muette lorsqu'il s'agit de les condamner, mais qui ne veut rien savoir d'autre que l'exercice de la Sanction qui garantit, pense-t-elle, sa propre
sécurité !
D'autres enfants, devançant le désir pervers des bourreaux, décident d'arrêter par eux-mêmes leur vie sans issue ... en rendant leur âme .. à
dieu sait qui ! L'Etat n'a pas pour fonction de faciliter la mort des citoyens, quels que soient ces citoyens. S'il a pour rôle de protéger tous et chacun d'entre nous, et celà signifie et
sous-entend aussi la protection de ceux qui s'égarent parfois et souvent par désespoir, l'Etat doit également donner à ceux-là encore plus qu'à d'autres la chance, l'opportunité de retrouver la
lumière et d'aimer la vie... en respectant celle des autres... et la leur....
L'attitude qui consiste à vouloir ignorer le nombre croissant des suicides en milieu carcéral et à considérer que seule la sanction que
représente la prison peut remédier aux malheurs d'une société qui veut ignorer sa jeunesse, cette attitude ne peut-elle pas être assimilée à un complot tacite, à une conjuration sans fin bien
plus perverse que celle de Catilina en son temps, celle que dénonçait Cicéron ?
Alors quoi, sommes-nous si dépourvus d'imagination que nous ne puissions penser une société sans prisons, sans barreaux, sans humiliations..
et respectueuse du genre humain ? Jusqu'à quand acceptera- t- on de tuer l'espoir ?
(*) Jusqu'à quand, parClaude Tedguy Philosophe et psychanalyste ( animateur de l'Université libre des lettres, des sciences et des arts).
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"Le tour résolument punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du simple diptyque "crime et
châtiment". Il annonce l'instauration d'un nouveau gouvernement de l'insécurité sociale visant à façonner les conduites des hommes et des femmes pris dans les turbulences de la dérégulation
économique et de la reconversion de l'aide sociale en tremplin vers l'emploi précaire. Au sein de ce dispositif "libéral-paternaliste" la police et la prison retrouvent leur rôle d'origine :
plier les populations indociles à l'ordre économique et moral émergent."
"En découvrant les soubassements matériels et en démontant les ressorts de la "pensée unique sécuritaire" qui sévit
aujourd’hui partout en Europe et singulièrement en France, le livre « Punir les pauvres » de Loïc Wacquant Edition AGONE, pointe les voies possibles d'une
mobilisation civique visant à sortir du programme répressif qui conduit les élites politiques à se servir de la prison comme d'un aspirateur social chargé de faire disparaître les rebuts de la
société de marché."
Pendant de longues semaines, il était difficile de savoir qu’il y avait des listes du Front de Gauche pour les élections
européennes du 7 juin. Jusqu’au début de la campagne officielle, celui-ci a été ignoré des médias alors que le 1er meeting du Front de Gauche avait rassemblé 6000 personnes au zénith
de Paris le 8 mars. Les représentants du Front de Gauche n’ont pas leur rond de serviette à TF1, France Télévision ou Canal +.
Votre NON du 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen a été bafoué par l’adoption du Traité de Lisbonne.
En votant Front de Gauche le 7 juin, vous sanctionnerez la politique de Sarkozy, vous exigerez d’autres choix pour
l’Europe que ceux du traité de Lisbonne, vous élirez des députés européens qui porteront une autre politique au service du peuple.
La réforme de la rétention, engagée par le ministère de l’Immigration et qui sera effective le 2 juin prochain, va
non seulement réduire les moyens de défense des étrangers retenus mais aussi priver chaque citoyen de son droit de regard dans ces lieux d’humiliation.
Au mois d’août 2008, le ministère de l’Immigration a, coup sur coup, publié un décret et un appel d’offres visant à modifier en profondeur l’intervention associative dans les centres de
rétention. Désormais cette mission, exercée jusque là au niveau national, est éclatée en huit « lots » et partagée par six « prestataires ».
Ce morcellement géographique, en supprimant toute possibilité de vision globale pour la société civile, porte atteinte à son droit de savoir et de réagir. De plus, la mise
en concurrence d’associations dont les principes de défense des droits des étrangers et du devoir de témoignage s’opposent parfois radicalement, ainsi que la dépendance financière
des associations, risquent de diminuer davantage la vigilance citoyenne.
Mais le plus préoccupant reste encore la transformation de la mission d’aide à l’exercice des droits des étrangers en simple mission d’information.
Dès lors, on peut se demander pourquoi la présence d’un véritable contre-pouvoir dans ces zones sensibles, dont le rôle et l’intérêt ont été admis par l’ensemble des gouvernements depuis
vingt-cinq ans, est remise en cause si ce n’est pour atteindre plus facilement des objectifs chiffrés.
«Des gens qui n'ont jamais travaillé de leur vie et qui pilotent des grosses voitures doivent répondre devant les
services fiscaux, qui doivent pourvoir engager des poursuites pénales.»
Qui a tenu ces propos ? Sarkozy hier. Ce serait parti pour la moralisation du
capitalisme ?
NON, vous n’y êtes pas, ceux qui vivent de l’argent facile tels les boursicoteurs,
ceux qui utilisent les paradis fiscaux (ils ne sont pas rayés de la carte), ceux-là vont pouvoir continuer à mener grand train. Ils seront toujours tranquilles.
Sarkozy cherchait seulement à remobiliser son électorat en resservant ses mesures
sécuritaires en parlant des traficants de drogue.
Il ne suffit pas de saluer les manifestants sur le bord des cortèges, ou de marquer sa compassion pour les salariés
victimes de plans sociaux. Les forces politiques ont le devoir d’ouvrir des alternatives et d’agir dans l’urgence. Profitant de la « niche » parlementaire permettant à un groupe
d’inscrire des propositions de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée, les députés communistes et du Parti de gauche ont décidé d’utiliser la journée du 28 mai pour provoquer un débat sur trois
textes qui répondent à l’urgence sociale.
Le premier texte vise en effet à interdire les licenciements dans les entreprises qui font des profits et versent des
dividendes à leurs actionnaires, ou bénéficient d’aides publiques. La loi que proposent les communistes prévoit la reconnaissance de droits nouveaux aux salariés et à leurs élus.
Le second texte préconise une augmentation des salaires à commencer par le SMIC qui serait porté à 1 600 euros. À l’autre
bout de la chaîne, l’équité tout comme l’efficacité économique commandent d’augmenter les impôts des foyers fiscaux les plus opulents. La création d’un pôle bancaire public figure également dans
le projet PCF/PG.
Le troisième texte est un projet de résolution s’opposant à la position de la Commission européenne qui soumet les
services sociaux d’intérêt général (SSIG) aux règles de la concurrence en vertu du traité de Lisbonne, lequel, rappelons-le, est caduc en droit international en raison du vote négatif du peuple
irlandais en juin 2008.
Les députés sont au pied du mur. Les citoyens dans leurs circonscriptions, le monde du travail sauront au lendemain du
28 mai qui a voté pour ou contre la justice sociale et des mesures anticrise.
Ce sera un éclairage sur l’impérieuse nécessité d’élus combatifs pour contrer les tenants du capitalisme aussi bien en
France qu’en Europe, afin que le monde du travail soit défendu à Paris comme à Bruxelles.
Après les manifestations d’ampleur des 29 janvier et 19 mars, la mobilisation pour le 1er mai avait été
moindre. Mais alors que le dialogue social est au point mort avec le gouvernement Sarkozy et le Medef, les confédérations syndicales s’accordaient pour décider des journées d’actions suivantes
les 26 mai et 13 juin, suscitant de l’incompréhension alors que la colère monte chez les salariés. Pourquoi attendre autant et ne pas poursuivre sur la lancée des mobilisations ? Pourquoi ne
pas favoriser la grève générale là où les conditions sont réunies, sachant que puisque ça ne se décrète pas, ça ne démarrera pas partout au même moment, mais que ça peut se propager rapidement
dans le contexte que nous connaissons.
Pourquoi ces décisions de journées aussi espacées, pour satisfaire les organisations syndicales sur le plus petit
dénominateur commun, et ne pas briser le front de l’unité syndicale qui existe depuis janvier ? Unité dans la théorie, car dans la pratique, la manifestation de Niort s’est déroulée sans la
CFDT, FO et la CGC qui avaient décliné cette proposition.
Alors que le chômage explose, doit-on attendre que les plus touchés n’aient plus rien à sauver pour mettre une pression
plus forte ? Les Continental, les Caterpillar, les Molex, les Goodyear, etc. auront disparu à trop attendre.
La lutte de classe ne doit pas s’effacer face à ceux qui ne se contentent que d’un aménagement de cette société
capitaliste.