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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 00:07

Invité de la matinale de France-Inter mardi 27 janvier, Eric Woerth, ministre du budget, a montré tout son mépris à l’égard de ceux qui vont manifester le 29 janvier pour faire entendre leur colère face à cette crise dont ils ne sont pas responsables, mais dont ils subissent en premier les conséquences.


« Il y a d’autres moyens pour se faire entendre » que de faire grève, « On ferait mieux de se serrer un peu les coudes », a-t-il ajouté. Quand on lui objecte que les personnes qui comptent manifester expriment une inquiétude face à la crise : « Qu’ils se démènent, (...) qu’ils bougent, qu’ils ne le fassent pas nécessairement uniquement en défilant ou en râlant ! (...) Qu’ils deviennent des acteurs de la sortie de crise. Et devenir un acteur de la sortie de crise, c’est quand même me semble-t-il se remonter un tout petit peu les manches et se mettre à travailler plutôt à l’unité du pays ».


Le ministre du Budget a par ailleurs déclaré, au sujet des banques : « ça ne me choque pas qu’il y ait des dividendes », même si « la rémunération du travail doit passer (...) avant la rémunération du capital, surtout dans des entreprises qui ont obtenu des aides d’Etat ».


Les chômeurs voudraient bien se remonter les manches, mais c’est par dizaine de milliers qu’ils ont été ou sont licenciés.


Les salariés se sont retroussés les manches, mais les concernant, le pouvoir d’achat est toujours en berne.


Et quand un auditeur a dit qu’il ne pouvait pas vivre avec 700 euros par mois et demandait au ministre du budget comment il ferait, Woerth n’a jamais répondu à la question et n’a pas davantage été relancé par N. Demoran.


A l’heure où l’état utilise l’argent des contribuables pour distribuer aux banques, entre autres, cela ne choque pas Woerth que des dividendes soient versés aux actionnaires, même en cette période crise. On voit tout de suite dans quel camp se situe ce personnage qui méprise les manifestants.


Mais pour ceux qui l’ignoreraient, sachez que l’épouse du ministre du budget est responsable de la gestion de la fortune de Mme Bettencourt 1ère fortune de France.


On comprend mieux son amour pour les puissants. Pour ceux qui n’en sont pas, retrouvons dans la rue le 29 janvier.



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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 18:46



Le jeudi 29 janvier 2009 : tous dans la rue pour la défense des salaires, de l’emploi, de la retraite, des droits à la santé pour tous et la défense des services publics.



C’est le mot d’ordre lancé par l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, FSU, CFTC, CFE-CGC, UNSA, SOLIDAIRES) sur le plan national pour la journée du 29 janvier prochain.


Pour la première fois depuis longtemps, l’ensemble des organisations syndicales adopte une plate forme commune de propositions et revendications. Celle-ci porte l’exigence d’une relance par le social, par les salaires : les syndicats y dénoncent « une redistribution des richesses privilégiant le versement des dividendes au détriment des salaires et de l’investissement » et formulent des propositions concrètes qui permettront de nourrir les débats et créer une dynamique nouvelle pour sortir les salariés du désespoir.


L’enjeu est aujourd’hui bien trop grave pour que le monde salarié se taise. La détresse des travailleurs français va croissante, autant chez ceux qui ont déjà perdu leur emploi — ou sont en passe de le perdre — que chez ceux qui ont encore la chance d’être encore en activité.



Ce 29 janvier doit être le point de départ d’une prise de conscience collective de l’ensemble des salariés actifs et retraités du privé et du public, des chômeurs de ce pays,  que l’heure n’est pas à mettre le couvercle sur les revendications, l’heure est à les faire entendre haut et fort face à la crise économique qui nous frappe tous.




Pour visualiser la carte des manifestations et horaires, cliquez sur ce lien


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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 15:36

Après la liquidation judiciaire de la CAMIF, l’heure est à l’examen de toutes les pistes susceptibles de relancer une activité issue du potentiel de ce qu’il faut appeler désormais l’ex-Camif. Plus ou moins partiels, deux projets de relance sous une forme coopérative commencent à émerger.

Placée en liquidation judiciaire, fin octobre, la CAMIF, ancien fleuron de l’économie sociale, pourrait renaître partiellement dans les prochaines semaines. À Niort (Deux-Sèvres), près de 250 ex-salariés de la coopérative de vente à distance, issue du secteur mutualiste, se retrouvent dans l’association l’Élan coopératif niortais : au-delà d’une fonction de lien entre les anciens « CAMIF », elle s’est donnée pour vocation d’aider les projets de relance à émerger… Un ancien chef de produits vient ainsi, d’après la Nouvelle République, d’imaginer de lancer un portail Internet sous le statut de société coopérative d’intérêt collectif qui mettrait en relation des clients venus des réseaux communautaires avec des structures économiques indépendantes : un projet innovant, mais peu porteur d’emplois.


Pendant ce temps, après avoir été approchée par l’État pour racheter la CAMIF avant l’annonce de la liquidation judiciaire, la Centrale d’achats de l’économie sociale (CADES), un groupement de 25 sociétés coopératives (dont celle de La Poste, de la Banque de France ou encore de France Télécom), annonce, elle, avoir proposé aux anciens salariés de la société de vente à distance CAMIF, liquidée en octobre, de « reconstituer » une coopérative cette année. « Nous avons fait une proposition aux salariés de la CAMIF particuliers de reconstituer une coopérative de vente à distance, destinée au personnel de l’éducation nationale, telle qu’elle existait auparavant », a expliqué, hier, Patrice Sifflet, président de la CADES, lors d’un point de presse. Selon lui, les négociations avec le personnel de la CAMIF particuliers devraient durer un mois. Optimiste, il table sur la création d’une coopérative dès juin et l’envoi d’un premier catalogue aux enseignants en octobre. Ce catalogue serait commun aux autres coopératives de la CADES. « Les salariés de la CAMIF dirigeront eux-mêmes la coopérative, qui sera basée à Niort, vante encore Patrice Sifflet. L’intérêt de la CADES est double : nous bénéficierons du professionnalisme des salariés de la CAMIF et nous serons plus forts en commun. »

Thomas Lemahieu


Article parue dans l’Humanité du 23 janvier

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 18:07

Dans un précédent article, je faisais état du procès fait par la CFDT à la Cie Jolie Môme. Alors qu’un premier non lieu avait été requis, la CFDT avait décidé de porter l’affaire au pénal.


Le jugement qui avait été mis en délibéré avait lieu hier et le tribunal a condamné Michel Roger, directeur de la compagnie Jolie Môme, et Ludovic Prieur à 2000 euros d’amende avec sursis, et à verser 1 euro symbolique de dommages et intérêts à la CFDT pour "violation de domicile".


Ce verdict laisse la porte ouverte aux pires interprétations en matière de droits sociaux, puisque l’occupation des locaux est un des modes d’action des travailleurs en lutte. Cette décision est grave car elle pourra faire jurisprudence, jusqu’à se retourner contre les propres adhérents de la centrale de M. Chérèque.


C’est une attitude indigne de la part d’une organisation syndicale qui s’aligne en l’occurrence sur les comportements du MEDEF. Etonnant ? Pas si sûr, puisqu’ aujourd’hui, la CFDT est la seule organisation signataire de l’accord UNEDIC visant à diminuer les droits des chômeurs, aux côtés des trois organisations patronales (MEDEF, CGPME, UPA) !!!


Dans l’Histoire, c’est la première fois qu’un syndicat fait condamner en justice une pratique syndicale. Comme a pu le dire le député communiste André Chassaigne, venu à la barre soutenir Ludovic et Michel : « comment je vais faire maintenant, alors que je soutiens l’action de militants CFDT qui occupent leur usine ? » Aujourd’hui, alors que Michèle Alliot-Marie envisage de criminaliser les occupations de lieux publics ou privés, le gouvernement vient de recevoir un sacré coup de main de la part de la CFDT pour concrétiser cette intention. Nous devons tous réagir à cette ignominie.



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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 23:39

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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 22:43

L’accès aux soins pour tous est soit-disant au coeur du projet de loi “Hôpital, patients, santé et territoires” de Mme Bachelot… Il semble surtout qu’il y soit question d’économies et de marchandisation. Jacques Cotta a réalisé un documentaire pour tirer la sonnette d’alarme…


« Dans le secret de… l’accès aux soins en danger », documentaire de Jacques Cotta dune durée de 56 minutes, diffusé sur France 2 le jeudi 15 janvier à 22h40.


Au nom du déficit, l’idée selon laquelle la sécurité sociale n’est plus viable, est répandue quotidiennement : déremboursements, franchises médicales, augmentation du risque à charge pour les patients …


Mais il y a pire ! C’est le principe même qu’incarne la sécurité sociale qu’il faudrait casser. Il est en effet inacceptable pour les rendements financiers, les fonds de pensions et autres fonds spéculatifs qui cherchent dans la privatisation des services publics de nouveaux secteurs à fort rendement, que persiste un secteur dans lequel les citoyens peuvent payer en fonction de leurs moyens et recevoir selon leurs besoins.

Les citoyens dans leur grand nombre sont les premiers à subir les conséquences d'une telle politique. La question de la santé encore une fois est la plus démonstrative. Là où les services ferment, ce sont souvent les risques vitaux qui augmentent pour une population qui n'a pas le choix.


Un film à ne pas manquer pour ne pas perdre la santé !!!



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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 16:36
Jamais le chômage n'a été aussi élevé depuis l'élection de Sarkozy. Le candidat avait promis d'atteindre le "plein-emploi" au bout de son quinquennat. Ce n'est qu'une promesse de plus non tenue. On ne les compte plus !

Et pour tous ces chômeurs, la nouvelle structure ANPE UNEDIC va t'elle faire le coup de l'offre valable ? Un emploi, même loin de chez soi.




N°2-Un emploi même loin de chez soi (La Parisienne Lib..)
envoyé par laparisienneliberee

Chômeurs, salariés, retraités, tous ceux qui n'en peuvent plus de cette politique, retrouvons nous à manifester le 29 janvier.

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 22:47

Le 17 avril 2005, en marge d’une manifestation d’intermittents et de précaires, des manifestants se rendent au siège national de la CFDT à Belleville. Ils souhaitent y rencontrer Annie Thomas, secrétaire confédérale, pour lui demander des comptes. Cette personne siégeait alors à l’UNEDIC et signait sans sourciller avec le MEDEF tous les textes rognant chaque jour un peu plus les droits des chômeurs et remettant en question les annexes VIII et X, dont dépendent les intermittents pour l’assurance chômage, alors que la CFDT n’est même pas représentative de ces catégories.


Les intermittents, les chômeurs et les précaires ne disposant pas du droit de grève pour faire valoir leurs droits, une centaine d’entre eux avaient alors occupé les locaux de la CFDT.


Le syndicat de monsieur Chérèque n’a toujours pas digéré cette brève occupation de ses locaux par des intermittents et précaires. Depuis trois ans, et en dépit d’un premier non-lieu prononcé faute de « coupables », la CFDT a décidé de ne pas lâcher prise et de porter cette histoire au pénal. C’est ainsi que Ludovic Prieur, animateur du webmedia HNS-info, et Michel Roger de la Compagnie Jolie Môme se retrouvent assignés au tribunal pour « violation de domicile ».

 


Le procureur a requis une peine modérée avec sursis pour « violation de domicile ». Mais les conséquences du verdict ne sont pas anodines, car quand bien même il ne serait que « symbolique », ce serait une judiciarisation et criminalisation des mouvements sociaux et de leurs modes d’action. Le jugement en délibéré sera rendu le 22 janvier 2009, à 13 h 30.


Drôle de conception du syndicalisme de la part de la CFDT. Même le MEDEF dont le siège avait été occupé n’a pas manifesté de telles velléités belliqueuses. Mais il est vrai que la CFDT est même capable de poursuivre les siens en justice.



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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 15:56

On pourrait se croire revenu au moyen-âge.


Pour avoir publié un article sur internet où il comparait ses conditions de travail à celle d’un « bagnard » et avoir traité son employeur « d’exploiteur », un employé de l’usine Michelin de Cholet dans le Maine et Loire vient d’être licencié.


Son copain, mécontent mais moins véhément, a été mis à pied pendant trois jours pour avoir écrit « Production, production, mais fiche de paie toujours pareil », et il a conclu «mdr», ce que tout internaute traduit par «mort de rire».


Dans sa lettre de licenciement, le fabricant de pneumatiques évoque une “obligation de loyauté” du salarié envers l’entreprise : « Par vos propos, vous portez atteinte à la réputation de l’entreprise, vous discréditez votre employeur envers lequel vous avez une obligation de loyauté » écrit le responsable du personnel de l'usine qui n'a pas voulu « commenter une décision prise ».


La CGT dénonce le comportement de Michelin, « C'est scandaleux. On sanctionne un délit d'opinion », et porte l'affaire devant les prud'hommes. « On ne trouve nulle part dans le code du travail le concept d'obligation de loyauté, Michelin se sert de la crise pour faire peur aux salariés", poursuit la CGT qui demandera la réintégration de la personne licenciée ainsi que l'annulation de la mise à pied.


Le temps des patrons de droit divin est révolu, il va falloir le rappeler à Michelin. Ce patron estime que ses employés sont à sa solde, et doivent se comporter comme tout bon outil, c’est-à-dire « fermer leur gueule ». Eh bien non, il va falloir au contraire l'ouvrir de plus en plus et imposer le droit à la liberté d'expression des salariés.



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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 21:28
Le gouvernement a décidé que l'examen de la proposition de loi UMP sur l'extension du travail dominical débuterait mardi prochain à l'Assemblée nationale si les débats sur le texte audiovisuel se sont achevés d'ici là.

Décidément, ils persistent dans leur volonté de continuer à servir la soupe à la grande distribution. Pour cela, ils mettent en avant le souhait de salariés de travailler le dimanche.


Mais il y a des millions d’autres salariés qui veulent aussi travailler, et que fait le gouvernement ?

Statistiques du chômage, source : Ministère du Travail, octobre 2008

3 922 400 inscrits à l'ANPE fin octobre 2008.


La catégorie 1 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDI à plein temps.
Nombre de demandeurs 2 004 500


La catégorie 2 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un CDI à temps partiel.
Nombre de demandeurs 322 800


La catégorie 3 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDD, temporaire ou saisonnier, y compris de très courte durée.
Nombre de demandeurs 228 400


La catégorie 4 regroupe les chômeurs non immédiatement disponibles, en arrêt maladie ou en formation (dont CRP et CTP).
Nombre de demandeurs 175 200

 


La catégorie 5 regroupe des personnes déjà pourvues d'un emploi (insatisfaisant, type contrat aidé) qui ont le droit de le cumuler avec leur allocation, à la recherche d’un emploi de meilleure qualité.
Nombre de demandeurs 225 700


La catégorie 6 regroupe les demandeurs d’emplois qui ne sont pas immédiatement disponibles (activité réduite), à la recherche d’un CDI à plein temps.
Nombre de demandeurs 448 800


La catégorie 7, ceux qui cherchent un CDI à temps partiel et ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).
Nombre de demandeurs  65 400


La catégorie 8, les personnes à la recherche d’un CDD, d’une mission d’intérim ou d’un emploi saisonnier, y compris de très courte durée, qui ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).
Nombre de demandeurs  91 100

 


Enfin, les seniors en DRE de plus de 55 ans, «dispensés de recherche d’emploi». ne sont classés dans aucune catégorie

Nombre                ........ 360 500

Soit un TOTAL de                 3 922 400


A cela, il faudra rajouter les 600.000 futurs bénéficiaires du RSA (allocataires du RMI et de l'API, actuellement suivis par les services d'insertion-emploi de la CAF) qui, comme n'importe quels chômeurs, devront s'inscrire à l'ANPE l'été prochain. Et les nombreux salariés qui seront victimes de licenciements et autres plans sociaux dans les mois à venir.

 

Ci-dessous une carte récente, mais déjà dépassée, puisqu'ont été annoncées des fermetures chez Faurecia, Arcelor Mittal, Sony, etc.

 

Voilà ce que retirent les salariés et les peuples de cette mondialisation ! La spéculation boursière et les appétits des actionnaires ont conduit aux délocalisations dans les pays à bas coûts et aux suppressions d'emplois ailleurs.


Il ne faudra pas s'étonner qu'un jour les peuples se révoltent et demandent des comptes aux gouvernants. Cela a déjà commencé.




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