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  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 22:00

En France, un homme condamné à dix mois de prison ferme pour corruption et subornation de témoin a le droit de devenir propriétaire et patron de presse.

 

Par contre, pour être journaliste professionnel, il est nécessaire d’avoir un casier vierge. 

 

Le rachat par Bernard Tapie du groupe Hersant dans le Sud-Est a été approuvé par le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri), donc avec l’aval des plus hautes autorités de l’État. Cherchez l'erreur.

 

En plus, ce rachat s'est fait grâce à la somme astronomique perçue par l'homme d'affaire  suite au scandale du Crédit Lyonnais. , C'est donc avec l'argent public, notre argent, que s'est effectué cet achat. (voir article à ce sujet). Un scandale de plus !

 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 17:05

 

Début novembre, j'avais relaté les conditions de l'extradition de la militante basque française Aurore Martin. On ne peut que se réjouir de la décision de la justice espagnole de la remettre en liberté, même si c'est sous caution. Elle est sortie samedi de la prison de Soto del Real, près de Madrid et a regagné la France.


Mais dans le même temps, dans un pays en révolte sociale, un jeune Espagnol est en prison, sous régime spécial, « pour l’exemple ». Il s’appelle Alfonso Fernandez Ortega. Et est surnommé affectueusement Alfon. Ce jeune Espagnol de vingt et un ans vit à Vallecas, berceau ouvrier et bastion de luttes dans le sud de Madrid. Depuis le 14 novembre, jour de la grève générale, il est en prison préventive, confiné à l’isolement. Ce jour-là, Alfon sort de chez lui, en compagnie de sa fiancée, pour se rendre sur son piquet de grève. À cent mètres de son domicile, la police l’arrête et il est « interrogé » deux heures durant par des agents aux visages cachés qui le menacent de « choses horribles contre (sa) famille » Le domicile de sa mère, militante de gauche du quartier, est passé au crible. Alfon est considéré comme un homme « dangereux », ravalé au rang de terroriste ou de narcotrafiquant. Le ministère de l’Intérieur (rien que ça) rétorque : Alfon est lié à des groupes de jeunes antifascistes, et notamment aux Bukaneros qui soutiennent le club de football populaire du Rayo Vallecano et dont le siège fera également l’objet d’une fouille en règle. Alfon vit depuis un cauchemar et est menacé d’être transféré à des milliers de kilomètres de sa famille. « C’est la criminalisation de la pression sociale et populaire, et particulièrement à l’encontre des jeunes des quartiers qui se battent, assure sa mère.


Cela se passe en Espagne, non pas durant les heures ténébreuses de la dictature, mais aujourd’hui, dans un État dit de droit et démocratique. Vraiment démocratique ?


 

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 20:35

J'apprécie assez la façon dont Guillaume Meurice traite l'actualité dans ses chroniques de l'émission "On va tous y passer" émission de Frédéric Lopez sur France-Inter. J'y retrouve du Didier Porte. Pour ceux qui n'auraient pas eu le loisir de l'entendre, je vous la livre. Pour resituer la chronique dans son contexte, l'invitée du jour était Annie Cordy, chanteuse et actrice belge.

 

 

 

 

 

La chronique de Guillaume Meurice

 

 

 

« Quel est le point commun entre un plat pays et une benne à ordures ?

 

C'est une question que personne ne se pose, ça tombe bien puisque j'ai la réponse.

Je voudrais profiter de la présence parmi nous aujourd'hui d'Annie Cordy pour m'excuser au nom du peuple français auprès de tous nos amis belges. En effet voici quelques années nous avons pris la bien mauvaise habitude de déverser chez vous nos vieux déchets. On se souvient tous de Bernard Arnault, il y a quelques mois, le chantre du bon goût à la française, le vendeur de manteaux de fourrure pour vielles peaux, bon j'exagère un peu, mais si les visons en avaient les moyens, feraient-ils des manteaux en peau de connasse, la question reste posée. Et puis alors plus récemment, nous nous sommes lâchement débarrassés de notre monument national, Gérard Depardieu. Alors là, pardon Annie, on est désolés, on s'excuse, mais bon faut nous comprendre, il était pas heureux chez nous. Ben non, rendez-vous compte, il vivait dans un 1800 m2 en plein coeur du 6ème arrondissement. 1800 m2 pauvre homme, ½ heure de marche pour aller de sa chambre à sa salle de bain, pas besoin de chercher ailleurs l'origine de son hygiène douteuse. Et puis on comprend mieux pourquoi, même dans les avions, il rechigne à se rendre aux toilettes et préfère pisser directement sur la moquette. C'est une question d'habitude. Eh oui Annie, va falloir vous habituer à tout ça, en échange, voilà un homme qui fera beaucoup pour les relations internationales de votre pays. Par exemple, c'est un ami personnel du président ouzbek Islam Karimov, Monsieur Karimov qui est bien connu dans le milieu de la torture pour immerger régulièrement ses opposants politiques dans le l'huile bouillante. C'est véridique, ce qui explique certainement son amitié avec Gégé, un grand amateur de fondue bourguignonne. Et puis bien sûr, certains esprits jaloux et mesquins affirmeront que cette amitié est basée sur l'argent tout comme son départ en Belgique, peut-être. En tous cas, force est de constatée que pour l'ISF il a rien dit, pour les fameux 75% non plus, mais pour la nouvelle taxe sur la bière, c'en était trop, la provocation a ses limites. Il a d'ailleurs reçu le soutien de Johnny Halliday, c'est logique, ce sont deux hommes semblables, comme on dit du même tonneau. En l'occurrence, un tonneau de Beaujolais. Par contre, et plus étonnant, Michel Sardou s'est déclaré choqué, choqué, rendez-vous compte, Michel Sardou , le Michel Sardou du bon vieux temps des colonies, de je suis pour sur la peine de mort, choqué Michel Sardou, c'est une performance, c'est comme faire jouir Christine Boutin, ben oui, c'est quasiment impossible, n'essayez pas chez vous c'est affaire de professionnel ça, bref, Annie pardon, mais avouez que vous vous êtes bien vengés en nous envoyant le philosophe préféré de Frédéric Lopez, Jean-Claude Vandamme, qui déclarait à la télévision la semaine dernière « si je passe mon temps à prendre un autre comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ?» Pour conclure il n'y a donc aucun point commun entre le plat pays et une benne à ordures, alors amis belges, encore une fois pardon, quant à toi Gégé, salut l'artiste, adieu l'ivrogne, casse toi pochtron ! »

 


 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:26

 

Ce matin, le ministre du travail a annoncé l'augmentation du SMIC qui sera appliquée au 1er janvier 2013. Elle sera de 0,3%, ce qui correspond à la stricte augmentation légale, sans coup de pouce. Pour un salarié au SMIC travaillant 35 heures, ce qui n'est pas donné à tout le monde, cela fera une augmentation inférieure à 5 euros par mois.

 

Les smicards en espéraient davantage, malheureusement, ce gouvernement ne peut pas satisfaire tout le monde. Souvenez-vous qu'il y a peu, un groupuscule d'entrepreneurs de start-up s'étant baptisé les « pigeons » protestaient contre les mesures envisagées par le gouvernement. Ce dernier allait imposer les revenus que ces messieurs tirent de leurs capitaux au même taux que ceux du travail. Le créateur d’une start-up revendant rapidement son entreprise avec profit allait voir sa plus-value taxée à 43 % plus 15 % de cotisations sociales, au lieu de 30 % jusqu’à présent. Il n'en a rien été puisque en quatre jours le gouvernement allait reculer face aux protestations de ces vautours. C'est bien ainsi qu'on devrait les nommer. La semaine dernière, une start-up lancée le mardi s’est fait racheter le jeudi pour pas moins de 134 millions d’euros. (voir article Huma) 

 

Si M Ayrault a trouvé minable l'exil de Depardieu, on peut taxer de minable l'augmentation attribuée au SMIC par son gouvernement.

 

Le Front de gauche et son candidat proposaient un SMIC à 1700 € brut, malheureusement ce n'est pas lui qui été élu; et avec Hollande, le SMIC demeure pour l'instant un salaire de misère. Le changement, ce n'est pas maintenant.

 

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 23:05

 

L'accord qui a été signé entre l'Etat et ArcelorMittal épargne la nationalisation de Florange au géant de l'acier. Pourtant, le dernier numéro du « Canard enchaîné » publiait des extraits d'une note confidentielle des services de Bercy disant clairement qu'aucune raison économique ou juridique sérieuse ne s'opposait à la nationalisation de l'usine Arcelor Mittal à Florange.

 

Pourtant, que n'a t-on entendu ces « spécialistes », ces journalistes économiques entre autres disant que la nationalisation est économiquement dépassée et inefficace. Mais le problème de ces gens-là est qu'ils s'expriment au nom d'une idéologie, celle de l'économie libérale. La même qui fait dire à la présidente du Medef « Il est évident que si le gouvernement avait, par malheur, pris cette décision de nationaliser ArcelorMittal ou une partie d’ArcelorMittal, c’eut été une catastrophe pour notre pays à plusieurs niveaux. »

 

La catastrophe, c'est plutôt le renoncement de Ayrault puisqu'il a décidé de ne pas nationaliser Florange mais de passer un « accord » avec Mittal ! Et cet accord censé sauver le site de Florange ne prévoit pas le redémarrage des hauts-fourneaux. Or, les besoins de la France tournent autour de 25 millions de tonnes d'acier alors que l'an dernier nous n'en produisions plus que 15,7 millions de tonnes. Et contrairement au dire de Mittal, selon un document interne du géant mondial de l'acier, Florange fait partie des sites les plus rentables.

 

Alors l'État doit, par la nationalisation et un contrôle public, assurer l'avenir industriel de Florange et de notre sidérurgie. Nationaliser, cela nécessite des droits d'intervention, de contrôle des salariés pour d'autres critères de gestion répondant à l'intérêt général.

 

Monsieur Hollande, vous n'avez pas été élu pour poursuivre la casse entamée sous l'ère Sarkozy. Vous déclariez en campagne « La réindustrialisation de la France sera ma priorité », on attend les actes !


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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:23

Alors que le Medef à travers les négociations en cours sur la sécurisation de l’emploi et les retraites complémentaires veut imposer un recul social sans précédent, la CGT appelle, jeudi 13 décembre à une journée d’action interprofessionnelle avec des rassemblements devant le Medef et les chambres patronales pour dire "non à la précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires".

 


Cliquez sur la carte pour visualiser tous les rassemblements

 

cartecgt1312.jpg

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 21:33
A première vue, on dirait un petit village andalou typique, avec ses oliviers, sa baraque à churros, sa terre rouge, ses maisons blanches et bien entretenues. Il y a même une église. Mais les fidèles sont rares. En levant la tête, on comprend pourquoi : le clocher se dresse à deux pas de la calle Ernesto Che Guevara, entre l’avenida Libertad et la calle Salvador Allende. En direction du centre, une fresque proclame : “Guerra social contra el capital”. Sans les deux restaurants, la petite épicerie, le kiosque à journaux et la station-service, on se croirait en pleine enclave communiste, au cœur de l’Europe. Seul le droit à la propriété privée rattache Marinaleda au système capitaliste. “Nous faisons ce que nous pouvons, dans les limites de la Constitution espagnole”, dit en souriant Manuel Sánchez Gordillo, 54 ans, fils d’un électricien et d’une femme au foyer, diplômé d’histoire de l’université de Sévillle, barbe à la Fidel Castro et keffieh. Depuis trente et un ans, il est le maire de cette commune située à mi-chemin entre Cordoue et Séville.


Avec ses 2 700 habitants, Marinaleda est un condensé d’expérimentations égalitaires, la mise en œuvre à échelle réduite des principes anarcho-socialistes neutralisés par quarante ans de franquisme et revenus sur le devant de la scène depuis que la récession a mis l’Espagne à genoux. Pendant que le reste du pays paie les conséquences de la crise immobilière, avec un taux de chômage qui a atteint 20 %, ici tout le monde travaille, grâce à un modèle unique en Europe fondé sur une économie à 90 % publique. La majorité des habitants sont employés par une coopérative agricole où chacun reçoit le même salaire : 47 euros par jour. Pour résoudre le problème du logement (“un droit et pas une marchandise”, tel est le leitmotiv du maire), le conseil municipal a lancé il y a quelques années un programme d’autoconstruction. La ville met à disposition un terrain, des matériaux, une pelleteuse, un projet d’architecte et deux maçons ; au citoyen de se retrousser les manches pour construire sa maison. “Il m’a fallu quatre cent dix jours, mais j’ai finalement quelque chose que je n’aurais jamais obtenu dans un autre village”, raconte Antonio Martínez, 40 ans, marié et père de deux enfants. Le résultat : un pavillon de 100 mètres carrés, avec un large patio et un double garage. Le prix ? Quinze euros par mois pendant cent trente-trois ans, le tiers du prix exigé dans les villages limitrophes pour une maison du même type.

Les critiques rappellent que tout cela serait impossible sans les fonds de la communauté autonome d’Andalousie et accusent le maire de nourrir l’utopie communiste avec l’argent du capitalisme. Il coupe court : “On profite du système, comme tout le monde.” A Marinaleda, il n’y a pas de police municipale et des assemblées publiques ont lieu chaque semaine sur la place du village. Le dimanche, les habitants travaillent gratuitement à l’entretien des rues et des parterres. Le Colectivo de Unidad de los Trabajadores (CUT, Collectif unitaire des travailleurs), le parti du maire, gouverne depuis 1979 : son programme politique prévoyait l’expropriation des 1 200 hectares de terre du duc de l’Infantado, un objectif atteint en 1991 après de nombreuses luttes. Depuis, il y a du travail pour tous à la coopérative, qui produit des fèves, des poivrons et des choux-fleurs, récoltés par les hommes et mis en conserve à l’usine par une cinquantaine de femmes.

 

Article paru dans Courrier International

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 00:10

 

Quand les patrons du CAC 40 ne connaissent pas la crise

 

Il faut parait-il que tout le monde fasse des efforts en cette période de crise pour aider la France à réduire ses déficits. Ce gouvernement, comme le précédent d'ailleurs, se moque de nous en prenant des mesures de rigueur qui nous touchent tous.

 

J'évoquais hier les 8,5 millions de Français vivant avec moins de 964 euros par mois. Voilà qu'une étude publiée ce mardi révèle que a rémunération moyenne des patrons du CAC 40 s’est élevée à 4,2 millions d’euros en 2011, en hausse de 4% sur un an. On se demande bien pourquoi puisque l'indice CAC 40 a sur la même période perdu 17% de sa valeur. 

 

Tout le monde ne connait pas la crise, sauf que la TVA que le gouvernement PS – EELV a augmenté va toucher de la même manière les millions de pauvres et ces patrons du CAC 40. Quatorze de ces dirigeants touchent plus que 240 fois le Smic, soit 4,6 millions d’euros.

 

Ces montants sont parfois plus élevés puisque l'étude n’inclut en effet pas toutes le sources de revenus, comme le « complément de retraite sur-complémentaire dont bénéficient certains dirigeants ». Elle porte sur le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ versés au dirigeant.

 

Vous ne trouvez pas ça indécent ?

 

La liste de ces 14 grands fortunés :

 

Maurice Lévy de Publicis, qui "est exceptionnellement en tête avec le versement anticipé de ses bonus différés qui portent à 19,6 M€ sa rémunération totale après 6,2M€ en 2010"

Carlos Ghosn (Renault – 13,3 M€ après 9,7M€, +38%), celui-là même qui tente d'arracher des accords de compétitivité dans ses usines pour baisser le coût des salaires, "dont la rémunération chez Nissan demeure mal définie"

Bernard Charlès (Dassault Systèmes – avec 10,9 M€ après 9,5M€, +15%)

Bernard Arnault (LVMH –10,8 M€ après 9,7M€, +11%), candidat à l'exil fiscal en Belgique

Jean-Paul Agon (L’Oréal) – 7,7 M€ après 10,7M€, -28%)

Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis – 7,1M€ après 6,1M€, +17%), dont l'entreprise dégraisse allégrement en France pour améliorer ses dividendes

Frank Riboud (Danone – 6,1 M€ après 5.9 M€, +3%)

Daniel Julien (Teleperformance - 5,6 M€ après 3,2 M€, +76%)

Denis Kessler ( SCOR 5,5 M€ après 4,2 M€, +20% ), le chantre des valeurs du patronat au MEDEF

Olivier Piou (Gemalto – 5,5 M€, +103%)

Gerard Mestrallet (GDF-Suez 4,8 M€, +44%) dont le groupe n'en finit pas de demander des augmentations du tarif du gaz

Jean-Pascal Tricoire (Schneider Electric- 4,7M€, +12% )

Thierry Pilenko (Technip – 4,6 M€, +7%)

Henri de Castries (AXA – 4,6 M€, -7%).

 


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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 18:46

 

Aujourd'hui s'est ouvert à Paris la conférence nationale de lutte contre la pauvreté. « Plus de 8,5 millions de Français vivent avec moins de 964 euros par mois », « un Français sur cinq déclare avoir renoncé aux soins » pour raisons financières, « 3,5 millions de personnes sont mal logées », « 800.000 personnes ont recours à l'aide alimentaire », voilà le constat fait par la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine en ouverture de cette conférence.

 

Et parallèlement, on avait confirmation ce même jour que Gérard Depardieu, un des acteurs les mieux payés du cinéma français s'exilait en Belgique pour échapper à la fiscalité française. Il habite désormais à Néchin, un village distant de 1km de Roubaix qui compte 27% de français. Parmi eux la famille Mulliez, qui contrôle le groupe de distribution Auchan. Et pas très loin il y également Bernard Arnault patron de LVMH, Hugues Taittinger l'héritier de la famille du champagne de même nom, Alain Lefebvre, ancien patron de presse etc.

 

Après Astérix à Londres (exil de Clavier) voici Obélix en Belgique. Et nous les gaulois continuerons de payer nos impôts, et même la TVA pour tous, cet impôt injuste car inégalitaire et que le gouvernement a pourtant décidé d'augmenter. Mais comme de plus en plus de gens sont dans le besoin, on fera appel à la générosité du bon peuple pour aider les plus démunis puisque les riches ne veulent pas participer à la solidarité. 

 

Au fait, Obélix est propriétaire de quelques châteaux, peut-être que la ministre Duflot pourrait réquisitionner pour loger des sans-abris ? Puisqu'il est parti, réquisitionnons.

 


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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 23:18

Si mon blog s'est arrêté pendant quelques jours, cela n'a pas été le cas pour l'actualité. Je n'en attendais rien de bon, et c'est malheureusement le cas. Sur nombre de sujets, on a la confirmation que le changement, ce ne sera pas avec ce gouvernement. Que ce soit sur les dossiers de la Santé, sur Arcelor, sur le pacte de compétitivité, sur le dossier d'aéroport de Notre Dame des Landes, sur le budget, etc. on a l'impression que c'est toujours un gouvernement de droite qui est en place.

 

Il y a encore matière à Réagir. Je reprends donc à partir de demain.

 

 

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