12 mai 2008
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Vous vous souvenez de la polémique engendrée par la publication dans un journal danois de caricatures mettant en scène Mahomet,
caricatures qui avaient été reprises dans Charlie Hebdo. Lors du procès contre ce journal, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, s'était fait l'avocat de Charlie Hebdo dans une
lettre adressée au directeur du journal dans laquelle il écrivait : "Je préfère l'excès de caricatures à l'absence de caricature" et ajoutait avoir été "souvent la
cible privilégiée de Charlie Hebdo", mais prenait le parti de cette publication au nom de la "liberté de sourire de tout"
Le président aurait-il perdu le sourire ? Mercredi dernier, devant ses troupes UMP réunies à l'Elysée (c'est ça le président de tous les français ???), le locataire de l'Elysée s'en est pris à la presse. Et dimanche dernier, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale et Catherine Pégard, ancienne rédactrice en chef au «Point» devenue conseillère à l’Élysée en charge du pôle politique après l'élection de Sarkozy, étaient invités de l'émission "Dimanche +" sur Canal. Bien sûr, cette dernière a été interrogée sur les rapports de Nicolas Sarkozy avec la presse. La conseillère politique a expliqué que le Président «a beaucoup donné aux journalistes, il les a beaucoup vus, il les voit beaucoup. On sent qu'il a du plaisir à les rencontrer, car il y a une sorte de jeu qui se tisse entre les journalistes politiques et les hommes politiques". "Ce qu'il n'apprécie pas, c'est d'être caricaturé. La critique, si elle est justifiée, est légitime. La caricature ne l'est pas, pour n'importe quel journaliste", a estimé Catherine Pégard. Comme il lui était demandé si M. Sarkozy était "maltraité" par la presse, elle a répondu qu'il a "pu avoir le sentiment qu'il l'était, parce que c'est quelqu'un de très franc, qui ne dissimule pas sa pensée, qui a un rapport authentique avec les autres". Quelqu'un de très franc ? Là encore ça fait bien sourire. Quant au rapport authentique avec les autres, le "casse toi pauv' con" en est la démonstartion.
Le président aurait-il perdu le sourire ? Mercredi dernier, devant ses troupes UMP réunies à l'Elysée (c'est ça le président de tous les français ???), le locataire de l'Elysée s'en est pris à la presse. Et dimanche dernier, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale et Catherine Pégard, ancienne rédactrice en chef au «Point» devenue conseillère à l’Élysée en charge du pôle politique après l'élection de Sarkozy, étaient invités de l'émission "Dimanche +" sur Canal. Bien sûr, cette dernière a été interrogée sur les rapports de Nicolas Sarkozy avec la presse. La conseillère politique a expliqué que le Président «a beaucoup donné aux journalistes, il les a beaucoup vus, il les voit beaucoup. On sent qu'il a du plaisir à les rencontrer, car il y a une sorte de jeu qui se tisse entre les journalistes politiques et les hommes politiques". "Ce qu'il n'apprécie pas, c'est d'être caricaturé. La critique, si elle est justifiée, est légitime. La caricature ne l'est pas, pour n'importe quel journaliste", a estimé Catherine Pégard. Comme il lui était demandé si M. Sarkozy était "maltraité" par la presse, elle a répondu qu'il a "pu avoir le sentiment qu'il l'était, parce que c'est quelqu'un de très franc, qui ne dissimule pas sa pensée, qui a un rapport authentique avec les autres". Quelqu'un de très franc ? Là encore ça fait bien sourire. Quant au rapport authentique avec les autres, le "casse toi pauv' con" en est la démonstartion.
Sarkozy, c'est vraiment une caricature de président
!