Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
  • Contact

Rechercher

Tags

12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 07:14

Le conservateur David Cameron a remporté les élections législatives au Royaume-Uni de façon écrasante. Au fait, les instituts de sondage d'outre-Manche avaient pronostiqué un score très serré. Aussi forts qu'en France ces instituts ! Mais ce qui me vaut ce billet, ce sont les félicitations qu'a reçu David Cameron.

 

Qu'en tant que chef d’État, François Hollande ait adressé les siennes, soit, d'autant que la politique qu'il met en œuvre avec les Valls et Macron penche plutôt du côté de la politique des conservateurs britanniques.

 

Mais qu'en tant que président du groupe des députés PS, Bruno Le Roux se réjouisse de la victoire du conservateur Cameron, c'est un coup de poignard dans le dos du parti travailliste du Royaume Uni qui, comme le PS, est pourtant membre du Parti Socialiste Européen. Cela ne fait que confirmer s'il en était besoin la dérive libérale des dirigeants socialistes.

 

Quand Le Roux déclare suite à la victoire de Cameron « J’en tire une leçon, c’est que quand on a le courage de réformer, ça peut payer au niveau de l’opinion publique : c’est exactement ce qui se passe et va se passer dans notre pays. » Selon lui, David Cameron « a montré que quand on avait le courage de réformer, c’était difficile d’être remplacé ». « Je pense que dans deux ans ce qui sera crédité ce sera le courage du Président de la République. » 

 

On savait le PS girouette, mais en ce qui concerne Le Roux, c'est le grand écart qu'il fait. Le même fin janvier se félicitait de la belle victoire de Syriza, une « bonne chose pour l’Europe » « Nous partageons beaucoup de choses en commun » (sic), avait-il affirmé, énumérant ce qui rapproche selon lui Syriza du PS : la sortie des politiques d’austérité, la mutualisation de la dette... Tout en soutenant contre toute évidence que « les propositions de M. Tsipras ont déjà été réalisées par la gauche depuis bien longtemps ».

 

Comment ces dirigeants-là peuvent-ils avoir encore le moindre crédit ?

Partager cet article
Repost0

commentaires