A l’occasion de l’anniversaire du début de la Commune (18 mars 1871) et au lendemain du dépôt officiel des candidatures à la présidentielle, le Front de Gauche appelle le peuple à reprendre la Bastille; le peuple se met en marche pour la 6ème République, quoi qu’en dise Betrand Delanoë : « Je ne suis pas du tout certain, pas du tout, que Jean-Luc Mélenchon puisse organiser son meeting place de la Bastille le 18 mars ! Il ne faudrait tout de même pas que chaque candidat, en particulier les petits, le réclament après pour ne pas avoir à payer la location d’une salle… »
Diantre, qu’arrive-t-il au maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë ? Sûrement un peu de fébrilité entachée de beaucoup de condescendance de la part d’un des animateurs nationaux de la campagne de François Hollande. Le Front de gauche devient un acteur majeur de la campagne et cela a le don d’irriter fortement Bertrand Delanoë. Il faut informer d’urgence le Maire de Paris que jusqu’à nouvel ordre le droit de manifester existe encore en France et qu’il va falloir qu’il s’y fasse. Bertrand Delanoë semble avoir quelques problèmes avec des symboles révolutionnaires. (voir Robespierre) Reste que la petite phrase de Bertrand Delanoë a quelques conséquences. La Préfecture de police en a profité pour demander au Front de gauche d’assurer le 18 mars « un important dispositif de sécurité » et d’assumer « les coûts » éventuels comme la pose de barrières de protection. Une tâche de plus pour les militants qui auront, à n’en pas douter, une petite pensée pour le maire de Paris le 18 mars prochain…