Ne pas briser le front de l’unité syndicale, telle était la raison qui avait amené après le 1er mai les confédérations syndicales à fixer les échéances suivantes aux 26 mai et 13 juin. A Niort, la journée d’action du 26 mai s’était déroulée sans la CFDT, FO et la CGC, celle du 13 juin a vu l’absence de FO, de la CGC et de SUD.
Au-delà de l’absence de certaines organisations, c’est la non mobilisation des salariés qui est très inquiétante. Si pour certains il est difficile de faire grève pour des questions de fins de mois difficiles, le choix d’un samedi devait permettre au plus grand nombre de participer. Cela n’a pas été le cas puisque la manifestation de ce jour a réuni un peu moins de 1000 manifestants.
Après un taux d’abstention record aux européennes, beaucoup ont semble-t-il décidé de poursuivre dans la même voie et d’abandonner le terrain de la lutte.
En procédant ainsi, des lendemains difficiles se préparent et il ne sera plus temps de se lamenter.
On retrouvait dans cette manifestation des salariés de l’entreprise de transport Laroche-Peltier dont 117 salariés sont attente d’une décision sur leur sort.
Et puis il y avait aussi des salariés qui luttent dans leurs entreprises, je salue à cette occasion Eric G, il se reconnaîtra.