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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 21:17

En appelant à une révolution fiscale, le Front de Gauche pose la question non pas du ras le bol fiscal, mais du ras le bol de l’injustice fiscale. C'est poser la justice sociale au cœur de la contribution de tous, de chacun selon ses moyens au fonctionnement de la société. L'impôt est nécessaire mais à condition qu'il soit juste. Les plus chauds partisans du moins d’impôts sont aussi les promoteurs du moins d’État, du moins de dépenses sociales et de services publics, en d’autre termes, de la régression sociale. Ce qui ne les empêche pas de réclamer des aides publiques à cor et à cri. Pour rappel, les 20 milliards du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) qui seront financés pour partie par l'augmentation de la TVA, l'impôt le plus injuste puisqu'il ne tient pas compte des revenus. (voir article sur l'injustice fiscale et sociale)

 

Imagine t-on une société dans laquelle la moindre de nos activités se traduirait par l’obligation de sortir notre porte monnaie, où nous serions soumis à l’obligation de payer tout ce qui aujourd’hui relève du bien commun (emprunter une route goudronnée, emmener nos enfants à l’école, avoir accès aux services publics, etc.), parce que tout relèverait du privé, que la puissance publique serait dépourvue de tout moyen d’intervention. C’est ça, une société sans impôts, une société d’une plus grande injustice encore, où la loi de la jungle s’impose au profit des plus puissants, où l’activité la plus banale de la vie quotidienne serait considérée comme une marchandise et une source de revenu.

 

A Niort aussi la question de savoir qui finance les infrastructures est posée. La CAN avait pris la décision d’appliquer aux entreprises un taux de cotisation de 1.8% pour le versement transport, permettant de financer les transports publics locaux, voire d’assurer leur gratuité. Pour mémoire, cela remplace pour partie la taxe professionnelle supprimée sous Sarkozy. Mais au travers d’un collectif derrière lequel se dissimulent à grand peine le MEDEF et la droite, une opération de lobbying s'est mise en place. Le PS s’apprête à céder face à cette pression puisqu’une délibération sera présentée au prochain conseil communautaire proposant de ramener ce taux à 1,2%, soit une reculade de un tiers.

 

 

Le Front de Gauche appelle à un rassemblement le lundi 16 décembre à 17 heures à Noron devant le dôme où se réuniront les élus communautaires afin de les sensibiliser sur cette question et leur demander de ne pas revenir en arrière. Les élus communistes et républicains du territoire de la CAN voteront contre cette délibération visant à la réduction du versement transport des entreprises.

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