Le collectif «Vivre, travailler et décider en Bretagne!» à l'initiative de la manifestation de Quimper, a repris le symbole de la révolte de 1675, celle des bonnets rouges.
Il s'est avéré que les bonnets rouges distribués et vendus aux manifestants n'ont pas été confectionnés en France. La société Armor Lux, dont la marinière avait été mise en valeur par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, s'est contentée d'apposée sa marque. Pour Christian Troadec, le maire de Carhaix très impliqué dans le mouvement, cela ne pose pas de problème. « La Bretagne, l'Ecosse, le Pays de Galle, c'est un peu le même pays », explique-t-il, en assurant que l'industriel Armor-Lux fait beaucoup pour l'emploi en Bretagne.
Au-delà de l'écotaxe, les bonnets rouges dénoncent les importations de marchandises de l’étranger et les subventions accordées à des boîtes étrangères tout en fustigeant l’Europe. Par contre, le Made in Scotland, ça passe.