Macron et le partage du gâteau, toujours plus pour les riches.

Le monarque Macron, on pourrait dire Emmanuel 1er, a déclaré devant le Congrès des parlementaires à  Versailles que « Si l'on veut partager le gâteau, la première condition est qu'il y ait un gâteau. Et ce sont les entreprises, rassemblant actionnaires, dirigeants et travailleurs, ce sont les producteurs qui font ce gâteau et personne d’autre.  »

Comme le rappelle un éditorialiste d'Alternatives Economiques, rien n'est plus faux, cela tient du raisonnement libéral classique. Car en réalité, " sans un système éducatif qui fonctionne, sans un système de santé correct, sans des infrastructures de transports et de communication en bon état, sans des réseaux de distribution d’eau ou d’électricité qui soient opérationnels à 100 %, sans un État de droit crédible et une justice rapide et efficace, sans une sécurité des biens et des personnes garantie à tout moment... aucune entreprise ne peut espérer produire la moindre richesse."

Et l'objectif ne devrait-il pas être la création de richesses destinées à la satisfaction des besoins individuels et collectifs de la société, et non à l'enrichissement sans limites d'une minorité ?

Puisque Macron utilise la comparaison du gâteau et de son existence pour prétendre au partage, ignorerait-il le montant des bénéfices des entreprises cotées au CAC40 en 2017 ? Plus de 94 milliards d'euros!!! Ce ne sont guère les salariés qui en profitent. Et que dire des 500 plus grandes fortunes de France qui ont multiplié par deux leur "pognon" en dix ans, atteignant cette année le record de 650 milliards d'euros (Source Challenges). 

Après le "pognon de dingue" des aides sociales, c'est le partage du gâteau qui pose problème à Macron. Par contre, la fraude et l'évasion fiscale, no problem ! Combien de temps encore va t'il nous prendre pour des cons sans que l'on réagisse  ?