On n'oubliera pas les responsables de la situation des hôpitaux, manque de personnel, de matériel etc.
Qui a fermé les lits ? Qui a réduit les moyens des hôpitaux ? Cela s'est passé sous Sarkozy, sous Hollande, et à présent sous Macron. Vous pouvez rechercher sur ce blog avec le mot clé "hôpital" le nombre d'articles dénonçant cette casse.
Alors de grâce, ces dirigeants sont discrédités pour mener les réformes, eux qui malgré l'appel des soignants n'ont cessé de casser l'hôpital punlic. Par exemple, l'actuel ministre de la Santé Olivier Veran était conseiller de Marisol Touraine ministre de la santé sous Hollande. Et Macron en premier lieu, qui après avoir été secrétaire général adjoint de l’Élysée a été ministre de l'économie sous Hollande, prônant l'austérité sur les budgets publics, entrainant les fermetures de lits hospitaliers etc.
C'est un peu facile qu'il parle de héros pour les personnels soignants, lui qui les a méprisés jusqu'à cette pandémie. Il parle de primes, mais c'est de salaires décents dont ils ont besoin.
Le monde d'après, ne les laissons pas en décider. Chassez le naturel, il revient au galop et on sait à présent où cela mène.
Le changement de majorité n'a rien changé. Pourtant ce gouvernement avait donné de l'espoir avec de magnifiques phrases sur la réhabilitation de l'Hôpital Public et la justice sociale. Mais l'Hôpital Entreprise et la loi Bachelot HPST qui creusent les inégalités en recherchant le patient rentable sont toujours d'actualité !
Après l'Hôpital Entreprise sous le précédent quinquennat, vient s'ajouter un nouveau concept, celui de « L'Hôpital debout ». Ce pourrait être une histoire à dormir debout mais elle est pourtant bien réelle. «Debout» pour dire… «sans lits». Tel est l’hôpital du XXIe siècle, tout en ambulatoire : le patient vient le jour, se fait soigner, consulte, est opéré et, le soir-même, il rentre chez lui. Jean-Marie Le Guen, député socialiste, et président du conseil de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), adore cette expression, «Un hôpital debout». Et il l’utilise sans retenue pour parler du «nouvel Hôtel-Dieu» à Paris. La direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu pour le 4 novembre prochain. Après cette annonce, Anne Hidalgo, première adjointe PS au maire de Paris, et surtout candidate à la succession de Delanoë, s’est précipitée à l’hôpital et a promis de se battre contre la fermeture. Faudrait s'entendre entre gouvernement et Mairie de Paris.
Le concept "d'hôpital debout" est contagieux. Dans d'autres hôpitaux, il est dit que l'avenir n'est pas aux lits hospitaliers, qu'il y en a trop, et qu'il faudrait développer des alternatives à l'hospitalisation classique. A croire qu'à l'hôpital, on hospitalise pour des broutilles. Le candidat Hollande avait promis de réintroduire la notion de service public dans la loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires), encore une vaine promesse ?
Le combat ne doit pas cesser pour défendre notre bien commun, l'accès à des soins de qualité pour tous. La santé n'est pas une marchandise.