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  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 22:15

Celle qui se prétend défenseure des classes sociales défavorisées possède une résidence principale à St Cloud et une résidence secondaire avec piscine du côté de Perpignan ! La présidente du FN n'en a pas parlé de sa résidence secondaire avec piscine dans le bassin ouvrier du Pas de Calais où elle est conseillère régionale. Ça ferait désordre, son train de vie ne s'apparentant pas vraiment à celui des salariés !

 

Toujours est-il qu'au mois de mai, la présidente du FN a chuté dans sa piscine, vide en l’occurrence, se faisant une fracture du sacrum.

 

Et j'ai bien ri cette semaine en entendant l'humoriste belge Alex Wizorek déclarer à ce sujet que : « La spécialité de Marine Le Pen était moins le 100 mètres dos que le 2 mètres coccyx, et qu'elle avait prouvé la véracité du célèbre adage "Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise". »

 

Un très bon point pour l'humour belge.

 

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 21:28

L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, social-démocrate, a reçu un hommage du socialiste François Hollande présent à Leipzig pour célébrer le 150ème anniversaire du SPD, le parti social-démocrate allemand.

On sait que le SPD a rompu a rompu avec la lutte des classes pour se convertir à l'économie de marché lors du congrès de Bad-Godesberg en 1959. Si le parti socialiste français n'a pas fait officiellement cette même conversion, elle l'est en réalité dans les faits.

Le discours de François Hollande a été une nouvelle démonstration de sa trahison à l'égard de l'électorat de gauche. Les mots qu'il a employés sont les mêmes que Sarkozy utilisaient lors de la dernière campagne présidentielle. « Le progrès, c’est aussi de faire dans des moments difficiles des choix courageux pour préserver l’emploi et anticiper les mutations industrielles. Et c'est ce qu'a fait Gerhard Schröder et qui permet aujourd'hui à votre pays d'être en avance sur d'autres. Ces décisions ne sont pas faciles à prendre, elles peuvent même faire surgir des controverses mais rien ne se construit, rien de solide ne se bâtit en ignorant le réel ».

Il est bon de rappeler que celui que Hollande encense a libéralisé en profondeur le marché du travail. Les effets sont aujourd’hui très contestés en Allemagne puisque la précarité et la pauvreté ont explosé ces dernières années. Battu aux élections en 2005, le même Schröder a entamé une nouvelle carrière de conseil (ça rappelle quelqu'un) auprès de grands groupes privés dont le géant russe Gazprom, tout en soutenant plusieurs leaders de droite dont Nicolas Sarkozy (tiens, tiens) lors des dernières élections présidentielles.

A ceux qui en doutaient, Hollande confirme chaque jour que le camp qu'il s'est choisi est celui du libéralisme. Et voilà vers quoi le gouvernement socialiste (et non pas de gauche) est en train de dériver.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 17:01

Il ne faudra jamais cesser de rappeler la trahison de ce gouvernement, qui ose se prétendre de gauche alors qu'il n'a rien à envier à la politique de Sarkozy, et qui avec le soutien d'une majorité de députés PS à refusé la loi d'amnistie pour les syndicalistes à l'occasion de mouvements sociaux.

A Roanne, cinq fonctionnaires, syndicalistes CGT, sont poursuivis pour avoir en 2010 tagué les murs de la sous-préfecture lors du mouvement contre la réforme des retraites. Après une première condamnation, ils ont été en appel reconnus coupables mais dispensés de peine. Ils pensaient en avoir fini avec cela, mais ce jeudi 23 mai, des policiers ont sonné à 6h30 à la porte de trois d'entre eux, parce qu'ils avaient refusé de subir un prélèvement d'ADN. L'un d'eux était parti au travail, mais pour ce qui concerne les deux autres, ils ont été interpellés et placés en garde à vue. Leurs appartements ont été fouillés. Cette attitude est révoltante et intolérable. Leurs familles sont très choquées par cette intervention musclée et humiliante. 

Ces militants seraient contraints d'être fichés à vie à l'égal des criminels et des violeurs. C'est honteux !

Nous devons interpeller élus et militants socialistes pour leur rappeler que le PS a été porté au pouvoir par une majorité d'électeurs de gauche, ce n'était pas pour que se poursuive les atteintes aux libertés, notamment syndicales et politiques, ni pour poursuivre la répression initiée par Sarkozy et que poursuit Hollande. 

Trahison, trahison, trahison ! On apprend aujourd'hui que le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, annonce qu'il n'y aura pas de projet de loi spécifique sur la gouvernance des entreprises, et donc rien sur les salaires des grands patrons contrairement à ce qui avait été annoncé. C'est clair, le PS a choisi son camp, ce n'est pas celui de la gauche !

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 17:03

En écoutant hier l'émission de Daniel Mermet « Là-bas si j’y suis » sur la grève des mineurs de 1948 réprimée par le ministre de l'intérieur de l'époque, le socialiste Jules Moch, je ne pouvais m'empêcher de faire un rapprochement avec l'actualité.

 

Ces mineurs survivants ou leurs veuves (neuf survivants et huit veuves) attendent toujours soixante-trois ans après que soit fait application de la loi d’amnistie de 1981 dont le décret n’a jamais été publié. Voir mes billets précédents concernant cette affaire. « La preuve que nous sommes dans un monde de classes » , Les gueules noires, Christine Lagarde et Bernard Tapie .

 

Eh bien l'actualité faisait qu'hier devait être débattue à l'Assemblée nationale le projet de loi sur l'amnistie sociale, loi visant à ce que des militants syndicaux, des salariés injustement condamnés dans le cadre de conflits du travail puissent être réhabilités. « On est des militants, pas des voyous » rappelait devant l'Assemblée nationale un militant de la CGT énergie qui évoque le cas des huit agents EDF mis en examen pour un mouvement contre le licenciement d’une collègue ayant dénoncé un accident du travail ; ou bien cette militante d’Eure-et-Loir condamnée à payer 12 000 euros à la Ville de Chartres pour des autocollants sur le mobilier urbain ; ou encore ces militants condamnés pour avoir distribué des tracts à un péage autoroutier ; et la liste est longue de ces hommes et femmes condamnés en correctionnelle ou menacés de l'être pour avoir défendu avec énergie emplois, salaires, droits à la retraite, pas seulement pour eux mais pour tous les salariés. Que leur était-il reproché, un tag, un jet d'oeuf, un meuble renversé, des cris de colère lors des mouvements sociaux ? Plus certainement de remettre en cause la politique antisociale du gouvernement Sarkozy et les fermetures d'entreprise décidées au nom du profit;  et ça c'est insupportable pour le système capitaliste !

 

A ce projet d'amnistie déposé par les députés PCF - Front de Gauche, quelques jours avant le débat d'hier, on a appris par la voix de Alain Vidalies que « La position du gouvernement sera non ». Et en bons petits soldats, les députés PS ont voté le renvoi en commission de la proposition de loi qui avait pourtant été votée par une majorité de gauche au Sénat le 27 février dernier. Le groupe Front de gauche ne pourra pas la réinscrire à l'ordre du jour avant octobre prochain.

 

Cela revient à renvoyer l'amnistie aux oubliettes puisque l'on sait d'ores et déjà que l'avis de la commission est négatif ; après le vote de l'ANI, ce projet si cher au Medef, c'est une nouvelle trahison des élus socialistes. Ils semblent oublier qu'ils ont été élus par des personnes qui participaient à ces mouvements, y compris parfois certains d'eux y étaient, mais c'était avant les élections, il fallait gagner des voix. Le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon, déclarait mardi dernier que ce n'était pas "la bonne période" pour voter cette loi "alors qu'il y a beaucoup de casseurs qui n'ont aucune raison d'être amnistiés". Tout le monde dans le même panier, les syndicalistes et salariés qui défendent leur emploi sont assimilés à des casseurs.

 

L'histoire se répète, les socialistes finissent toujours par trahir le monde du travail ! Quelle différence aujourd'hui avec la politique libérale de Sarkozy ? L'épaisseur d'une feuille de papier cigarette.

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 23:50

Dans mon précédent billet, je relatais le documentaire « L'honneur des gueules noires » retransmis malheureusement à un horaire très tardif (0h00) sur France 3. Il va y avoir une rediffusion à un horaire tout aussi lamentable, le mardi 7 mai à 3h35. Pourtant, ce documentaire mériterait d'être vu par le plus grand nombre et ouvrirait les yeux de beaucoup.

 

Ce documentaire très émouvant nous apprend que c'est après le départ des ministres communistes du gouvernement composé de socialistes et radicaux de gauche que le ministre de l'intérieur de l'époque, le socialiste Jules Moch, anticommuniste primaire, envoya 60 000 CRS et soldats pour réprimer la grève des 15 000 mineurs, les mêmes qui 7 ans plus tôt, avaient subi la répression féroce des nazis pour la même raison. Ils faisaient grève pour défendre le statut qu'ils avaient acquis en contrepartie de quoi ils avaient accepté, par un rendement à la hauteur des enjeux, d'être le socle sur lequel s'appuierait la France pour se relever des années de guerre. Et voilà comment les patrons du bassin houiller et le gouvernement les remerciait, ils furent condamnés, emprisonnés, déshonorés, humiliés, expulsés, empêchés de travailler dans tout le bassin minier du nord.

 

Bien des années plus tard, certains ont engagé une action judiciaire pour obtenir réparation. Et la résultat est contesté puisqu'il y a eu pourvoi en cassation de Christine Lagarde au nom des charbonnages de France. Suite à ce pourvoi, un des survivants de l'époque déclare dans le documentaire « c'est bien la preuve que nous sommes dans un monde de classes ». Un autre dit « Le pouvoir, hier comme aujourd'hui, veut des ouvriers à genoux, surtout pas debout ».

 

Et quand le pouvoir socialiste actuel refuse l'amnistie sociale des syndicalistes pour des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales, je trouve qu'il y a beaucoup de similitude.

 

Oui nous sommes bien dans un monde de classes, et hélas, l'histoire se répète concernant l'attitude du pouvoir socialiste.

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