La Société Générale dont le bénéfice net a chuté au cours du 1er trimestre 2013, a annoncé la suppression de 1000 postes avant 2015 dont 550 au siège parisien. Le PDG Frédéric Oudéa a parlé « d'anticipation » face à l'impasse des perspectives économiques européennes.
Il anticipe par rapport aux difficultés économiques pour supprimer des emplois, mais par contre, il n'a pas fait la même anticipation concernant sa rémunération. Ainsi le salaire (fixe + variable) de Frédéric Oudéa, a cru de 30,42% à près de 2,2 millions d’euros, et cela alors même que le résultat de la banque chutait de 67,5%.
L’austérité est de mise partout. Que ce soit au niveau de la gestion de l’Etat avec des hausses d’impôts et une réduction des dépenses publiques, que ce soit dans les entreprises où les revalorisations salariales sont au plus bas, sans compter les difficultés de nombreuses familles à boucler les fins de mois.
On nous parle de crise – mais c'est bien celle du système capitaliste – et qu'il faudrait tous se serrer la ceinture. Tous, sauf les plus gros ? Il faut en finir avec ce système et reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers comme le prévoit le programme du Front de Gauche.