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Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister.
La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
Après le moment épique de Rachida DATI devant les jeunes de l'UMP (voir article précédent), le site Bellaciao rapporte un nouvel "exploit" de Rachida Dati, invitée mercredi dernier de Bourdin sur
RMC.
"Mme Dati où se trouve la Cour de Justice des Communautés Européennes ?"
Réponse de Dati :
"Et bien, euh...à La Haye"
Bourdin manifestement très emmerdé :
"Euh.. hmmm...non....à Luxembourg"
Dati, avec une tête de lapin pris dans les phares option "au secours, au secours" :
"Ah... oui pardon.... la CJCE !!!! Bien sûr,nan, mais, je pensais que vous me parliez du Conseil de
l’Europe".....
(NB : Pas de bol non plus pour Madame la Garde des Sceaux, le conseil de l’Europe est à Strasbourg. - sauf
glissement de terrain dont on n’aurait pas eu connaissance - C’est la Cour Internationale de Justice qui est à La Haye...)
Encore heureux qu’il n’était question que de la Cour de Justice, un sujet sur lequel on aurait pu penser que notre
ministre de la Justice était un peu informée …
On connaissait l’acteur et humoriste français François Morel. Eh bien, sachez qu’il existe un autre François Morel, mais
beaucoup moins drôle puisqu’il fait dans l’ignoble. Patron de la société CARREMAN, on peut le qualifier ainsi qu’Eric Baïsse, autre patron du même groupe, de patrons voyous, de patrons
esclavagistes.
Le groupe Carreman, 90 emplois aujourd’hui sur le site de Castres, gros fabriquant de tissu haut de gamme est également
présent à Lavelanet, mais aussi en Roumanie, en Inde, en Chine, au Pakistan et aux USA. L’entreprise est en train de licencier 9 personnes sur son site de Castres.
Et ces patrons-voyous proposent à ces neuf salariés d’aller travailler dans une autre usine du groupe. Sauf que cette
usine se situe à Bangalore en Inde, et que le salaire brut serait de de 3500 à 4500 roupies par mois soit de 53 à 69 € mensuels avec un 13e mois, une assurance médicale et une caisse de
prévoyance pour 8h de travail par jour, 6 jours sur 7 en application de la législation locale du travail.
Pour Edmond Andreu, secrétaire adjoint de l’union locale CGT : « Le but de cette offre d’emploi, c’est une simple
affaire juridique. Le patron, lorsqu’il licencie, a obligation de faire des propositions de reclassement. Mais ici, les patrons ont choisi la plus scandaleuse des offres que l’on puisse imaginer.
On leur a même indiqué oralement que l’usine participerait au déménagement pour ceux qui étaient intéressés. Carreman dispose d’un établissement à New York. Pourquoi ne leur propose t-on pas un
job là-bas ? Proposer de partir en Inde à des types qui ont passé toute leur vie dans l’usine, c’est pire que tout. Cela dépasse tout entendement. »
Le plan social sera effectif le mois prochain. Hasard du calendrier : au même moment, la direction et les commerciaux se
retrouveront à Bora Bora pour un voyage d'affaires.
C'est un véritable mépris, une insulte à l'être humain. Mais on n’a pas encore entendu Sarkozy sur
le sort de ces salariés, lui qui s’offusque dès qu’un patron est séquestré sans qu’il y ait pourtant violence.
La lutte de classe doit revenir à l'ordre du jour.Dans un état de droit, peut-on
proposer l’esclavagisme comme seule solution de reclassement à des salariés ?
Claude Bébéar, fondateur et ancien patron d'Axa, aujourd'hui en simili-retraite, vient d'être nommé président du Comité
des Sages, chargé de veiller à la rémunération des dirigeants d'entreprises, plus précisément ceux qui licencient (massivement) ou ont recours (tout aussi massivement) au chômage partiel. Cela
l’a contraint à une "opération vérité" sur ses revenus, exigence du gouvernement en cette période sociale troublée.
Dans un communiqué, il dévoile ses revenus. Sa retraite d'Axa : 438 000 euros par an. La plus-value possible des
stock-options qui lui restent (toujours d'Axa) : 660 000 euros. Patrimoine déclaré (soumis à l'ISF) : 106 millions d'euros. S’ajoute à cela 360 000 euros de plus par an, en jetons de présence
pour les mandats d'administrateurs que Claude Bébéar, retraité, conserve encore aujourd'hui. Quand il était PDG d'AXA, il avait touché 2,4 millions d'euros en un an, et plus de 200 millions de
stock-options.Il est chargé de surveiller les abus de ses pairs, vous y croyez ?
Et à côté de cela, les smicards peuvent tirer la langue.
La semaine dernière, le ministre du travail Brice Hortefeux excluait tout coup de pouce au SMIC au 1er
juillet. Il justifiait son propos en rappelant que le salaire minimum ne concerne "que 13 % des salariés". Il semble ignorer les chiffres publiés par l’INSEE, selon lequel la pauvreté monétaire
(revenu disponible inférieur à 880 euros par mois) frappe près de 8 millions de français. Des dirigeants plein aux as, et rien pour ceux qui produisent les richesses !
Moralisation qu’il a dit notre président ?
Révolution plutôt, car il va falloir en finir avec la capitalisme.
Le Canard Enchaîné de ce jour revient sur la fin de la manifestation parisienne du 1er mai, et pointe le rôle plus que
trouble de provocateurs policiers, qui ont tout fait pour essayer de faire dégénérer les choses.
« Fin de manif du 1er mai. Il est un peu plus de 20 heures, place de l’Opéra à Paris. A gauche de
l’Opéra, un groupe de jeunes punks zones sur les marches. Des gendarmes mobiles ont pour consigne de les dégager, afin d’éviter les embrasements de fin de cortège. Soudain, une demi-douzaine
d’encapuchonnés, baskets aux pieds, crânes rasés et bardés d’autocollants "Casse-toi pauv’con" ou "Rêve générale", volent au secours de leurs camarades zonards.
Certains ont le visage masqué. Ils invectivent les gendarmes, les provoquent, prennent le reste de la foule à témoin…
La tension monte, des projectiles volent. Forcément, ni une ni deux, les bleus embarquent tout ce beau monde, comme pris dans une souricière. Tout, sauf la demi-douzaine de provocateurs qui
réussissent à s’évaporer. Et pour cause, ils sont de la maison poulaga… »
L'hebdomadaire satirique déclare disposer de photographies de ces "chauffeurs", sortant peu auparavant "deux
par deux, de fourgons de police stationnés boulevard Richard-Lenoir".
« La préfecture de police ne nie pas [l’existence des civils infiltrés en manif]. Difficile : de
mémoire de manifestants, il y a toujours eu des flics en civils dans les cortèges. Et toujours, également, "des pousses-au-délit". (…) Ces faux manifestants font partie d’une "compagnie de
sécurisation". Elle a été créée, officiellement en 2005, par Sarko, inventeur du "provoquer plus pour coffrer plus", à l’issue des manifs de lycéens opposés au projet de loi Fillon, alors
ministre de l’Education. Selon la préfecture, il s’agissait de "protéger les manifestants" contre les provocateurs, les voleurs, les casseurs, etc. Depuis, ladite "compagnie" a fait ses preuves
dans toutes sortes de manifs, au point qu’il est question d’en créer d’autres ailleurs en France. Ses membres agissent en civils, sans signe distinctif d’appartenance au à la police, cherchant
"le flag’". Voire en le provoquant, comme ce 1er mai à Pari, puis en désignant aux « collègues » les jeunes à interpeller. C’est plus efficace pour la procédure pénale confie au Canard
un gradé à la préfecture. »
Récemment, la ministre de l’intérieur rétorquait « Quand on manifeste, c'est pour ses idées. On ne cache pas
normalement ses idées quand on arrive avec une cagoule » Un décret doit prochainement interdire "tout objet destiné à masquer le visage" au sein des manifestations, sous peine d'une amende
de 3000€.
Après les jets de pierre par les forces de police
lors de la manifestation anti-OTAN, où l'on n'a pas entendu Alliot-Marie, va-t-elle rester muette sur ces provocateurs qui appartiennent à sa maison ? C'est 3 années de prison pour
"appartenance à une bande" ?
Quelques photos de cette manif et un compte-rendu sur le site ARTICLE XI
L’observatoire international des prisons (OIP) avait déjà eu l’occasion de dénoncer « l'incompétence » de la
ministre de la Justice Rachida Dati à propos du pourcentage de prisons surpeuplées.
Aujourd’hui, la seule réponse apportée au mouvement des surveillants de prison qui luttent entre autres contre cette
surpopulation est l’intervention musclée des gendarmes mobiles.
Qu’elle soit amenée à quitter le ministère de la justice ne sera pas une grande perte. Mais au vu de sa prestation
devant les jeunes de son parti (vidéo ci-dessous), on est en droit de s’inquiéter de voir cette personne siéger à l’assemblée européenne. Cela ne grandirait pas l’image de la France, d’autant que
Rachida Dati a déjà un passif au vu de son comportement dans une assemblée d’élus.
Désolé pour ce retard, je l'avais en effet promis pour ce week-end, je l'ai publié avec 24 heures de retard.
24 heures, ce n'est rien. Il y en a un qui avait promis des tas de choses il y a deux ans, trop d'électeurs y ont cru en votant pour
lui. Et aujourd'hui, hormis les plus riches, les autres attendent toujours. Probablement que cela explique la côte de confiance de notre monarque.
Encore faudrait-il que tous ces mécontents soient présents lors des journées d'action et n'aillent pas à la première occasion glisser
un bulletin de vote de droite dans les urnes.
Dans le cadre d’une réunion du Conseil de l’association Union européenne–Israël à Bruxelles, Avigdor Lieberman, ministre
israélien des Affaires étrangères devrait être reçu par Bernard Kouchner le 5 mai prochain à Paris mais également à L’Elysée par le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant, ce dernier
n’excluant pas qu’il puisse rencontrer Nicolas Sarkozy.
Après avoir déroulé le tapis rouge à Tzipi Livni, ministre israélienne, en pleine guerre d’agression contre Gaza, le
Ministre français salira-t-il encore une fois la France en accueillant son homologue israélien de sinistre réputation ? Et cela au moment même où une demande de procès pour crime de guerre
est en cours ! C’est inadmissible et intolérable !
D’une part parce que l’homme lui-même, Avigdor Lieberbam est un fasciste, raciste et belliciste notoire qui affiche
ouvertement et sans complexe sa haine des Palestiniens qu’il traite de « cafards »et qu’il déclare « vouloir noyer au fond de la Mer Rouge ». Il pense qu’il
faut « exécuter les parlementaires israéliens d’origine palestinienne ». Et en janvier dernier il déclarait qu’ « Israël devait continuer à bombarder la bande de
Gaza et le Hamas comme les Etats-Unis l’avait fait avec les Japonais pendant la seconde guerre mondiale ». La liste est longue de ses déclarations abjectes.
Recevoir ce sinistre personnage revient à cautionner ses propos contre la création de l’Etat palestinien et qui est le
représentant d’un Etat colonialiste et expansionniste qui jour après jour, mètre carré après mètre carré, poursuit l’expropriation des terres des Palestiniens et le nettoyage ethnique du
territoire illégalement conquis.
Tous les démocrates, tous les humanistes ne peuvent qu’être choqués de cet accueil. Et pendant ce temps, le jeune franco-palestinien Salah Hamouri est emprisonné en Israël depuis 1513 jours, et le gouvernement français reste
muet.
Bien que 72% des français déclaraient soutenir les manifestations du 1er mai, la mobilisation des 29 janvier
et 19 mars ne s’est pas retrouvée en ce 1er mai. Il n’empêche que ce 1er mai aura vu l’ensemble des organisations syndicales unies pour la première fois dans les
manifestations du 1er mai depuis 2002.
A Niort, nous étions 4000, peut-être un peu plus. Ségolène Royal y était paraît-il aux côtés des salariés de Heuliez.
Possible. Toujours est-il qu’elle n’était plus présente à l’arrivée à l’Hôtel de Ville. Les photographes et les caméras ayant immortalisé auparavant sa présence, elle pouvait
s’éclipser.
Selon la lettre d'information de la Région Poitou-Charentes, c’est « à la demande des salariés d’Heuliez, qui ont
voulu que je sois à leurs côtés, à Niort ». Ce qui est certain, c’est que la CFDT (seul syndicat « autorisé » avec la CGC chez Heuliez) refusait ces dernières années de se joindre
au défilé unitaire du 1er mai à Niort. Quant à Ségolène Royal, elle a beau jeu de déclarer aujourd’hui que la journée du 1er mai est l'occasion « de se battre pour que tout le
monde ait du travail » que « Le 1er mai, c'est la fête du travail, c'est-à-dire des salariés et des entreprises, de ceux qui souffrent et qui espèrent » et que c’est pour cette
raison qu’elle avait décidé d’y participer à Niort. Pourquoi n’était-elle pas à Niort les autres 1er mai ? Ce n’était pas la fête du travail, pas celle des salariés ? Belle
hypocrisie !
En ce 1er mai, le muguet pour les salariés, la potence pour les patrons voyous et les
capitalistes.
Fermetures, délocalisations, licenciements, la réponse : Occupation, nationalisation.