Il ne faudra jamais cesser de rappeler la trahison de ce gouvernement, qui ose se prétendre de gauche alors qu'il n'a rien à envier à la politique de Sarkozy, et qui avec le soutien d'une majorité de députés PS à refusé la loi d'amnistie pour les syndicalistes à l'occasion de mouvements sociaux.
A Roanne, cinq fonctionnaires, syndicalistes CGT, sont poursuivis pour avoir en 2010 tagué les murs de la sous-préfecture lors du mouvement contre la réforme des retraites. Après une première condamnation, ils ont été en appel reconnus coupables mais dispensés de peine. Ils pensaient en avoir fini avec cela, mais ce jeudi 23 mai, des policiers ont sonné à 6h30 à la porte de trois d'entre eux, parce qu'ils avaient refusé de subir un prélèvement d'ADN. L'un d'eux était parti au travail, mais pour ce qui concerne les deux autres, ils ont été interpellés et placés en garde à vue. Leurs appartements ont été fouillés. Cette attitude est révoltante et intolérable. Leurs familles sont très choquées par cette intervention musclée et humiliante.
Ces militants seraient contraints d'être fichés à vie à l'égal des criminels et des violeurs. C'est honteux !
Nous devons interpeller élus et militants socialistes pour leur rappeler que le PS a été porté au pouvoir par une majorité d'électeurs de gauche, ce n'était pas pour que se poursuive les atteintes aux libertés, notamment syndicales et politiques, ni pour poursuivre la répression initiée par Sarkozy et que poursuit Hollande.
Trahison, trahison, trahison ! On apprend aujourd'hui que le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, annonce qu'il n'y aura pas de projet de loi spécifique sur la gouvernance des entreprises, et donc rien sur les salaires des grands patrons contrairement à ce qui avait été annoncé. C'est clair, le PS a choisi son camp, ce n'est pas celui de la gauche !