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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:47

Lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée Nationale, le député communiste Jean-Paul Lecoq interrogeant Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, lui demande : « Comment justifiez-vous cette incohérence de notre pays : d'un côté la France appelle au respect de la démocratie en Côte d'Ivoire alors que de l'autre elle soutient de manière indéfectible la dictature de M. Ben Ali ? »

 

La réponse de Michèle Alliot-Marie est saisissante : « On ne peut que déplorer des violences concernant des peuples amis. Pour autant, je rappelle que cela montre le bien-fondé de la politique que nous voulons mener quand nous proposons que le savoir-faire de nos forces de sécurité, qui est reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type. » 

 

On aurait pu attendre pour le moins la condamnation des violences, elle ne fait que déplorer et pire encore, elle propose ni plus ni moins que les forces de sécurité française puissent assister les forces de sécurité du dictateur Ben Ali !

 

Elle n’est hélas pas la seule dans ce gouvernement à vouloir protéger l’ami de Sarkozy. Le Ministre Bruno Lemaire trouve que « Ben Ali est souvent mal jugé, il fait beaucoup de bonnes choses ». Beaucoup de bonnes choses pour son clan au détriment de son peuple.

 

Et quand François Fillon appelle « instamment l'ensemble des parties à faire preuve de retenue », n’est-on pas en droit d’attendre d’autres propos ? Qui doit faire preuve de retenue, car il semble oublier que les morts se situent du côté des manifestants.

 

Quant au porte-parole du gouvernement François Baroin il déclarait aujourd’hui que la France était « extrêmement vigilante » sur la situation mais en même temps qu'elle n'avait pas « à s'ingérer dans les affaires » de Tunis. C’est vrai, jamais la France ne s’est ingérée dans les affaires d’un autre pays. On n’a pas entendu Sarkozy prendre position par rapport à la Côte d’Ivoire par exemple.

 

Toujours est-il qu’un bilan fait état de 65 morts depuis la mi-décembre. Je n’ose imaginer si la même chose se passait à Cuba !

 


 

ben-ali-sarko.jpg


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commentaires

V
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Trifouilly-les-oies solidaire de Tataouine<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> France-Épinal vient de retrouver le clairon perdu de la Souffrance. Il n'était pas à Tataouine, comme elle l'avait longtemps<br /> cru, mais chez elle! En effet, c'est en s'asseyant dessus, depuis trente et trois ans, qu'il avait disparu. Maintenant pourquoi ça pue, quand on souffle dedans, son étourderie serait seule en<br /> cause. Elle n'a pas « su » la démocratie ès-commissariats et casernes, ni ne veut en voir sa caricature ici même sous forme de préfecture. Les grilles de cette dernière ne<br /> s'ouvrent-elles pas à une lecture de la culture de l'excuse, quand bien même anecdotique? Rétention de l'information sans doute. Au<br /> moins, les romanciers de la révolution intérieure ont désormais lieu d'être satisfaits. L'ordre nouveau qu'ils envisageaient, le nez collé sur ce qui constituent, selon<br /> eux, les deux sources du matérialisme, l'amour du bas et l'absence d'harmonie, dépend bien du palais, outre sept autres voies.<br /> <br /> <br /> Cette démonstration naturellement n'est pas pour concurrencer l'enfoiré français et son fond alimentaire. Ni non plus surenchérir sur la normalité, en incarnant l'exception française qui<br /> justement prétend la fonder a contrario en tant que président de tous les Français, artistes compris. Avoir une gueule à part à ses limites. Et encore moins, équipé d'une voyante et sonore<br /> intention, de se blanchir auprès des autorités. Elle est uniquement dans le but de mettre à nu un mystère qui n'est pas que national, même si, veramente, dio c'é, louche, il l'est. D'où<br /> vient, en effet, le fait que les médias ne cessent de claironner blâmes et louanges à l'égard des méandres de l'opinion publique?<br /> <br /> <br /> Poser la question, dit-on, c'est y répondre. Alors vite! Ne feignons pas, en la matière, un suspense dont s'accommode le mysticisme bourgeois le plus neuf parce que farci d'émotions capitalistes.<br /> La formidable complexité de l'existence actuelle empêcherait de poser ce qui suit, une thèse, par définition, effroyablement doctrinaire: les médias et l'opinion publique sont une seule<br /> et même chose.<br /> <br /> <br /> Du micro-trottoirà la conférence de presse, l'opinion médiatique n'est pas, c'est évident, simples variations formelles d'un même message, mais<br /> bien suites concrètes et donc riches d'exigences mêlées dont l'urgence absolue veut que: hors l'opinion publique, point de salut! Les<br /> socialistes français actualisent ce fait à leur manière, en organisant des primaires, en vue de<br /> l'élection présidentielle. Comment mieux dire leur appartenance à l'environnement national-capitaliste! Comment mieux faire comprendre leur refus d'être ce qu'ils prétendent être: un parti! Et<br /> l'idiot médiatique, comme une carpe sur un vélo, où si l'on préfère, en casse-pied, d'exiger de leur part un passage dans les eaux miraculeuses de Bad Godesberg! L'Allemagne et la France, depuis<br /> 68, forment bien un couple, vivant en tête-bêche.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais comme aujourd'hui, la mode est aux métaphores actives, c'est-à-dire débarrassées de tout caca lyrique, comme on dit, et vaccinées contre le dogmatisme non<br /> efficient non efficace, disons que ce mystère organique est à l'image de l'appareil digestif. Le tube digestif français, en effet, a lui aussi un haut et un bas et donc tout élan<br /> d'enthousiasme qui en émane n'implique pas, sauf au second degré, une haleine aussi fraîche que publicitaire, mais peut en receler une, même si édentée,<br /> carrément sauvage. Au sens originaire du mot, il va de soi. Cette construction, sans conteste la plus pure, sinon more geometrico, tout comme, construite néanmoins à des fins pratiques,<br /> représente, comme il se doit en pareil cas, sous deux espèces, une seule et même communion: ce qui reste de la nation, après concentration. Ici, pour le même prix, nous offrons à la<br /> science la plus téméraire, l'approche biologique qui convient au social qui l'anime, sachant qu'un cerveau qui dépasse la vitesse de la lumière n'a peur de rien.<br /> Et surtout pas de l'ombre chimérique, qui n'est au fond que le cliché explosif d'un instant t, qui a pour sujet atomique, la transparence démocratique.<br /> <br /> <br /> Ces considérations, d'aucuns, les quelques intermittents du subjonctif, par ailleurs non inscrits, non inscrits à pôle-en-panne, les jugeront parfaitement oiseuses. Au risque de les<br /> surprendre, c'est aussi notre avis, et pour des raisons somme toute similaires aux leurs, quoiqu'une fois dépliées non identiques. Servons-en quelques-unes. Nous vivons dans un pays où l'opinion<br /> publique, à pompes en croco, se mobilise contre l'appauvrissement des riches, antichambre d'une paupérisation non seulement relative, mais, et surtout, absolue. De ce point de vue dégradant, la pauvreté des « pauvres » est, en même temps qu'un<br /> scandale, un signe extérieur de richesse, ostensiblement affichée sous forme d'assistance sociale. De l'insolence, ni plus, ni moins. Portons ici à la connaissance de l'économie<br /> la plus économique, le fait que l'état des talibans est le plus privé de tous. Et les Américains en sont tellement conscients qu'ils leur font la faveur d'investissements massifs<br /> et fracassants. Il y a un socialisme des riches, qui a pour image et étoile la police.<br /> <br /> <br /> Dans un pays où le président de tous les Français est avant tout, c'est son choix, le président de Tony Meilhon d'abord, à qui il accorde une extrême attention -heureux homme qui<br /> bénéficie d'une discrimination positive!-, ce qui pose, entre autre, la question de l'efficacité de la simple manifestation, en vue d'obtenir des résultats tangibles, face au traitement<br /> expéditif des retraites, de la part du gouvernement, n'est-il pas temps de donner aux lois Guigou, Perben, Dati, etc., des noms autrement méritants et plus parlants, médiatiquement s'entend, bref<br /> des noms logiques, du genre loi Meilhon, loi Gateau-Mathey, Loi Ribeiro Da Cruz, Loi Evrard, etc., en sorte que le souvenir de l'horreur se perpétue dans l'honneur à transmettre à<br /> nos-enfants, et qu'elle inspire cette peur bleue que la République agrée en guise de perspective politique. Et pour clore ce chapitre dédié à la férocité des temps et à l'humanité qui en<br /> fait les frais, pourquoi ne pas débaptiser également la loi Gayssot? Vite! Qu'elle devienne, sans tarder, la loi du Troisième Reich, se mettant ainsi fondamentalement en phase<br /> avec l'esprit apaisé qui prévaut un peut partout aujourd'hui en Europe. Le désir de paix dont elle est la réincarnation n'en sera que plus vif, face au vieil Européen abominable, exception faite<br /> bien sûr du plombier polonais, un martyr du communisme! Une loi votée à temps peut tout surmonter à l'instant. Encore faut-il savoir se mettre à la place des victimes, de la<br /> manière la plus opportune. Pour les nouilles, c'est aujourd'hui, le zouave français qui est le meilleur.<br /> <br /> <br /> Dans un pays qui va, court et vole de la Roche élyséenne au marais sécuritaire, à moins de deux heures des bagatelles romaines, mais comme ici ce n'est pas le diable, refous-l'moi dans l'cul,<br /> de Nantes à Montaigu, propagande en chouette-partie et en tea-party, sous couvert d'histoire en son et lumière, à la vendéenne, il est logique qu'on mette du piment dans sa vie, en<br /> soutenant la production de films d'horreur et qu'on voit dans l'épouvante, un plat aussi exquis qu'exotique. Seuls les socialistes à la Frankenstein en sont encore à imaginer que<br /> l'imaginati<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> C'est bien la démonstration pour ces libéraux bien-pensants que leur conception des droits de l'homme est à géométrie variable. Et la réponse d'Alliot-Marie proposant l'aide des services de<br /> sécurité français est une insulte aux manifestants tunisiens. Sous le règne de Sarkosy, la France tombe bien bas.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> La France n'est plus la patrie des droits de l'homme, la faute à Sarkozy et à sa bande.<br /> <br /> <br /> <br />