Mercredi matin sur Europe 1, Laurence Parisot s’est livrée à une défense de la retraite par répartition … sous forme de baiser de la mort. « Si certains envisagent que nos retraites soient financées par la fiscalité, alors c’est un bouleversement, c’est une remise en cause en réalité de notre système par répartition », s’insurge la présidente du Medef, interrogée sur la possibilité de taxer les hauts revenus. Pour la patronne des patrons, « la priorité aujourd’hui, c’est engager le débat sur la répartition, comment faire en sorte que nous puissions retrouver des équilibres. Il faut repenser les mécanismes du système. Notre système par répartition est fondé sur les cotisations, lié au contrat de travail. »
L’arrêt des restructurations et des délocalisations organisées par les amis de Laurence Parisot permettrait de lutter contre le chômage, car c’est actuellement autant de cotisations en moins.
Et il ne faudrait pas perdre de vue que la seule application aux revenus financiers des entreprises du même taux de cotisation que celui qui frappe les salaires rapporterait au système de retraite plus de 28 milliards d’euros par an.
Mais le capital, c’est sacré et pour Parisot, c’est « touche pas au grisbi ».