Raffarin vient de se réveiller à l’occasion du lundi de Pentecôte qui avait été instauré « journée de solidarité » en 2004 pour financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Cela faisait suite à la canicule de 2003 qui avait entraîné le décès de plus de 15.000 personnes en France. La règle a évolué en 2008, le jour travaillé non rémunéré étant laissé au libre choix de l’entreprise qui reverse 0,3% de sa masse salariale.
C’est une solidarité inégalitaire puisque seuls les salariés y sont soumis, et nullement les professions libérales par exemple, ou les parlementaires.
Cela n’a pas empêché Raffarin de plaider à la veille de ce lundi de Pentecôte pour une deuxième journée de solidarité. « Je pense que nous avons beaucoup de RTT (...) dans l'organisation de notre travail en France (...) c'est le moyen de financer en partie la dépendance », a assuré l'ancien Premier ministre.
Il reste aussi des congés payés pendant qu’il y est ! Par contre, il ne lui est pas venu à l’idée de soumettre les actionnaires ? Le système capitaliste a de bons défenseurs.