Les négociations nationales dites de "sécurisation de l’emploi" se sont terminées par un accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés. Ce texte largement initié par le Medef et signé par trois organisations syndicales ( CFDT, CFE-CGC, CFTC ) représentant seulement 38% des salariés, est d’une extrême gravité pour les droits des salariés. C'est une régression sociale inédite : temps partiel ajustable, expérimentation du CDI intermittent, mobilité forcée et modulation du salaire et du temps de travail quand il y a des difficultés dans l’entreprise. C’est le retour des accords « compétitivité emploi » de Sarkozy !
Les partisans de cet accord veulent nous faire croire qu’il ouvre des droits nouveaux aux salariés. Bien au contraire, il est totalement déséquilibré en faveur du patronat qui trouverait là le moyen de casser le code du travail et les acquis sociaux. Ce serait un recul social sans précédent.
La volonté du gouvernement de transcrire cet accord minoritaire en loi en interdisant à la représentation nationale de l’amender constituerait un véritable recul démocratique et une inversion des normes. La loi doit rester supérieure au contrat.
La gauche a vocation à défendre les intérêts des salariés pas à casser le code du travail.
Le 5 mars, mobilisons nous contre la flexibilité et le chantage à l’emploi.
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