Le socialiste Pierre Moscovici, ministre des Finances, a déclaré « Je salue les résultats de l’élection chypriote pour les négociations sur le programme d’assistance financière, dans l’intérêt de la zone euro » pour saluer l’élection du conservateur Nicos Anastasiades à la présidence chypriote. Le nouvel élu a promis de trouver rapidement un accord de sauvetage financier de l’île, à la manière de l’Irlande, de la Grèce ou du Portugal. La troïka (Union européenne, FMI et BCE) a donc sous la main une nouvelle proie pour imposer sa saignée austéritaire.
Moscovici persiste puisqu'il avait déjà salué en juin 2012, la victoire d’Antonis Samaras, leader de la Nouvelle Démocratie (droite) en Grèce, pour les mêmes motifs : l’assurance que seraient mises en œuvre les réformes budgétaires et structurelles. Le ministre français appelait cela « accompagner les Grecs vers la croissance ». On en connaît le résultat.
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