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  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 21:15

Pour célébrer à leur manière les 140 ans de la Commune de Paris, la section de Niort du PCF organisait le samedi 25 juin une manifestation symbolique pour rappeler la modernité de cette révolution réprimée dans le sang par Adolphe Thiers et les bourgeois versaillais.

 

La rue Adolphe-Thiers a été symboliquement débaptisée pour lui donner le nom d’Elisabeth Dmitrieff, révolutionnaire russe, héroïne de la commune de Paris. Et pourquoi de symbolique cela ne deviendrait pas officiel ?

 

Née en 1851 dans la Province de Pskow, Elisabeth Dmitrieff milite très jeune dans les cercles socialistes de Saint Petersbourg. En 1868, elle émigre en Suisse où elle participe à la création de la Section russe de l'Internationale Ouvrière (fondée à Londres en 1864). Déléguée à Londres elle se lie à Karl Marx qui l'envoie en mission d'information à Paris en mars 1871, comme représentante du Conseil général de l'Internationale. Agée de vingt ans, elle devient avec Nathalie Le Mel une des animatrices les plus actives de l'Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés" (fondée le 11 avril 1871 dans la Salle Larched, 79, rue du Temple). Membre du Comité Central de l'Union des Femmes, elle s'occupe surtout de questions politiques et plus particulièrement de l'organisation des ateliers coopératifs. Elle prend activement part sur les barricades du Faubourg Saint-Antoine, aux combats de rue de la semaine sanglante (21-28 mai 1871). On ignore comment elle réussit à échapper aux troupes versaillaises, à s'enfuir de France et à regagner la Russie en octobre 1871. Elle y épouse un condamné politique afin de lui éviter la peine de mort. Elle le suivra en déportation en Sibérie où elle terminera ses jours en 1910.

 

Quelques photos

 

Prise de parole, distribution de tracts, signature de pétition,

 

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commentaires

B
<br /> <br /> APPEL DES COMMUNARDS DESTINE AUX SOLDATS VERSAILLAIS :<br /> <br /> <br /> "Frères !<br /> <br /> <br /> Lh'eure du grand combat des peuples contre leur opresseur est arrivée !<br /> <br /> <br /> N'abandonnez pas la cause des travailleurs !<br /> <br /> <br /> Faites comme vos frères du 18 mars !<br /> <br /> <br /> Unissez vous au peuple dont vous faites partie !<br /> <br /> <br /> Laissez les aristocrates, les privilégiés, les bourreaux de l'humanité se défendre eux même<br /> <br /> <br /> Et le règne de la justice sera facile à établir<br /> <br /> <br /> Quittez vos rangs !<br /> <br /> <br /> Entrez dans nos demeures<br /> <br /> <br /> Venez à nous au milieu de nos familles<br /> <br /> <br /> Vous serez accueillis fraternellement et avec  joie<br /> <br /> <br /> Le peuple de Paris a confiance en votre patriotisme"<br /> <br /> <br /> ET COMME POUR LEURS REPONDRE : un télégraphe qu'a envoyé THIERS aux préfets après la semaine sanglante :<br /> <br /> <br /> "Le sol est jonché de leurs cadavres. Ce spectacle affreux servira de leçon !"<br /> <br /> <br /> Je vois qu'à Niort, ça n'a pas servi de leçon ....<br /> <br /> <br /> NATHALIE LE MEL : communarde bretonne révolutionnaire et féministe Eugène Kerbaul Edition le Temps des Cerises :<br /> <br /> <br /> l'huma du 25 mai 1921, extrait article nécrologique :<br /> <br /> <br /> "...C'était une nature extrêmement généreuse, un coeur chaud et enthousiaste. Elle eut toujours devant la vie et devant l'infortune une égalité d'humeur admirable, un courage infini. Cette femme<br /> portait en elle un amour de la vie et une confiance en son idéal qui ne se sont jamais affaiblis. Dénuée de tout travail, elle trouvait encore le moyen de se dévouer pour les autres. Tous ceux<br /> qui l'on connue, l'ont aimée et ne l'oublient pas. Ce fut pour moi (fille de Boyenval) un créve-coeur lorsque je vis que nous n'étions que trois, l'autre mercredi, à suivre son convoi ..."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Il ne faut pas que ce soit que symbolique mais que ça devienne réalité.<br /> <br /> <br /> <br />
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