Pas de peine de prison pour les Conti lors du jugement en appel mais des amendes allant de 2000 à 4000 euros. C’est un soulagement pour eux et tous ceux qui ont soutenu leur lutte, mais comme l’a déclaré la secrétaire nationale du PCF, « dommage que la relaxe soit possible pour le patron de TOTAL dans le dossier AZF, et qu’elle ne le soit pas pour les syndicalistes », alors qu’ils se battaient contre la fermeture de leur usine.
Reste que l’Etat peut encore demander des dommages et intérêts pour les dégâts mineurs causés à la sous-préfecture. Comme le dit leur leader charismatique Xavier Mathieu « Qu’on nous foute la paix maintenant et que le gouvernement n’insiste pas. »
Ce serait bien la moindre des choses.