La CGT avait décidé de ne pas assister aux voeux présidentiels aux partenaires sociaux, pour dénoncer l’intransigeance et le refus du dialogue de Sarkozy lors de la réforme des retraites.
Les autres centrales syndicales invitées, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC ont quant à elles répondu présent. C’est bien dommage. On voit là leur volonté de résister à celui qui à fait preuve durant le conflit sur les retraites d’un véritable dédain à l’égard des positions syndicales et des millions de manifestants. Lors de cette cérémonie, il a indiqué qu’un accord avec les syndicats n'était pas possible car la réforme ne relevait pas du champ de la négociations.
A ceux qui prédisent la fin du dialogue social, il a promis de leur montrer « qu'ils ont tort ». On va le croire. C’est « je vous entends mais je fais ce que je veux ». C’est bien la preuve que les dirigeants syndicaux avaient perdu leur temps en allant à L’Elysée dans la période des grandes manifestations. Ils avaient donné l’illusion qu’un dialogue était possible.
Aujourd’hui, la CGT a au moins montrer que ce pouvoir au service du capital ne pouvait pas continuer à se moquer du monde. Sud Solidaires et la FSU qui n’avaient pas été invités ont signalé qu’ils n’y seraient pas allés.
Quant aux propos de Sarkozy soulignant que « personne ne reviendra sur la réforme des retraites », c’est faux ! Le PCF et ses partenaires du Front de gauche sont déterminés à en faire une des premières mesures prises par un gouvernement de gauche sitôt élu !