Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
  • Contact

Rechercher

Tags

14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 06:04

Une centaine de manifestants ont été maintenus jeudi à distance des usines du constructeur aéronautique Airbus, près de Toulouse, où lNicolas Sarkozy était venu présenter ses voeux au monde économique.

 

Face à une soixantaine de CRS, les manifestants, en majorité de la CGT, ont déployé deux banderoles sur un pont enjambant une rocade de Blagnac, demandant "l'augmentation du pouvoir d'achat, des salaires, des pensions", et affirmant "salaires, emplois, retraites, des solutions il y en a". Ils ont été refoulés vers le parking d'une grande surface et les CRS ont enlevé les banderoles sous les huées et les insultes, tandis qu'un hélicoptère survolait la zone, proche des hangars d'Airbus, autour desquels un important dispositif policier avait été dressé. "C'est une honte pour la France d'avoir un pouvoir comme celui-là", s'est indigné Jean-François Portajaba, de l'Union départementale de la CGT. "La liberté d'expression est en jeu, ils ne veulent pas qu'on voit les banderoles", a-t-il dit en notant que "Sarkozy est sur les pistes, sa sécurité n'est pas en danger".

Rappelant que le président était venu à Toulouse pour présenter ses voeux au monde économique, une militante a constaté au micro en s'adressant aux manifestants: "Apparemment, nous ne faisons pas partie des forces économiques".


La CGT considérait dans un tract qu'il y avait de la part de M. Sarkozy "de l'indécence à se pavaner ainsi alors que maintes entreprises sont en difficulté ou ont dû fermer leurs portes" dans un département au "taux de chômage de 9,5%, supérieur à la moyenne nationale".  "Venir ici, cela relève de la provocation", a déclaré un des responsables départementaux de la FSU, Jean-Claude Garric, déplorant que le chef de l'Etat vienne "plastronner à Toulouse", théâtre d'un "mouvement exceptionnel" contre la réforme des retraites, face à son "autisme total". "Il est dérisoire que pour seule réponse, il ait envoyé les CRS pour enlever les banderoles sur la rocade", a-t-il ajouté.

 

Pendant ce temps, une délégation d'ex-salariés de l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn, près de Toulouse, fermée en 2009, étaient reçus à la préfecture par un collaborateur du chef de l'Etat sur la question du plan social, que le groupe américain a cessé de financer voici trois mois.


Article Humanité.fr

Partager cet article
Repost0

commentaires