Pour Laurence Parisot, « la crise est comme une tempête » et « il est de peu d’efficacité de protester contre la tempête ». Et elle ajoute : « On fabrique de l’appauvrissement quand on fait grève pendant toute une journée. Cela coûte cher et ruine la réputation de la France. »
Et les milliers de salariés licenciés, ceux qui sont mis au chômage technique pendant des semaines, ça ne crée pas d’appauvrissement peut-être ? Mais l’appauvrissement n’est pas pour tout le monde. Et cela ne dérange pas la même de dire :
« Les groupes du CAC 40 vont annoncer des profits pour 2008, et c’est tant mieux. Seules les équipes dirigeantes et les conseils d’administration sont en mesure d’estimer ce qui dans les bénéfices doit aller à l’actionnaire, à l’investissement ou au renforcement des fonds propres. » ou bien « Il n’est pas souhaitable que l’État décide des rémunérations des dirigeants d’entreprise ».
Et pendant ce temps, Sarkozy n’annonce rien pour les salaires, rien pour l’emploi, mais offre de nouveaux cadeaux aux patrons avec l’annonce de la suppression de la taxe professionnelle.
On voit trop bien le lien qui unit Sarko et Parisot.