C'est ça la moralisation du capitalisme version Sarkozy ?
Pour marquer notre désaccord et dire notre volonté de voir réformer le système bancaire, chacun de nous pourrait adresser la lettre suivante à son banquier :
« Je vous ai confié en toute confiance mon épargne. Qu’en avez vous fait ?
J’entends, je lis que vous, dirigeants des banques avez dilapidé une partie de cette épargne dans des opérations comportant de forts risques.
Client de la banque, cette épargne difficilement gagnée, vous vous en êtes servis pour spéculer, en achetant notamment des titres contrepartie de crédits supprimes, représentatifs de crédits accordés aux emprunteurs américains aujourd’hui défaillants.
Aujourd’hui, vous expliquez qu’en raison de ces pertes (environ 20 milliards d’€uros pour le secteur bancaire français, pour l’instant), vous réduisez la voilure ; en clair vous supprimez des emplois à Natixis, BNP …..
Je revendique, je milite pour changer le système bancaire et financier.
Pour cela, je préconise une mise sous tutelle publique de l’ensemble de ce système, en lui fixant un objectif précis : utiliser l’épargne de la population pour financer des projets économiques :
- porteurs de valeur ajoutée supplémentaire.
- d’emplois durables et pérennes.
- de solides formations.
- de rémunérations permettant de vivre décemment.
Je veux désormais que mon épargne et celle des autres soit utilisée efficacement, contrairement à ce que vous en faites aujourd’hui, avec le résultat que l’on connaît.
Mais, comme je ne peux pas vous faire confiance, je propose un nouveau système bancaire sous contrôle des salariés des entreprises bancaires, des sociétaires, des clients. Un système qui tournerait aussi le dos à la libre circulation des capitaux qui fournit la matière première aux spéculateurs »
On pourrait alors parler de moralisation du
capitalisme !