Ce pourrait être un titre de fable de La Fontaine, mais rien de cela, même si je fais mienne la conclusion, comme la morale des fables.
Avec ses pièces jaunes, Bernadette Chirac ne manque pas d’invitations dans les médias. Mais il y a un autre sujet qui les intéresse bigrement, c’est le bichon maltais des Chirac. Grave sujet par les temps qui courent, figurez vous qu’il a été placé sous antidépresseurs (médicaments de confort, hein R Bachelot ?), et malgré ce traitement il a « mordu violemment le président ». Bernadette Chirac a expliqué dans un entretien que son chien va très mal « Je pense que le parc lui manque beaucoup parce qu'évidemment, les animaux à Paris, on les balade mais ce n'est pas ça. Il avait une liberté incroyable dans le parc de l'Elysée. Il était très heureux, il voyait beaucoup de monde et là il voit beaucoup moins de monde. » Et dans l’émission du fou du roi sur France-Inter, elle dira même « qu’il est actuellement en vacances en Seine et Marne où il a déjà fait trois séjours dans une ferme qui s’appelle "Vacances pour chiens sur canapé". » Le toutou en vacances et 41% de français qui ne partent pas, sans compter tous ceux qui vivent dans quelques mètres carrés. C’était Chirac qui voulait en finir avec la fracture sociale ?
Mais le sujet qui avait entraîné l’invitation de B Chirac, c’était quand même celui de la collecte des pièces jaunes. A ce sujet je vous livre la fin de la chronique de Didier Porte.
« Pour ce qui concerne le sujet qui vous amène parmi nous ce matin Mme Chirac à savoir les pièces jaunes, il y a trois écoles qui s’affrontent, ceux qui prônent la charité, ceux qui préfèrent la solidarité, et il y a ceux qui comme vous je pense considèrent que les deux doivent coexister. Eh bien moi je crois que comme la mauvaise monnaie chasse la bonne, la charité qui se nourrit de bons sentiments et d’émotions l’emporte toujours sur la solidarité, laquelle ne dispose que du peu de raison dont nous sommes dotés pour s’alimenter. C’est pourquoi ma recommandation, dont nos auditeurs se tamponnent complètement mais je vais quand même la donner, sera la suivante : Ne lâchez pas une thune aux bonnes œuvres et votez plutôt pour les candidats qui s’engagent à faire leur boulot, à savoir empêcher que notre société produise toujours plus de pauvres alors même qu’elle n’a pas cessé de s’enrichir depuis 60 ans et qu’elle va continuer de le faire, soyez en certains, malgré la crise. »