10 juin 2008
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"Xavier Darcos et moi-même sommes convaincus que c'est dans l'éducation que se joue une partie de l'avenir de notre
pays."
"L'éducation du futur, c'est donner la souplesse pour que chaque enfant puisse bénéficier d'un système adapté à ses atouts et ses handicaps. C'est du cousu main."
Voici quelques-uns des propos tenus par Nicolas Sarkozy dans un collège à Saumur en fin de semaine dernière. Bien sûr, tous les manifestants avaient été tenus à l'écart et s'étaient vus confisquer leur banderoles, une sale habitude sous la dictature Sarkozy (voir post du 13 mai). Il paraît que le petit président ne veut voir aucune tête dépasser sur son passage. Même les collégiens ont été relégués dans un gymnase !
Mais comment considérer ses propos autrement que "du foutage de gueule" ? Dire : c'est dans l'éducation que se joue une partie de l'avenir de notre pays, vouloir donner de la souplesse pour adapter l'éducation à chaque enfant, parler de cousu mains, et en même temps organiser la suppression de 11200 postes en 2008 et planifier 85000 suppressions dans les cinq ans, c'est ni plus ni moins que se moquer du monde.
Ne vous laissez pas enfumer, cet homme ment comme il gesticule.
"L'éducation du futur, c'est donner la souplesse pour que chaque enfant puisse bénéficier d'un système adapté à ses atouts et ses handicaps. C'est du cousu main."
Voici quelques-uns des propos tenus par Nicolas Sarkozy dans un collège à Saumur en fin de semaine dernière. Bien sûr, tous les manifestants avaient été tenus à l'écart et s'étaient vus confisquer leur banderoles, une sale habitude sous la dictature Sarkozy (voir post du 13 mai). Il paraît que le petit président ne veut voir aucune tête dépasser sur son passage. Même les collégiens ont été relégués dans un gymnase !
Mais comment considérer ses propos autrement que "du foutage de gueule" ? Dire : c'est dans l'éducation que se joue une partie de l'avenir de notre pays, vouloir donner de la souplesse pour adapter l'éducation à chaque enfant, parler de cousu mains, et en même temps organiser la suppression de 11200 postes en 2008 et planifier 85000 suppressions dans les cinq ans, c'est ni plus ni moins que se moquer du monde.
Ne vous laissez pas enfumer, cet homme ment comme il gesticule.