5 mars 2008
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Un million et demi d’euros de prime de départ et une garantie de prise en charge des conséquences fiscales de son
éventuelle condamnation (poursuivi pour abus de confiance pour des retraits suspects de 19 millions d’euros en liquide entre 2000 et 2007), voilà ce que l’UIMM a négocié pour son ancien président
DGS (Denis Gautier Sauvagnac). Il ne faut pas oublier non plus la caisse noire de 600 millions d'euros. Laurence Parisot à beau s’élever contre ce genre de comportement « méprisant et méprisable », c’est elle-même qui à l’automne parlait au sujet de ces
retraits suspects de « secrets de famille » et d’expliquer que « beaucoup savaient inconsciemment ». Elle est bien mal placée elle et son organisattion du MEDEF pour faire la
morale. Et que dire du silence de l’Elysée pourtant si prompt à réagir au moindre fait d’actualité.
Si l’UIMM avait appliqué la règle prévue dans le récent accord sur la réforme du marché du travail en cas de rupture
conventionnelle, l’indemnité n'aurait été que de 120 000 euros (1/2 mois de salaire par année d’ancienneté).
Le comble de l’exaspération, c’est que dans le même temps, l’UIMM n’accepte pas d’indemniser les 160 salariés de
l’entreprise ardennaise Lenoir et Mernier victimes d’un patron voyou lui-même adhérent de l’UIMM. Et l’Etat qui a fait savoir qu’il ne donnera pas un centime pour régler l’indemnité supra-légale
de ces salariés, a par contre fait donner les forces de gendarmerie pour réprimer la manifestation de ces salariés. HONTEUX !
Non, la lutte de classe n'est pas morte.
Joli portrait de famille ! Dis-moi qui tu fréquentes …
