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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 17:36

David Pujadas confirme qu'il est un bon « chien de garde » du système. On l'a vu dans son parti pris flagrant contre des syndicalistes, Xavier Mathieu de Continental ou Jean-Pierre Mercier de PSA entre autres, avec ses invectives contre ces syndicalistes qui par leurs mouvements de grève (NDLR - pour défendre l'emploi ou les salaires) mettraient à mal l'économie du pays. Mais quand il s'agit des salaires exorbitants des patrons, aucun souci.

 

On en a eu une nouvelle preuve en début de semaine dans le 20 heures. Alors que les salariés souffrent des politiques d'austérité et voient leurs salaires stagner, la rémunération des grands patrons a fait un bon de +20% en 2015. Cela concerne les 120 premiers groupes français. Des salaires sans rapport avec les résultats financiers des entreprises, selon Loïc Dessaint du cabinet Proxinvest qui conseille les actionnaires. « Ces dirigeants, lorsque les résultats ne sont pas bons, on estime que ce n'est pas de leur faute. Lorsque les résultats sont très bons, on estime que c'est grâce à eux. Avec ce type de raisonnement, on arrive à une forme de dérive » dit-il.

 

Et Pujadas dans tout ça, lui qui émarge chaque mois à un salaire à 5 chiffres proches des 20 000 euros. Eh bien il s'interroge pour savoir si c'est vraiment beaucoup, et il fait la comparaison avec les dirigeants européens. Son "expert" arrive et démontre que 10 millions de salaire par an, ce n'est pas tant que ça par rapport à une entreprise allemande ou suédoise, chiffres à l'appui. La France n'est en fait que 3ème, une « position médiane » conclut-il.

 

Depuis près de vingt-cinq ans que Pujadas présente des JT, rien n'a changé. Jamais révolté par les rémunérations scandaleuses des patrons, en bon « chien de garde » du système qui le nourrit grassement. Comme je l'écrivais en conclusion du billet Rémunérations et lutte de classes en date de février 2008 où il était déjà question de Pujadas, « A ceux qui luttent contre ce système, on dit que la lutte des classes est une vieillerie d’un autre siècle, que c’est quelque chose de dépassé ! Ah bon, vous trouvez ? »

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