Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Réagir - Blog militant de joseph coutant
  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
  • Contact

Rechercher

Tags

13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 18:33

Chancelier de la République Fédérale d'Allemagne de 1974 à 1982, Helmut Schmidt est décédé cette semaine. A cette occasion, la classe politique allemande unanime en a fait des éloges, mais aussi des dirigeants au travers de l'Europe, et également en France de Giscard à Hollande en passant par Valls. Helmut Schmidt était un social-démocrate, ce que se revendique Hollande.

 

Et ce social-démocrate avait une formule choc appelée le Théorème de Schmidt : « Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. » Cette formule restée célèbre le demeure aujourd'hui de Bercy à l'Elysée en passant par Grenelle et Matignon.

 

Mais la réalité est toute autre. Le cas de Sanofi, parmi bien d'autres, suffit à le démontrer.

 

En avril 2010, je publiais le billet suivant : Sanofi-Aventis, des milliards de profits, des milliers de licenciements. Avec pourtant 8,47 milliards d’euros de profits, Sanofi-Aventis avait supprimé 4 000 emplois en 18 mois. En février 2013, dans un autre billet, je soulignais le fait que Sanofi privilégiait ses actionnaires au détriment des salariés, tout en poursuivant les suppressions d'emplois. Et voilà qu'en novembre 2015, de nouvelles suppressions d'emplois sont annoncées alors qu'il y en a déjà eu plus de 5000 en six ans et que Sanofi réalise toujours des profits. En février dernier, le nouveau PDG de Sanofi, Olivier Brandicourt, s'est vu offrir un « bonus de bienvenue » qui pourrait atteindre 4 millions d’euros. Avec la politique du social-démocrate Hollande, Sanofi a bénéficié d'un CICE de 11 millions d'euros en 2013 et 16 millions d'euros en 2014.

 

Force est de constater que les profits d'aujourd'hui, comme ceux d'hier, font les beaux jours du patronat et des actionnaires sans favoriser l'emploi, bien au contraire. C'est bien le système qu'il faut changer.

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires