Drôle de question vont penser certains. Que vient faire le pilote de la Lufthansa, qui a provoqué le crash de l'A320 de Germanwings dont il était copilote avec 149 personnes à bord, avec la chancelière allemande et le ministre des finances. Rien a priori pourrait-on répondre, hormis d'être allemands tous les trois. Alors voyons.
Concernant Lubitz, il a précipité froidement 149 de ses compatriotes dans la mort.
Concernant la Grèce, l'accord arraché à Tsipras l'a été avec « le pistolet sur la tempe ». Selon ce qui a été rapporté, la négociation a été d’une rare intensité et d’une rare violence. De plus en plus de voix, y compris aujourd'hui au FMI, s'accordent à dire que la dette grecque n'est pas soutenable et doit être rééchelonnée. Mais pour l'instant, on assiste à une mise sous tutelle de la Grèce, avec un accroissement des mesures d'austérité, pourtant inefficaces, qui vont aggraver les conditions de vie de la population grecque. Avant l'arrivée au pouvoir de Syriza, voilà ce qu'avait déjà entraîné pour 2014 les mesures d'austérité appliquées (voir tableau-ci-dessous). C'est aux causes de cette politique que s'opposait le gouvernement Tsipras.
Mais aujourd'hui, il est à craindre que les mesures imposées par la Troïka, sous le diktat de l'Allemagne de Merkel et Schäuble, vont accroître encore plus les difficultés. Faites le compte, à raison de 2 suicides par jour, ça fera plus de morts que le crash de l'A320 de Lubitz.
Oui c'est à un assassinat du peuple grec que se livrent Merkel et Schaüble. Il y a donc bien similitude entre ces personnages.