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  • : Réagir : S'opposer activement à l'action de qqch, résister. La devise issue de la révolution française "Liberté, Egalité, Fraternité" étant de plus en plus mise à mal, ce blog est un moyen pour moi de faire partager mes réactions sur l'actualité politique, sociale, etc.
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 23:57

Depuis la privatisation des autoroutes, les actionnaires de Vinci, Eiffage et Abertis (groupe espagnol) se partagent un milliard d’euros de dividendes chaque année. Cette privatisation des autoroutes, initiée en 2002 par le gouvernement Chirac-Jospin, avait été bouclée en 2005-2006 par Chirac-Villepin. Alors que les 7 000  kilomètres d’autoroutes françaises étaient pour la plupart largement amortis, ils avaient été concédés à trois multinationales du béton et du transport pour la somme de 14,8  milliards d’euros . Selon les estimations de la Cour des comptes, il y avait un manque à gagner pour l’État de 10  milliards d’euros ! Les recettes générées par l'exploitation de ces concessions autoroutières donnent lieu chaque année à de très substantiels profits : plus de 2 milliards d'euros de bénéfices net pour un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros en 2012.

 

Et concernant l'écotaxe avec les portiques de la discorde, le contrat a été signé par Madame Kosciusko-Morizet (ex-ministre de l’Ecologie), par Monsieur Baroin (ex-ministre de l’Economie), et Madame Pécresse (ex-ministre du Budget), en octobre 2011 auprès de la société Ecomouv'. Cette société française de droit privé est détenue à 70% par la société d'autoroute italienne Autostrade, les groupes français SFR, Thalès, la SNCF et Stéria se partageant les 30% restant. Durée du contrat avec cette société, 13 ans ! Et si l'écotaxe ne voit pas le jour, le gouvernement doit rembourser immédiatement 800 millions d’euros au titre du dédommagement auquel s'ajoutera un fermage annuel de 250 millions. Là aussi un montant exorbitant représentant le quart de ce que devrait rapporter la taxe chaque année.

 

Voilà le cadeau empoisonné fait par l'équipe en place sous Sarkozy, d'autant plus scandaleux qu'applicable postérieurement à son mandat.

 

Il est indispensable de récupérer le contrôle des infrastructures de transport dans le service public. Et les élus qui ont signé de tels contrats ne doivent pas être quittes de cette situation !

 

 

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